Après avoir assuré son maintien en Betclic Élite, le Paris Basketball va jouer pour la première fois l’Eurocup tout en continuant à construire en parallèle un environnement susceptible de séduire les Parisiens.
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Avec des investisseurs comme Eric Schwartz et David Kahn, le Paris Basketball avait déjà un goût fortement américanisé. La sensation s’est encore accentuée avec l’arrivée du coach Will Weaver, lequel remplace Jean-Christophe Prat qui, en plus d’être reconnu comme un bon formateur, était un pur Parisien. Il a été coach en G-League, dans la ligue australienne, et surtout il a œuvré comme assistant-coach aux Sixers, aux Nets, aux Rockets. C’est la première fois dans l’histoire de la ligue française qu’un entraîneur estampillé NBA prend en mains l’un de ses clubs.
Le Paris Basketball fait observer que l’Américain était présent au moment de l’épanouissement de Joël Embiid, D’Angelo Russell ou Jalen Green. « Je n’ai pas pu résister au challenge d’entraîner le Paris Basketball pour sa première saison en Eurocup et au sein de la Betclic Elite. La compétition exigera de notre jeune équipe qu’elle soit innovante, audacieuse et patiente : des principes qui me sont chers. Ma famille et moi avons eu le privilège de vivre et de travailler dans des capitales mondiales comme New York et Sydney, mais il n’y a nulle part un autre Paris », a-t-il commenté.
Begarin – Kamagate, le meilleur des recrutements
Recruter un entraîneur en provenance de la NBA n’est pas une garantie absolue de succès. Mais Will Weaver peut se féliciter que son ancien employeur ait… rejeté, temporairement ou pas, Juhann Begarin et Ismaël Kamagate. Les deux n’ont toutefois pas perdu leur temps cet été. Le premier s’est montré à son affaire en Summer League et le second a été conforté dans sa place de partenaire d’entraînement de l’équipe de France. La fenêtre internationale de novembre lui est largement ouverte. On peut l’affirmer : voici les deux plus belles « recrues » du Paris Basketball de l’intersaison.
On n’oublie pas que si le club de la capitale a perdu Milan Barbitch, qui n’a pas brillé autant qu’espéreé pour son entrée dans le grand bain, il récupère de l’ASVEL une autre pépite avec Killian Malwaya, et avec aussi Mohamed Diawara, Will Weaver va pouvoir démontrer son savoir-faire.
L’Eurocup en apéritif
Un autre secteur où le coach américain va devoir mettre l’accent, c’est sur la défense. Les Parisiens se sont trop souvent montrés laxistes dans ce domaine la saison dernière (87,1 points encaissés, antépénultième). Car si le Paris Basketball a parfois rempoté des succès de prestige, il a manqué de dureté et de constance. Le revers de la médaille de la jeunesse.
Un succès de prestige, le Paris Basketball s’en est par exemple offert un récemment lors des Paris European Games face au Maccabi Tel Aviv (107-96) auquel Mohamed Diawara et Killian Malwaya ont contribué. Un avant-goût de l’Eurocup que le club de la capitale va disputer alors qu’il n’a terminé que 15e de la saison 2021-22, n’assurant son maintien que lors de l’ultime journée avec un succès chez les Metropolitans. Cette qualification pour la deuxième coupe d’Europe bis a fait grincer des dents dans le cercle du basket français, mais il faut insister que c’est Euroleague Basketball qui invite les clubs à participer à ses deux compétitions, sans se soucier de leurs résultats sportifs nationaux et sans l’aval des ligues.
D’ailleurs, la qualification de la JL Bourg, 11e, apparait tout aussi choquante. Au moins, le Paris Basketball a un atout maître à faire valoir : c’est le club de la capitale française avec un marché économique sans égal en Europe. Quand il aura pris un peu de bouteille, et qu’il disposera de son Arena de la Porte de la Chapelle, de 8 000 places, dans le 18e arrondissement, le club aura sans doute droit à sa wild card dans la compétition la plus prestigieuse des clubs.
