A 25 ans et après une saison référence à l’ASVEL, Guerschon Yabusele (2,03 m) va connaître sa première campagne internationale sous le maillot bleu lors des Jeux Olympiques de Tokyo. Avec un mélange d’excitation et de « fierté » et une envie de bien faire.
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Comment se déroule ce début de stage avec l’équipe de France ?
Je suis très content d’avoir rejoint le groupe et d’avoir repris les entraînements. J’avais cette petite douleur au pouce qui m’a empêché de finir la saison donc là, j’ai vraiment repris et ça se passe super bien. On est déjà en train de créer des connexions sur le terrain et en dehors. La plupart des gars, je les connais. Forcément, c’est un peu plus facile de s’intégrer. Vraiment, je suis content et fier de pouvoir être là.
Avant de se focaliser sur les Bleus, comment avez-vous vécu ce titre de champion de France à distance avec l’ASVEL ? Est-ce qu’il y a un peu de frustration ?
Dire qu’il n’y avait pas de frustration, ce serait mentir. Il y a quand même eu beaucoup de frustration, on a fait toute l’année ensemble avec ce groupe de copains. On a eu des hauts et des bas ensemble. Forcément, de ne pas faire le Final Four, ça nous reste en travers de la gorge. Mais les gars ont vraiment su faire le job et ils ont réussi à gagner la finale. On termine champions de France à distance, on les a soutenus, c’est comme si on y était. Il n’y a pas de colère. Moi, on m’a appelé en équipe de France, je suis aussi très content et très fier d’en être. C’est une décision qui s’est faite en dernière minute, je dirais qu’il y a plus de la frustration que de la colère.
Comment voyez-vous l’évolution de votre carrière ? Qu’avez-vous appris de votre retour en Europe ?
J’ai beaucoup appris. Je suis plus à l’aise dans mon jeu. J’ai pu progresser mentalement dans mon approche des matches, comment être plus efficace sur le terrain. C’est vrai qu’à Boston, j’étais déçu d’un point de vue personnel parce que je pense que j’aurais pu apporter plus, même si j’ai beaucoup appris là-bas. J’ai pu aussi beaucoup apprendre de la Chine parce que c’est un championnat vraiment différent des championnats européens. De pouvoir revenir avec l’ASVEL, jouer l’Euroleague et m’imposer ici, c’est que de l’expérience. J’en ressors vraiment meilleur sur et en dehors du terrain. Je me sens mieux et je sais mieux rentrer dans mes matches, plus que ce que je faisais avant à Boston.
Sur le plan personnel, vous devriez porter le maillot du Real Madrid la saison prochaine… Pourquoi ce choix ? La NBA était-elle une option ?
La question du Real, elle n’est pas encore réglée, ça n’a pas été annoncé. Donc pour l’instant, on est pas encore dans la certitude. Mais, après avoir fait une année en Euroleague et avoir vu comment ça se passe, rester en Euroleague est très bien. C’était un championnat que je ne connaissais pas à la base, je me suis vraiment rendu compte que l’Euroleague est une très bonne ligue. Des options en NBA, s’il y a des bonnes options, pourquoi pas, mais en sachant que je peux avoir un vrai rôle dans des top équipes d’Euroleague, pour moi, ce ne serait pas intéressant de me retrouver dans une franchise sans jouer ou en G-League. Je m’amuse bien mieux cette année, on peut le voir sur le terrain. Forcément, il y a moins de frustration et je suis vraiment content de jouer au basket comme ça et de briller. On va dire que, quand j’étais plus jeune, je voulais vraiment aller en NBA. J’y suis allé, j’ai pu apprendre et progresser, mais je n’y retournerai qu’avec la certitude d’avoir un rôle intéressant. Si ça n’arrive pas, l’Euroleague est vraiment une option que je veux bien garder.
« Le poste 4 est très important. On dit souvent que c’est le deuxième meneur d’une équipe. On va vraiment m’attendre sur l’énergie, sur la défense »
Vous n’avez pas encore une grande expérience en équipe de France mais vous avez eu un impact dès votre arrivée sur le terrain lors des « fenêtres ». Qu’est-ce que ça fait d’être là pour une grande compétition ?
C’est vraiment fantastique. Quand on voit mon parcours professionnel, comment ça s’est terminé avec Boston, en Chine où j’ai dû arrêter à cause du Covid et l’ASVEL, c’est vrai que rien que d’avoir participé aux fenêtres internationales, c’était déjà très bien. Ensuite, d’arriver et d’avoir un rôle important dans l’équipe, je n’aurais pas pu rêver mieux. J’essaie de tenir mon rôle de la meilleure façon possible.
Les Jeux Olympiques, qu’est-ce que ça représente pour vous ?
C’est vraiment une grande fierté. Porter ce maillot, représenter mon pays, c’est quelque chose que j’ai toujours eu en tête, que j’ai toujours rêvé de faire. Surtout les Jeux Olympiques, c’est vraiment important. Ma famille et mon entourage me félicitent chaque jour. A chaque fois que je suis sur le terrain, je me donne à 200 %. Je suis à fond dans la compétition et je donnerai tout pour le maillot des Bleus.
Vous arrivez sur le poste 4, un poste qui a connu beaucoup de mouvement en équipe de France. Aussi, vous terminez meilleur shooteur à 3-points de Jeep Elite cette saison. Qu’est-ce que Vincent Collet attend de vous ?
Que ce soit en équipe de France ou en club, le poste 4 est très important. On dit souvent que c’est le deuxième meneur d’une équipe. En étant là, je pense qu’on va m’attendre sur l’énergie, sur la défense. Vincent va m’attendre sur ces points-là. Après, le jeu donnera ce qu’il donnera. Si je dois scorer, je me mettrai à scorer. Si c’est à une autre personne de marquer, ça sera une autre personne. Je ne me focus pas sur le scoring, je me focus sur faire le moins d’erreur possible, mettre le plus d’énergie possible et être le meilleur possible en défense.
Est-ce une bonne nouvelle de commencer par Team USA d’entrée de « Jeux » ?
Peu importe, on ne se focalise pas spécialement sur les Etats-Unis. C’est vrai que de commencer par la Team USA, ça nous permet de commencer la compétition concentrés et de vraiment bien préparer ce début de Jeux Olympiques.
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Comment se déroule ce début de stage avec l’équipe de France ?
Je suis très content d’avoir rejoint le groupe et d’avoir repris les entraînements. J’avais cette petite douleur au pouce qui m’a empêché de finir la saison donc là, j’ai vraiment repris et ça se passe super bien. On est déjà en train de créer des connexions sur le terrain et en dehors. La plupart des gars, je les connais. Forcément, c’est un peu plus facile de s’intégrer. Vraiment, je suis content et fier de pouvoir être là.
Avant de se focaliser sur les Bleus, comment avez-vous vécu ce titre de champion de France à distance avec l’ASVEL ? Est-ce qu’il y a un peu de frustration ?
Dire qu’il n’y avait pas de frustration, ce serait mentir. Il y a quand même eu beaucoup de frustration, on a fait toute l’année ensemble avec ce groupe de copains. On a eu des hauts et des bas ensemble. Forcément, de ne pas faire le Final Four, ça nous reste en travers de la gorge. Mais les gars ont vraiment su faire le job et ils ont réussi à gagner la finale. On termine champions de France à distance, on les a soutenus, c’est comme si on y était. Il n’y a pas de colère. Moi, on m’a appelé en équipe de France, je suis aussi très content et…
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Photos : FIBA (ouverture) / FFBB