Après 20 ans de participation continue, l’Anadolu Efes a enfin soulevé le premier trophée de son histoire en Euroleague en mai dernier. L’équipe d’Ergin Ataman entame une nouvelle saison avec un effectif quasi inchangé tandis que l’autre club turc, Fenerbahçe, a fait du ménage à l’intersaison, à débuter par la nomination d’un nouveau coach : Sasa Djordjevic.
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Anadolu Efes Istanbul
Formation la plus dominante d’Europe ces trois dernières saisons, l’Anadolu Efes a concrétisé en remportant l’Euroleague pour la première fois de son histoire la saison dernière. Cet été, l’objectif pour la direction était simple : retenir le même noyau dur qui lui a permis d’être si performant. Ce fut quasiment le cas à 100 %, avec un seul changement au sein du roster, le départ du pivot Sertac Sanli remplacé par l’étoile montante Filip Petrusev, élu MVP de la Ligue Adriatique à seulement 21 ans.
Une stabilité exceptionnelle alors que le MVP de l’Euroleague Vasilije Micic ou le meneur Shane Larkin étaient annoncés sur le départ vers la NBA et l’Europe, ou encore les Français Adrien Moerman et Rodrigue Beaubois, tous deux en fin de contrat et ayant finalement prolongé. Des garanties permettant au coach Ergin Ataman, lui aussi prolongé jusqu’en 2023, de travailler sereinement pour viser à nouveau le titre et tenter un back-to-back inédit depuis celui réalisé par l’Olympiakos en 2012 et 2013.
13 joueurs en fin de contrat l’été prochain
Si l’équipe turque figure parmi les favoris à sa propre succession et qu’elle a fait le nécessaire pour garantir de la continuité, 13 joueurs seront en fin de contrat à la fin de la saison (tous sauf Beaubois et Balbay), dont certains avec des options (Micic, Dunston, Pleiss, Singleton). Autant dire que la deuxième équipe la plus vieille de l’exercice 2021-2022 derrière Milan (29,8 ans de moyenne) mais aussi la plus expérimentée de la compétition (avec 1 999 matches joués par son effectif avant le début de saison) risque d’être chamboulée l’été prochain. Et le seul jeune de l’équipe, Filip Petrusev, n’a signé qu’un an. On ne change pas une équipe qui gagne, l’Efes a suivi cette philosophie, mais n’a encore rien sécurisé pour la saison suivante.
Attention également à la mise en route – qui avait été délicate l’an dernier – avec trois déplacements sur ses quatre premiers matches, dont deux contre des équipes du Final Four, alors que l’équipe d’Ergin Ataman a montré un visage bien pâle en ouverture contre le Real Madrid (69-82). « Il vaut mieux être performant en fin de saison qu’en début », prévient toutefois le coach turc, à raison.
Le meilleur backcourt d’Europe
Sur le plan tactique, Ergin Ataman devrait continuer de tirer le meilleur de son groupe en laissant de la liberté à ses extérieurs, souvent associés au nombre de trois en même temps. Le duo Micic – Larkin suscite le débat sur sa place parmi les meilleurs backcourts de l’histoire de la C1. Les apports de Rodrigue Beaubois et Krunoslav Simon en complément offensif sont toujours appréciés tandis que le bulldog Dogus Balbay s’occupe de la pression défensive. Le toujours fiable James Anderson continue de s’épanouir dans un rôle de joker.
A l’intérieur, Chris Singleton et Adrien Moerman ont prouvé à de maintes reprises leur capacité à scorer et à prendre des rebonds. L’Efes dispose toujours de ses deux vétérans au poste 5 : Bryant Dunston, superactif des deux côtés du terrain et l’intimidant Tibor Pleiss (2,21 m). L’ajout de Filip Petrusev, qui dispose d’un arsenal offensif complet, sera une menace supplémentaire à l’intérieur. Cette équipe ne manque pratiquement de rien : danger sur le périmètre, présence dans la peinture, de grands défenseurs, meneurs naturels, joueurs capables de libérer des espaces sans ballon… Bref, une équipe complémentaire et interchangeable.
