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Guide Betclic Élite 2024-25 – Bourg-en-Bresse : toujours plus haut ?

Après une saison riche en émotions conclue sur une première finale européenne, une demi-finale de Betclic Elite et la draft de Zaccharie Risacher, la JL Bourg va devoir digérer. Mais elle dispose toujours d'un effectif profond et de Frédéric Fauthoux à la baguette.

Hugo Benitez © Jacques Cormarèche

Soyons raisonnables en cette avant-saison 2024-2025 : il sera difficile pour la Jeu d’obtenir autant d’émotions que sur la saison qui vient de s’écouler. Pour la première fois de son histoire, Bourg-en-Bresse a atteint la finale de l’Eurocup et a confirmé quelques semaines plus tard avec une deuxième demi-finale d’affilée en Betclic Elite. Cerise sur le gâteau, Zaccharie Risacher a quitté l’Ain par la très grande porte en étant appelé en premier à la draft NBA, ce qui était tout bonnement impensable un an plus tôt. Une mise en valeur exceptionnelle pour le club phare d’une ville de seulement 40 000 habitants.

Cet incroyable exercice à 68 matches, dont la moitié à Ekinox, a boosté son budget, bouclé autour des 9 millions d’euros contre 7,35 de prévisionnel. Pour cette nouvelle année, les finances devraient revenir dans la courbe de progression habituelle entre 7,5 et 7,8 millions d’euros. Ce qui sécurise toujours la présence de la JL, unique représentant français dans l’antichambre de l’Euroleague cette saison, au sein du top 4 financier français. 

Du changement mais toujours de l’ambition

Il y a désormais à gérer le jour d’après. « Comme à chaque fois que nous faisons de très bonnes saisons, beaucoup de joueurs sont sollicités et nous avons du mal à les garder. On part souvent de zéro, mais les ambitions et l’exigence sont les mêmes, voire encore plus élevées », disait Frédéric Fauthoux en début de préparation au Progrès. Huit départs ont été enregistrés cet été dont ceux des internationaux tricolores Axel Julien et Bodian Massa - en plus de Zaccharie Risacher - mais aussi des Américains Isiaha Mike, Jeremy Morgan, Bryce Brown, JeQuan Lewis et E.J. Rowland. Autant de cadres à remplacer, ce qui n’est pas une mince affaire.

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