Pas du toc
L’Arena de la Porte de la Chapelle, alias Adidas Arena, ouvrira ses portes à l’automne 2023, et le Paris Basketball en sera son club résident. C’est demain.
La structure est conforme aux ambitions des propriétaires américains qui, depuis leur arrivée, se sont démultipliés sur le plan de l’entertainment et d’opérations innovantes. Dans ce cadre, l’organisation du match face à l’AS Monaco, le 16 octobre, à Roland-Garros, et la possibilité de développer un département « basket féminin » prouvent que ces Américains-là n’ont pas un projet en toc comme ceux qui ont fait chavirer le bateau palois.
Les changements de l’intersaison
Sous contrat : Axel Toupane (2024), Dustin Sleva (2024), Gauthier Denis (2024), Kyle Allman (option activée, 2023), Ismaël Kamagate (prolongation, 2023), Juhann Begarin (prolongation, 2023)
Arrivées : Tyrone Wallace (Long Island Nets/G-League, 2023), Aamir Simms (Westchester Knicks/G-League, 2023), Will Weaver (coach, assistant Houston Rockets, 2023), Killian Malwaya (espoir ASVEL, stagiaire), Amar Gegic (Cibona Zagreb/ABA League)
Départs : Amara Sy (retraite, directeur sportif), Milan Barbitch (Fos-sur-Mer), D.J. Funderburk (Patras/Grèce), Ryan Boatright (Avtodor Sarasov/Russie), Kyle O’Quinn (Seahorses Mikawa/Japon), Pacome Dadiet (stagiaire > Ulm/Allemagne), Loïc Gendrey (Cergy-Pontoise/NM1), Jean-Christophe Prat (coach)
Saison 2022-23
Effectif
Meneurs : Tyrone Wallace (1,96 m, 28 ans), Kyle Allman (1,93 m, 25 ans)
Arrières : Juhann Begarin (1,96 m, 20 ans), Killian Malwaya (1,97 m, 17 ans)
Ailiers : Axel Toupane (2,01 m, 30 ans), Amar Gegic (2,00 m, 24 ans), Gauthier Denis (2,01 m, 25 ans)
Ailier-forts : Aamir Simms (2,03 m, 23 ans), Dustin Sleva (2,03 m, 27 ans), Mohamed Diawara (2,04 m, 17 ans)
Pivots : Ismaël Kamagate (2,11 m, 21 ans)
Staff Sportif
Entraîneur : Will Weaver (38 ans)
Assistants : Bienvenu Kindoki (42 ans), Emmanuel Mavomo
Front office
Président : David Kahn (61 ans)
Directeur des Opérations : Mathias Priez
Directeur sportif : Amara Sy (40 ans)
Salle : Halle George-Carpentier (4 746 places)
Les joueurs
Tyrone Wallace
Né le 10 juin 1994 (28 ans) – 1,96 m – Poste 1-2 – Américain
Stats G-League : 21,2 points à 49,3 % aux tirs (dont 42,7 % à trois-points), 5,9 rebonds, 4,9 passes et 1,2 interception pour 22,8 d’évaluation en 36 minutes (18 matches)
A 28 ans, c’est sa première sortie hors des Etats-Unis. Il fut le meilleur marqueur de tous les temps des California Golden Bears. Outre ses qualités de scoreur, ce gaucher athlétique y avait démontré sa polyvalence meneur-arrière, son excellent contrôle de son corps pour aller au cercle, sa capacité à prendre des rebonds, sa bonne défense. Davantage un scoreur qu’un shooteur. Sélectionné en 60e position de la Draft, il a comme beaucoup alterné G-League et NBA avec une première saison prometteuse aux Clippers (9,7 points avec 19 entrées dans le cinq de départ sur 30 matches) qu’il n’a pas concrétisé. Une très bonne dernière année en G-League agrémentée de 6 matches en NBA comme faire-valoir.
Kyle Allman Jr.