Mouvements de l’intersaison
Arrivées : Filip Petrusev (Mega Bemax, Serbie, 2022)
Départs : Sertac Sanli (Barcelone, Espagne), Dzanan Musa (Breogan, Espagne)
Sous contrat : Shane Larkin (2022), Dogus Balbay (2023), Erten Gazi (2022), Vasilije Micic (prolongé jusqu’en 2022+1+1), Rodrigue Beaubois (prolongé jusqu’en 2023), Bugrahan Tuncer (2022), Krunoslav Simon (2022), James Anderson (prolongé jusqu’en 2022), Chris Singleton (2022+1), Adrien Moerman (prolongé jusqu’en 2022), Tolga Gecim (2022), Yigitcan Saybir (prolongé jusqu’en 2022), Bryant Duntson (2022+1), Tibor Pleiss (2022+1), Ergin Ataman (coach, prolongé jusqu’en 2023)
Effectif 2021-2022
Meneurs : Shane Larkin (1,82 m, 29 ans), Dogus Balbay (1,85 m, 32 ans), Erten Gazi (1,90 m, 24 ans)
Arrières : Vasilije Micic (1,96 m, 27 ans), Rodrigue Beaubois (1,90 m, 33 ans), Bugrahan Tuncer (1,93 m, 28 ans)
Ailiers : Krunoslav Simon (1,97 m, 36 ans), James Anderson (1,98 m, 32 ans), Tolga Gecim (2,06 m, 25 ans)
Ailiers-forts : Chris Singleton (2,06 m, 32 ans), Adrien Moerman (2,02 m, 33 ans), Yigitcan Saybir (2,03 m, 22 ans)
Pivots : Filip Petrusev (2,11 m, 21 ans), Bryant Duntson (2,03 m, 35 ans), Tibor Pleiss (2,21 m, 32 ans)
Coach : Ergin Ataman (55 ans)
Assistants : Tomislav Mijatovic, Yakup Sekizkok, Cenk Yildirim
Le joueur à suivre : Vasilije Micic
Stats Euroleague 2020-2021 : 16,7 points, 4,9 passes décisives, 2,6 rebonds en 30 minutes (40 matches)
L’Europe peut remercier Sam Presti, le general manager du Oklahoma City Thunder, qui a travaillé pour ramener le Serbe en NBA. Pendant un temps, il semblait presque inévitable que le basket européen perde encore un autre grand nom au profit de la NBA, après Facundo Campazzo, Gabriel Deck et Luca Vildoza l’an dernier ou encore Nicolo Melli, Milos Teodosic, Bogdan Bogdanovic et même Luka Doncic les années précédentes. Et pourtant, Vasilije Micic a déjoué les pronostics pour rempiler chez le champion d’Europe, après avoir tout gagné l’an dernier (MVP de la saison régulière, du Final Four et doublé Euroleague-championnat). A 27 ans, l’ancien du Zalgiris Kaunas et du Bayern Munich dispose tout de même d’une clause lui permettant de rejoindre les Etats-Unis l’été prochain. D’ici là, l’arrière continuera de lire les défenses européennes avec son oeil supersonique pour tenter de faire le plus dur : répéter une performance unique.
Le pronostic : 4e de la saison régulière
L’ajout de Filip Petrusev permettra-t-il à l’Anadolu Efes de passer un nouveau cap ? Ce groupe, ô combien talentueux mais aussi vieillissant, peut-il faire le doublé ? Comment le club va-t-il préparer la saison suivante pendant l’exercice en cours ? La formation turque figure parmi les favoris à sa propre succession mais la plupart des concurrents directs se sont également renforcés pendant l’été tandis qu’un top 6 se dégage assez nettement. La saison dernière nous rappelle que l’Anadolu est monté en puissance en milieu d’exercice. Il n’est pas à exclure qu’un tel scénario se reproduise.
