À l’aube de la nouvelle saison de Betclic Élite, qui débute ce samedi 16 septembre, la rédaction de Basket Europe s’est prêtée au jeu des prédictions.
Pour établir ce classement fictif, nous avons demandé à cinq membres de la rédaction de Basket Europe de voter avant d’en faire la synthèse.
C’est la saison de tous les dangers en Betclic Elite. Hormis Monaco, l’ASVEL et une poignée des prétendants aux coupes d’Europe, absolument toutes les autres équipes sont menacées par les trois descentes à l’issue de la saison 2023-2024. Dans un championnat toujours plus dense, la lutte pour le maintien promet d’être particulièrement âpre.
1 - Monaco
Du jamais vu dans le basket français. Un effectif surdimensionné pour la Betclic Elite avec 10 champions de France conservés et des internationaux sur le banc. Une constellation de stars sur la ligne arrière même s’il existe une énigme avec Kemba Walker et son genou meurtri. Si la Roca Team ne parvient pas à être sacrée comme la saison dernière, ce sera un échec. La pression sur le coach Sasa Obradovic va être terrible.
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2 - ASVEL
Propulsé au-dessus des 20 millions d'euros, l'ASVEL a construit un effectif tout aussi démesuré pour le championnat de France. Avec Mike Scott, Paris Lee ou Frank Jackson, T.J. Parker a choisi des étrangers expérimentés pour mieux accompagner Nando De Colo. Sans l’arrivée de Timothé Luwawu-Cabarrot, Villeurbanne aurait perdu en standing dans sa French Team. À suivre : le retour de Joffrey Lauvergne, après onze mois d’absence, et l’inauguration de la LDLC Arena en novembre.
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3 - Bourg-en-Bresse
Une profondeur de banc impressionnante, un contingent français stable, des recrues US de très haut niveau - le meneur JeQuan Lewis, le shooteur Bryce Brown et le polyvalent Jeremy Morgan -, un prospect, Zaccharie Risacher, à faire briller avant la draft… Tous les voyants sont au vert dans l’Ain, si ce n’est la blessure en présaison de Bodian Massa, pour performer et satisfaire les égos. Avec toujours Freddy Fauthoux à la baguette.
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4 - Paris
L’équipe de Bonn avec son coach Tuomas Iisalo est reconstituée dans la capitale française. C’est original et cela devrait permettre d’avoir un collectif au point assez rapidement. Le meneur T.J. Shorts est classé au top niveau européen et les prestations de Nadir Hifi seront observées de très près. Né en 2018, le club des actionnaires américains Eric Schwartz et David Kahn va intégrer l’Adidas Arena en février et préparer sa probable entrée en Euroleague.
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5 - Dijon
Dans la continuité des exercices précédents, la JDA a conservé une base de joueurs solides autour de David Holston. Une méthode qui fait ses preuves. Avec quelques retouches de très haut niveau, parmi lesquelles le pivot référencé Vitalis Chikoko et l’Américain Cameron Hunt, et une vraie dimension athlétique apportée au groupe à l'image d'Allan Dokossi, Dijon devrait à nouveau être un sérieux outsider.
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6 - Le Mans
Le MSB fête son 30e anniversaire en retrouvant la BCL avec l’envie d’être enfin performant en Coupe d’Europe. L’équipe d’Elric Delord a perdu son international Terry Tarpey et la totalité de ses joueurs non-JFL dont Matt Morgan, mais son recrutement, effectué au nom de la complémentarité, est prometteur. Selon l’avis du directeur sportif, Vincent Loriot, les nouveaux venus ont faim et Le Mans peut servir de tremplin.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/en-france/lnb/687230/guide-betclic-elite-2023-24-le-mans-un-retour-en-europe-pour-ses-30-ans/
7 - Nanterre
C’est la dernière saison comme coach de la légende du club, Pascal Donnadieu. Il a fait un pari audacieux en ne prenant qu’un nombre de joueurs étrangers limité - mais d’expérience - et en recrutant deux jeunes qui aspirent à une grande destinée, Juhann Begarin et Joël Ayayi. Les deux dernières saisons, Nanterre a joué de malchance et terminé 10e, ce qui est un recul sensible pour un club qui a gagné six trophées majeurs entre 2011 et 2017.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/688765/guide-betclic-elite-2023-24-nanterre-la-der-des-ders-pour-pascal-donnadieu/
8 - Gravelines-Dunkerque
Le BCM attaque sa première saison pleine avec Laurent Legname à la baguette. Le technicien varois a reformé le duo de Roanne Loren Jackson - Johnny Berhanemeskel, a misé sur Kris Clyburn, Landry Nnoko et de nouveau Hans Vanwijn. Avec un effectif polyvalent composé de profils complémentaires, Gravelines-Dunkerque espère enfin retrouver les playoffs après sept longues années d'absence à ce niveau.