Né le 2 septembre 1997 (25 ans) – 1,93 m – Poste 1-2 – Américain
Stats Betclic Elite : 15,0 points à 45,1 % aux tirs (dont 36,5 % à trois-points), 4,6 passes, 3,8 rebonds et 1,0 interception pour 14,6 d’évaluation en 32 minutes (34 matches)
L’une des vraies satisfactions de la saison dernière de l’équipe parisienne. Il en sort meilleur marqueur et deuxième passeur. Très énergique. C’était sa troisième saison en Europe après Lavrio (Grèce) et Riga (Lettonie) où il avait produit des stats identiques à celles de Paris, et fut MVP des playoffs. Il a fait la Summer League 2022 avec le Miami Heat et y a montré des dispositions suffisantes pour croire en son étoile à l’avenir. Jeremy Lamb (Sacramento Kings), les New York Knicks, Kobe Bryant, le musician J. Cole, l’acteur Forest Whitaker, le poulet et le film Southpaw sont ses références.
Juhann Begarin
Né le 7 août 2002 (20 ans) – 1,96 m – Poste 2-3 – Français
Stats Betclic Elite : 11,1 points à 43,2 % aux tirs (dont 30,9 % à trois-points), 4,2 rebonds, 1,5 passe et 1,5 interception pour 9,8 d’évaluation en 28 minutes (29 matches)
Malgré d’excellentes prestations en Summer League (18,2 points en moyenne), le frère cadet de Jessie n’a pas convaincu les Boston Celtics, qui l’avaient drafté en 45e position en 2021, de le signer. Né aux Abymes, en Guadeloupe, il est passé par le Centre Fédéral. Athlétique, explosif, bon premier pas, polyvalent. Il a besoin d’améliorer son shoot, à commencer aux lancers-francs (56,3 % !) et son rapport passes-décisives/balles perdues (1,5/2,2). Attendu en équipe de France des fenêtres internationales.
Killian Malwaya
Né le 4 mai 2005 (17 ans) – 1,97 m – Poste 2-3 – Français
Stats Espoirs : 10,9 points à 52,6 % aux tirs (dont 38,4 % à trois-points), 4,1 rebonds et 1,3 passe pour 11,5 d’évaluation en 24 minutes (32 matches)
Formé au Pôle France, le francilien originaire de Marne-la-Vallée où il a débuté le basketball, a intégré l’ASVEL en 2019. Il sort de deux saisons avec les espoirs. Surtout, il a été élu MVP lors de l’Euroleague Junior 2022 de Belgrade (17,1 points, 5,7 rebonds et 0,9 passe), et médaillé de bronze au Mondial U17. Hyper athlétique, très agressif au rebond offensif. Très bon premier pas. Il a signé un contrat de 3 ans avec le Paris Basketball.
Axel Toupane
Né le 23 juillet 1992 (30 ans) – 2,01 m – Poste 3 – Français
Stats Betclic Elite : 13,2 points à 45,8 % aux tirs (dont 35,0 % à trois-points), 4,2 passes, 1,7 rebond et 1,0 interception pour 11,3 d’évaluation en 27 minutes (9 matches)
Son arrivée en janvier et jusqu’en 2024 a crédibilisé le projet parisien. Quelques pépins physiques l’ont empêché de donner sa pleine mesure. Une carrière menée à la fois en NBA (33 matches par petits bouts, mais aussi une bague de champion avec les Bucks), en G-League, et en Europe (Strasbourg, Kaunas, Olympiakos, Malaga). Un 3 and D (trois-points et défense). Il se démarque aussi en ayant effectué une formation d’été sur l’entrepreneuriat à HEC Paris, puis une autre organisée par la NBA, puis en se lançant dans le business et en créant une association. Fils du coach des Bleues, Jean-Aimé Toupane.