La preview d’Upset
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Fenerbahçe Beko Istanbul
Après sept années au club, le coach légendaire Zeljko Obradovic a fait ses bagages l’été dernier et a été remplacé par Igor Kokoskov. Avec un budget sévèrement réduit, passant de 31 à 19 millions d’euros, du fait de la pandémie mondiale, le Serbe a dû composer avec des moyens réduits et a bataillé pour qualifier l’équipe en playoffs. Cela n’a pas suffit pour éviter le coup de balai infligé par le CSKA Moscou (0-3) tandis que plusieurs joueurs et membres du staff ont loupé le déplacement en Russie pour des cas de Covid, au milieu des blessures…
Décidément, Fenerbahçe a connu une saison de montagnes russes au cours de la première année de l’ère post-Obradovic. Et le départ de son nouveau coach vers la NBA (assistant coach des Dallas Mavericks) a entraîné cet été une nouvelle nomination sur le banc. Les dirigeants stambouliotes ont choisi Sasa Djordjevic, ancien sélectionneur de l’équipe nationale de Serbie (2013-2019) également passé par le Panathinaïkos, le Bayern Munich et dernièrement aperçu du côté de la Virtus Bologne, avec qui il a remporté le titre de champion d’Italie en 2021.
Nouveau départ
C’est ainsi que débute le grand chantier de l’intersaison de Fenerbahçe, qui a d’abord décidé de faire le ménage dans son effectif. Pas moins de huit départs sont à signaler, tous ayant réalisé une saison moyenne sans parvenir à aider le trio De Colo – Vesely – Guduric. L’expérimenté Lorenzo Brown a quitté le navire pour l’UNICS Kazan, tout comme Edgaras Ulanovas (Zalgiris), Kyle O’Quinn (Paris), Jarell Eddie (Strasbourg), Ali Muhammed (Bobby Dixon) ou encore les peu responsabilisés Alex Perez, Kenan Sipahi et Berkay Candan.
On ne connait pas encore le budget du club turc pour la saison en cours. Mais, à analyser les arrivées pour compenser les départs, il est fort à parier qu’il a repris des couleurs. Trois joueurs majeurs des dernières saisons d’Euroleague ont renforcé l’équipe : le duo de Baskonia Pierria Henry – Achille Polonara mais aussi Devin Booker (ex-Khimki). Des ajouts de compléments très intéressants sont à noter : l’ancien NBAer Marial Shayok, l’espoir turc passé par la Summer League cet été Sehmus Hazer ou encore le référencé Ismet Akpinar ou le polyvalent Metecan Birsen. Tout en convainquant Nando De Colo de faire jouer son option pour la saison. Avec un nouvel entraîneur et un lot de nouvelles recrues talentueuses, cela ressemble à un nouveau départ. Cette équipe toute nouvelle doit apprendre à jouer ensemble mais souhaite renouer avec le top 4, et s’en est donné les moyens.
Du talent sur toutes les lignes
L’attaque du Fener continuera d’être propulsée par Nando De Colo, sans doute la plus grande arme offensive de l’Euroleague au cours de la dernière décennie. La gestion du tempo sera attribuée à Pierria Henry, deuxième meilleur passeur de la saison dernière avec Baskonia (7,3 de moyenne). Les deux seront épaulés par Marko Guduric, grand artisan du retour de Fenerbahçe au premier plan lors de la saison dernière. Autre venue prometteuse : celle de Marial Shayok (18,9 points, 6,9 rebonds et 4,2 passes décisives en 12 matches de championnat turc l’an dernier), impatient de faire ses preuves à un niveau supérieur. Ismet Akpinar, Melih Mahmutoglu et Sehmus Hazer complèteront la ligne arrière.
De la même manière que De Colo assure une présence fiable à l’extérieur, il en va de même avec Jan Vesely dans la peinture. Deux nouveaux visages aideront grandement le Tchèque cette saison, à commencer par Achille Polonara. L’Italien est un shooteur d’élite mais aussi le 3e au rebond défensif et le 5e aux contres. Le puissant Devin Booker aura également de l’importance en rotation de Jan Vesely. Autre joueur clé : le complet et énergique Dyshawn Pierre, troisième évaluation de la saison dernière. Avec Danilo Barthel, Tarik Biberovic, Ahmet Duverioglu et Metecan Birsen, la taille et la puissance ne manqueront pas dans les rangs de Fenerbahçe.