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9 - Strasbourg
Un changement de président, un nouveau coach et un effectif chamboulé : en fin de cycle, Strasbourg s'avance vers une année de transition. La SIG version italienne, sous la houlette du directeur sportif Nicola Alberani et du coach Massimo Cancellieri, devrait tout de même pouvoir compter sur sa base de JFL pour maintenir le cap dans cette saison à trois descentes. À suivre : le retour au bercail d’Hugo Invernizzi.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/686509/guide-betclic-elite-2023-2024-strasbourg-lheure-de-la-reconstruction/
10 - Limoges
L’intersaison a été l’occasion d’un nouveau chamboulement à tous les étages, dans le sportif, la gouvernance et les bureaux. Le CSP doit aussi se remettre d’une saison catastrophique, sur le plan financier et sur le terrain, qui l’a amené à se priver de coupe d’Europe. Nicolas Lang va effectuer sa quatrième saison au club et sa stabilité tranche avec le contexte général. Le coach grec Ilias Kantzouris va-t-il relancer la machine verte ?
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11 - Roanne
Longtemps en course pour les playoffs la saison dernière, la Chorale a calé en fin de saison, la faute à plusieurs blessures successives, dont la rupture du tendon d’Achille de Maxime Roos. Ce dernier a rechuté et a contrecarré les plans mais Roanne s’avance tout de même avec deux JFL de renom : Antoine Diot et Yannis Morin. Les Américains sont pour la plupart des paris estampillés Jean-Denys Choulet, avec du potentiel mais de l’inexpérience. Une mauvaise présaison mais rien de rédhibitoire.
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12 - Boulogne-Levallois
Plus personne ne va reconnaître les Mets finalistes de la dernière saison, et pas seulement parce que Victor Wembanyama est parti aux San Antonio Spurs. Seul Lahaou Konate est demeuré à bord. Le club des Hauts-de-Seine a failli disparaître et son sauvetage en dernière minute a eu comme conséquence un recrutement effectué sur le tard. Vincent Collet a cédé son poste à son adjoint chez les Bleus, Laurent Foirest, un débutant à ce niveau.
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13 - Cholet
Avec un budget incertain, un effectif limité en nombre mais constitué de valeurs sûres de la Betclic Élite, quelques paris jeunes - Gérald Ayayi et Tidjane Salaün -, Cholet Basket s’avance sur la ligne de départ avec autant de certitudes que d’interrogations. Les départs de Dominic Artis et de Boris Dallo seront difficiles à compenser. Si les divers pépins ne gênent pas l’équipe, Laurent Vila peut garder le cap.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/en-france/lnb/684456/guide-betclic-elite-2023-24-cholet-faire-face-aux-remous/
14 - Nancy
Le SLUC mise sur la stabilité, à l’image des prolongations de Frank Mason, Ike Nwamu et même son coach Sylvain Lautié, et a recruté des têtes connues (Tyren Johnson, Shevon Thompson) pour tenter de prendre de l’avance sur ses concurrents en début de saison. L’équipe semble bien construite autour d’un axe 1-5 de haut niveau avec des seconds couteaux physiques et misant tout sur le collectif.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/en-france/lnb/689515/guide-betclic-elite-2023-24-nancy-que-la-passion-perdure/
15 - Chalon-sur-Saône
Un promu qui a de la ressource. De retour dans l’élite après deux ans de purgatoire, Chalon-sur-Saône a bâti une équipe expérimentée bien que ses Américains ne soient pas très référencés. Le secteur intérieur estampillé Pro B a été renforcé en dernière minute par un international lituanien, Einaras Tubutis. Savo Vucevic et Antoine Eito restent les capitaines de bord, une assurance.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/en-france/lnb/688011/guide-betclic-elite-2023-24-chalon-sur-saone-retrouver-son-rang/
16 - Blois
Pour diverses raisons, l’ADA n’a pas pu conserver ses tauliers et entame un tout nouveau cycle. Mickaël Hay fait, comme souvent, le pari de la jeunesse, misant sur Milan Barbitch et Armel Traoré, avec un quatuor US mené par le scoreur Tobin Carberry et l’ancien prospect NBA Robert Woodard. Le banc français, très jeune, reste un peu faiblard au regard de la concurrence mais le club pourra se réadapter si besoin.
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17 - Le Portel
Mal en point financièrement, l’ESSM a vu partir tous ses meilleurs joueurs, dont sa perle Nadir Hifi. Le club a comme souvent fait de gros paris, entre étrangers sans grosses références et JFL arrivant directement de Pro B. Un Bastien Vautier ou un Digue Diawara devraient prouver qu’ils ont leur place à ce niveau. Éric Girard est là pour perpétuer le bail stelliste en première division.
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18 - Saint-Quentin
C’est la belle histoire de la saison passée, celle du petit qui n’a pas peur des gros. Désormais en Betclic Élite, le SQBB n’a pas vu ses moyens enfler démesurément, d’où un recrutement en forme de point d’interrogation. Le club compte sur la progression de ses jeunes, Melvin Ajinça et Mathis Dossou-Yovo en tête, sur l’art de coach Julien Mahé à tirer le meilleur de ses troupes et sur un meneur prometteur en sortie de NCAA, Tyger Campbell, pour réaliser l’exploit de se maintenir.
https://www.basketeurope.com/livenews-fr/en-france/lnb/690036/guide-betclic-elite-2023-24-saint-quentin-le-petit-qui-na-pas-peur-des-gros/
> Guide de la saison : mode d'emploi
> Notre podcast - présentation de la saison
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Photo : AS Monaco © Hervé Bellenger / LNB