Amar Gegic
Né le 14 février 1998 (24 ans) – 2,00 m – Poste 3 – Bosnien
Stats ABA League : 14,3 points à 46,4 % aux tirs (dont 31,3 % à trois-points), 4,4 rebonds, 3,6 passes et 1,2 interception pour 13,9 d’évaluation en 28 minutes (24 matches)
Il sort de l’EuroBasket au cours duquel la Bosnie-Herzégovine a fait belle figure. Il a eu le 10e temps de jeu de l’équipe (8 minutes de moyenne) pour 4,4 points (33,3 % à trois-points), 1,2 rebond, 1,0 passe et aussi 1,0 interception. On remarque que sa production était bien supérieure avec le Cibona Zagreb la saison dernière. Il a amélioré son adresse à trois-points au fil du temps, et aux lancers-francs mais il part de loin : 50,0, 52,3 %, 62,7 % et 65,1 %. Formé aux Spars Realway en Bosnie-Herzégovine, il est passé de façon anecdotique par le FC Bayern et le Partizan de Belgrade avec qui il a remporté la Coupe de Serbie en 2019.
Gauthier Denis
Né le 1 avril 1997 (25 ans) – 2,01 m – Poste 3 – Français
Stats Betclic Elite : 7,3 points à 39,2 % aux tirs (dont 36,9 % à trois-points), 1,8 rebond et 1,3 passe pour 6,4 d’évaluation en 22 minutes (33 matches)
Il est au club depuis sa création en 2018 et y fait valoir sa réputation de tireur d’élite. C’était la saison dernière sa première véritable expérience au plus haut niveau, et la marche n’était pas trop haute, même si évaluation et encore pourcentage à trois-points (45,9% l’année précédente) étaient en baisse vis-à-vis des saisons de Pro B. D’Evreux. Après un passage à l’INSEP douloureux, il a été formé au Havre. Il a fait toutes les sélections en équipe de France jeunes, avec une seule médaille, en bronze, en U20, comme cadre de l’équipe.
Mohamed Diawara
Né le 29 avril 2005 (17 ans) – 2,04 m – Poste 4-3 – Français
Stats Espoirs : 8,2 points à 32,5 % aux tirs (dont 28,4 % à trois-points), 5,3 rebonds et 2,0 passes pour 7,8 d’évaluation en 27 minutes (18 matches)
MVP du Basketball Without Borders Europe 2022. Mo a commencé le basket à 8 ans, à Domrémy, et il est passé par le Pôle France. 4,3 points et 3,7 rebonds cet été à la Coupe du Monde U17. La saison dernière, il a aussi fait deux brèves apparitions chez les pros. Il porte le numéro 12 en hommage à sa mère, sa sœur et son père qui sont nés un… 12. Fan de Michael Jordan et de football.
Dustin Sleva
Né le 23 septembre 1995 (27 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Américain
Stats Betclic Elite : 11,0 points à 50,9% aux tirs (dont 37,5% à trois-points), 4,7 rebonds et 1,8 passe pour 12,8 d’évaluation en 28 minutes (34 matches)
Lorsque Jean-Christophe Prat a embauché l’Américain, qui venait d’une équipe de Division II en NCAA, c’était un coup de coeur. Le coach l’a décrit comme étant alors un cheval sauvage, mais depuis il s’est adapté à toutes les situations et il est toujours fidèle au poste. Son adaptabilité s’exprime également dans sa capacité à parler français couramment… si rare pour un Américain. Il veut d’ailleurs rester en France à la fin de sa carrière et reprendre des études. Un batailleur. Bonne adresse à trois-points. Il a davantage été sollicité lors de son année de Betclic Elite que lors des trois de Pro B.
Aamir Simms
Né le 17 février 1999 (23 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Américain
Stats G-League : 11,3 points à 49,5 % aux tirs (dont 39,4 % à trois-points), 5,4 rebonds et 1,6 passe pour 13,6 d’évaluation en 24 minutes (23 matches)
Un cursus universitaire complet à Clemson puis de la G-League avec les Westchester Knicks. Il peut défendre sur différents postes, il a d’ailleurs joué 5 et il a déclaré vouloir se décaler un jour en 3. Il a fait bondir sa réussite à trois-points pour parvenir aux alentours de 40 % sur les trois dernières années. Il a progressé aussi aux lancers-francs pour être à 89,3 % en G-League. Il a dit que sa foi le pousse à faire toujours davantage, et que si Dieu lui demande de faire une chose 100 fois, il la fera 101 fois.