Mouvements de l’intersaison
Arrivées : Pierria Henry (Baskonia, Espagne, 2022+1), Ismet Akpinar (Bahcesehir, 2022+1), Sehmus Hazer (Besiktas, Turquie, 2024), Marial Shayok (Bursaspor, Turquie, 2022+1), Metecan Birsen (Pinar Karsiyaka, 2023+1), Achille Polonara (Baskonia, 2023+1), Devin Booker (Khimki Moscou, Russie, 2023), Sasa Djordjevic (2024).
Départs : Igor Kokoskov (coach assistant Dallas Mavericks), Ali Muhammed, Lorenzo Brown (UNICS Kazan, Russie), Edgaras Ulanovas (Zalgiris Kaunas, Lituanie), Jarell Eddie (Strasbourg), Kyle O’Quinn (Paris Basketball), Alex Perez (Turk Telekom, Turquie), Kenan Sipahi (Saragosse, Espagne), Berkay Candan (Bahçeşehir, Turquie).
Sous contrat : Nando De Colo (2022), Marko Guduric (2023), Melih Mahmutoglu (2022), Dyshawn Pierre (2023+1), Danilo Barthel (2022), Tarik Biberovic (2022), Jan Vesely (2022), Ahmet Duverioglu (2022).
Effectif 2021-2022
Meneurs : Pierria Henry (1,93 m, 28 ans), Ismet Akpinar (1,93 m, 26 ans)
Arrières : Nando De Colo (1,96 m, 34 ans), Marko Guduric (1,96 m, 26 ans), Sehmus Hazer (1,93 m, 22 ans), Melih Mahmutoglu (1,91 m, 31 ans)
Ailiers : Dyshawn Pierre (1,98 m, 28 ans), Marial Shayok (1,96 m, 26 ans), Tarik Biberovic (2,01 m, 20 ans)
Ailiers-forts : Achille Polonara (2,02 m, 30 ans), Danilo Barthel (2,08 m, 30 ans), Metecan Birsen (2,05 m, 26 ans)
Pivots : Jan Vesely (2,13 m, 31 ans), Devin Booker (2,05 m, 30 ans), Ahmet Duverioglu (2,09 m, 28 ans)
Coach : Sasa Djordjevic (54 ans)
Assistants : Goran Bjedov, Rado Trifunovic, Serhan Aydanarig, Berkay Oguz, Alp Timuçin Yeter
Le joueur à suivre : Nando De Colo
Statistiques Euroleague 2020-2021 : 15,8 points, 3,9 passes décisives, 3,2 rebonds en 27 minutes (32 matches)
Leader de l’équipe de France médaillée d’argent à Tokyo, Nando De Colo le sera encore cette année avec Fenerbahçe où il va entamer sa troisième saison. A 34 ans, le Nordiste sera toujours le maître à jouer même si son rôle sera forcément différent du fait de l’arrivée d’un nouveau coach, Sasa Djordjevic, et surtout d’un nouveau meneur, Pierria Henry, qui voit d’ailleurs en lui un mentor. Troisième meilleur scoreur de l’histoire de l’Euroleague (3 583 points en 225 matches) avec la meilleure moyenne de points du top 10, il n’est pas si loin que ça de Juan Carlos Navarro (4 152) et Vassilis Spanoulis (4 455). Année après année, il donne l’impression que tout est facile en étant capable de marquer plus de 15 points de moyenne tout en shootant à plus de 90 % aux lancers francs sans jamais forcer, comme c’est le cas depuis 2014. Mieux entouré que la saison précédente (Vesely, Polonara, Henry, Pierre, Booker, Shayok), Nando De Colo veut retrouver les sommets européens en 2022, en club comme chez les Bleus.
