Nancy s’est rattrapé par une branche et a endigué une chute qui paraissait inexorable alors que Cholet a perdu une belle occasion de se mettre à l’abri d’une désillusion finale. C’est peu dire que cette victoire du SLUC à La Meilleraie (85-82) est importantissime.
La précision des Choletais derrière la ligne (13/32) n’aura cette fois par suffi. Leur forcing dans le dernier quart-temps et leur avance de huit points à deux minutes de la fin (82-74) non plus. La paire constituée par Brion Rush (20 points et 9 passes) et Mark Trasolini (18 points et 5 rebonds) a fait des dégâts et au final Demond Mallet a mis les lancers qu’il fallait.
Dans Ouest-France, le coach Philippe Hervé explique ces déboires par « une semaine compliquée. Et ça m’énerve. On n’a pas pu préparer ce match de la meilleure des manières. Parce qu’il y a eu des absences : Gary (Bell), Jo (Rousselle), moi-même. Et puis finalement Jerry (Boutsiele), vendredi (touché au mollet et forfait) car fauché involontairement par Angel (Rodriguez) »
Quant à Greg Beugnot, son confrère du SLUC, après avoir félicité Jonathan Jeanne pour son impact dans les dernières secondes, il a commenté :
« Cette équipe-là a été traumatisée par son début de saison. C’est pourquoi je ne dois pas donner plus d’importance à un match qu’à une autre. Notre survie passe par l’identité de jeu. Je n’ai aucun concurrent pour le maintien. Je ne veux calculer que pour mon équipe, pas pour les autres. Je suis persuadé que l’on peut battre tout le monde. On a deux matches contre Dijon et Orléans, mais qui sait si on peut gagner à Pau-Orthez ? Je pense qu’il va falloir onze victoires pour se maintenir. Il faut que nous croyons en ce que l’on fait. »
Selon les calculs de Greg Beugnot, le SLUC a encore six victoires à aller chercher, en douze matches. C’est beaucoup. CB a tout de même sauvé le point-average particulier (victoire en Lorraine, 91-85). On ne sait jamais, ça peut servir.