Ismaël Kamagate
Né le 17 janvier 2001 (21 ans) – 2,11 m – Poste 5 – Français
Stats Betclic Elite : 11,3 points à 64,3 % aux tirs (aucun tir à trois-points), 6,3 rebonds, 0,7 passe et 1,6 contre pour 15,0 d’évaluation en 27 minutes (34 matches)
Explosif, spectaculaire, un bon shoot à quatre mètres. Un athlète avec une grande envergure. L’une des révélations majeures de la saison passée de Betclic Elite, il a été élu Défenseur de l’Année. Un record épatant de 9 contres contre Roanne. Il est aux portes de l’équipe de France en s’étant retrouvé partenaire d’entraînement avant l’Euro. Seulement drafté en 46e position par les Detroit Pistons et échangé ensuite avec les Denver Nuggets. Il a besoin de gagner en muscles. Passé par le Paris-Levallois puis le centre de formation d’Orléans.
Le coach
Will Weaver
Né le 6 juin 1984 (38 ans) – Américain
Le Texan a tout d’abord été assistant-adjoint dans son Etat (Texas Longhorns et Sam Houston State) avant de goûter à la NBA, toujours comme adjoint (76ers et Nets) avant de prendre un poste de head coach en G-League, avec réussite puisqu’il fut élu Entraîneur de l’Année en 2019. S’en est suivi un autre job de coach principal en Australie aux Sydney Kings. Au bout, une place en finale mais en raison du Covid-19, son équipe a déclaré forfait après trois manches. A son CV également, un rôle d’assistant avec l’équipe nationale australienne, à partir de la Coupe du Monde 2014. Il était la saison dernière assistant aux Houston Rockets.
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Avec des investisseurs comme Eric Schwartz et David Kahn, le Paris Basketball avait déjà un goût fortement américanisé. La sensation s’est encore accentuée avec l’arrivée du coach Will Weaver, lequel remplace Jean-Christophe Prat qui, en plus d’être reconnu comme un bon formateur, était un pur Parisien. Il a été coach en G-League, dans la ligue australienne, et surtout il a œuvré comme assistant-coach aux Sixers, aux Nets, aux Rockets. C’est la première fois dans l’histoire de la ligue française qu’un entraîneur estampillé NBA prend en mains l’un de ses clubs.
Le Paris Basketball fait observer que l’Américain était présent au moment de l’épanouissement de Joël Embiid, D’Angelo Russell ou Jalen Green. « Je n’ai pas pu résister au challenge d’entraîner le Paris Basketball pour sa première saison en Eurocup et au sein de la Betclic Elite. La compétition exigera de notre jeune équipe qu’elle soit innovante, audacieuse et patiente : des principes qui me sont chers. Ma famille et moi avons eu le privilège de vivre et de travailler dans des capitales mondiales comme New York et Sydney, mais il n’y a nulle part un autre Paris », a-t-il commenté.
Begarin – Kamagate, le meilleur des recrutements
Recruter un entraîneur en provenance de la NBA n’est pas une garantie absolue de succès. Mais Will Weaver peut se féliciter que son ancien employeur ait… rejeté, temporairement ou pas, Juhann Begarin et Ismaël Kamagate. Les deux n’ont toutefois pas perdu leur temps cet été. Le premier s’est montré à son affaire en Summer League et le second a été conforté dans sa place de partenaire d’entraînement de l’équipe de France. La fenêtre internationale de novembre lui est largement ouverte. On peut l’affirmer : voici les deux plus belles « recrues » du Paris Basketball de l’intersaison.
On n’oublie pas que…
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Photo : Kyle Allman (Thomas Savoja)