Le pronostic : 6e de la saison régulière
Sasa Djordjevic, ancien joueur légendaire surnommé « la main de Dieu », parviendra-t-il à magnifier un nouveau groupe qui a connu une intersaison mouvementée ? Après avoir raté les playoffs la saison dernière – mettant fin à une série de cinq apparitions consécutives au Final Four – Fenerbahçe espère retrouver les sommets. Entre les nouvelles recrues et le quatuor De Colo – Vesely – Guduric – Pierre, la formation turque a tout le potentiel pour se battre pour le titre, même si le top 6 est très relevé. La rotation semble plus équilibrée à l’extérieur et les ajouts de l’été devraient régler les problèmes récurrents au rebond et en défense. En ouverture, le Fener a été maladroit mais a maintenu l’Etoile Rouge à 57 points. Une première indication de l’instinct de combat d’un groupe qui doit encore apprendre à se connaître mais qui, une fois lancé, risque de faire très mal.
La preview d’Upset
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Les pronostics de Basket Europe – Euroleague
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Anadolu Efes Istanbul
Formation la plus dominante d’Europe ces trois dernières saisons, l’Anadolu Efes a concrétisé en remportant l’Euroleague pour la première fois de son histoire la saison dernière. Cet été, l’objectif pour la direction était simple : retenir le même noyau dur qui lui a permis d’être si performant. Ce fut quasiment le cas à 100 %, avec un seul changement au sein du roster, le départ du pivot Sertac Sanli remplacé par l’étoile montante Filip Petrusev, élu MVP de la Ligue Adriatique à seulement 21 ans.
Une stabilité exceptionnelle alors que le MVP de l’Euroleague Vasilije Micic ou le meneur Shane Larkin étaient annoncés sur le départ vers la NBA et l’Europe, ou encore les Français Adrien Moerman et Rodrigue Beaubois, tous deux en fin de contrat et ayant finalement prolongé. Des garanties permettant au coach Ergin Ataman, lui aussi prolongé jusqu’en 2023, de travailler sereinement pour viser à nouveau le titre et tenter un back-to-back inédit depuis celui réalisé par l’Olympiakos en 2012 et 2013.
13 joueurs en fin de contrat l’été prochain
Si l’équipe turque figure parmi les favoris à sa propre succession et qu’elle a fait le nécessaire pour garantir de la continuité, 13 joueurs seront en fin de contrat à la fin de la saison (tous sauf Beaubois et Balbay), dont certains avec des options (Micic, Dunston, Pleiss, Singleton). Autant dire que la deuxième équipe la plus vieille de l’exercice 2021-2022 derrière Milan (29,8 ans de moyenne) mais aussi la plus expérimentée de la compétition (avec 1 999 matches joués par son effectif avant le début de saison) risque d’être chamboulée l’été prochain. Et le seul jeune de l’équipe, Filip Petrusev, n’a signé qu’un an. On ne change pas une équipe qui gagne, l’Efes a suivi cette philosophie, mais n’a encore rien sécurisé pour la saison suivante.
Attention également à la mise en route – qui avait été délicate l’an dernier – avec trois déplacements sur ses quatre premiers matches, dont deux contre des équipes du Final Four, alors que l’équipe d’Ergin Ataman a montré un visage bien pâle en ouverture contre le Real Madrid (69-82). « Il vaut mieux être performant en fin de saison qu’en début », prévient toutefois le coach turc, à raison.
Le meilleur backcourt d’Europe
Sur le plan tactique, Ergin Ataman devrait continuer de tirer le meilleur de son groupe en laissant de la liberté à ses extérieurs, souvent associés au nombre de trois en même temps. Le duo Micic – Larkin suscite le débat sur sa place parmi les meilleurs backcourts de l’histoire de la C1. Les apports de Rodrigue Beaubois et Krunoslav Simon en complément offensif sont toujours appréciés tandis que le bulldog Dogus Balbay s’occupe de la pression défensive. Le toujours fiable James Anderson continue de s’épanouir dans un rôle de joker.
A l’intérieur, Chris Singleton et Adrien Moerman ont prouvé à de maintes reprises leur capacité à scorer et à prendre des rebonds. L’Efes dispose toujours de ses deux vétérans au poste 5 : Bryant Dunston, superactif des deux côtés du terrain et l’intimidant Tibor Pleiss (2,21 m). L’ajout de…
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Photo d’ouverture : Nando De Colo (Euroleague)