Outre Barcelone et le Real Madrid, deux autres prétendants espagnols vont se battre pour une place aux playoffs : Valence et Baskonia Vitoria. Deux équipes qui ont changé de coach à l’intersaison mais qui ont souhaité conserver une majorité de ses éléments pour atteindre ses objectifs.
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Baskonia
C’est avec un nouveau coach sur son banc que Cazoo Baskonia attaque sa rentrée. Exit Neven Spahija et son court passage de moins d’un an, et bienvenue à Joan Penarroya, ancien entraîneur de Valence. Ce dernier a réussi à atteindre la 3e place du championnat espagnol mais s’est fait éliminer en quart de finale des playoffs par… Baskonia. L’ancien joueur et tacticien veut construire « une équipe dynamique et agressive », a-t-il assuré en présaison. Vainqueur de son premier match de Liga Endesa avec sa nouvelle équipe contre Malaga, il débute de la meilleure des manières son aventure à Vitoria.
La tâche reste rude pour Joan Penarroya. Son effectif est limité dans sa rotation avec beaucoup de joueurs inexpérimentés au plus haut niveau européen. La statistique la plus frappante : 427 matches d’Euroleague joués en cumulant tous les joueurs de son effectif, soit l’équipe la moins avertie en C1 de la saison en cours. Ses trois recrues américaines n’ont encore jamais évolué en Euroleague. Quand bien même l’arrière Darius Thompson a tout d’un très bon finisseur, beaucoup d’interrogations persistent autour du niveau de l’équipe au plus haut niveau européen.
Un nouveau départ
Malgré sa neuvième place au classement l’an passé, Vitoria sort d’une saison très irrégulière en Euroleague, et cela ne devrait pas aller en s’arrangeant. Baskonia a perdu des joueurs importants de son collectif, à débuter par Simone Fontecchio (11 points en 2021-22), parti s’essayer en NBA, au Jazz d’Utah. Puis son meilleur marqueur de la saison, Wade Baldwin (14,1 points), a décidé de changer d’air pour la quatrième fois en quatre années en C1, direction Tel Aviv. Ces deux départs sont significatifs et auront à coup sûr de l’influence sur les résultats des basques dans la durée. Car, l’équipe de Vitoria en a pris l’habitude, faire bonne figure en championnat et en ligue européenne n’est jamais simple.
L’an passé, Saski Baskonia n’était pas loin d’être la moins bonne défense de la ligue avec 78,8 points encaissés pour seulement 74,8 points marqués en moyenne par rencontre. D’un côté comme de l’autre du terrain, le collectif devra progresser, être plus impactant face aux défenses d’Euroleague et se montrer davantage solide dans la protection du cercle. Ils possèdent un peu plus de taille pour arriver à cette fin, avec l’arrivée de Maik Kotsar à l’intersaison. Par ailleurs, le meneur Markus Howard débarque en Europe depuis la NBA avec une grosse énergie et des qualités intrinsèques évidentes, dont au shoot extérieur.
« Jeunes et motivés »
Joan Penarroya ne sera pas là pour faire de la garderie. N’en déplaise à un effectif très jeune, les ambitions de Baskonia ne seront pas revues à la baisse. « L’enthousiasme » était déjà présent lors du media day d’un effectif qui doit « encore apprendre à mieux se connaître« . Une équipe jeune et qui a perdu ses pièces maîtresses, c’est aussi voir plus facilement se modifier la hiérarchie du groupe au cours d’une saison. Il ne sera pas surprenant de voir des joueurs dépasser les promesses fixées en eux.
Arturs Kurucs (21 ans), Sander Raieste (22 ans) et Tadas Sedekerskis (23 ans) ont une carte à jouer. Tous trois étaient déjà présents l’an dernier. La période de découverte est terminée, place à celle de la révélation. “Je suis très bien préparé et impatient de débuter”, a prévenu le joueur lituanien, le dernier des trois cités. Habitué au poste 3, il sait qu’il dépannera à la demande de son coach au poste 4. À moins d’une semaine de la reprise, les bookmakers classent Baskonia – dont c’est tout de même la 23e participation consécutive en C1 – à la 13e position. La jeunesse peut-elle faire mentir les pronostics ?
Les résultats des cinq dernières saisons
Saison | Coupe d’Europe | Bilan / Rang | Playoffs | Top scoreur | Championnat local |
2017-18 | Euroleague | 16-14 / 7e | Quart de finaliste | Tornike Shengelia (13,7) | Finaliste |
2018-19 | Euroleague | 15-15 / 8e | Quart de finaliste | Vincent Poirier (11,9) | Quart de finaliste |
2019-20 | Euroleague | 12-16 / 13e | (Covid-19) | Tornike Shengelia (15,9) | Champion |
2020-21 | Euroleague | 18-16 / 10e | – | Rokas Giedraitis (12,7) | Quart de finaliste |
2021-22 | Euroleague | 12-16 / 9e | – | Wade Baldwin (14,1) | Demi-finaliste |
Les changements de l’intersaison
Saison 2022-23
Arrivées : Markus Howard (Denver/NBA, 2024), Daulton Hommes (Birmingham/G-League, 2024), Maik Kotsar (Hambourg, 2024), Joan Pennaroya (Valence, coach, 2024), Darius Thompson (Lokomotiv Kuban, 2024), Dani Diez (San Pablo Burgos)
Sous contrat : Sander Raieste (2024), Tadas Sedekerskis (prolongation, 2024), Steven Enoch (2023), Rokas Giedraitis (2023), Arturs Kurucs (2023), Matt Costello (2025), Vanja Marinkovic (2024)
Départs : Simone Fontecchio (Utah Jazz/NBA), Wade Baldwin (Maccabi Tel Aviv), Alec Peters (Olympiakos), Yannick Wetzell (Alba Berlin), Jayson Granger (Reyer Venise), Neven Spahija (coach), Alejandro Barrera (San Pablo Burgos), Ondrej Hanzlik (prêt, Gérone), Pavel Savkov (prêt, Fuenlabrada), Miguel Gonzalez (prêt, Lleida)
Effectif
Meneurs : Markus Howard, Arturs Kurucs
Arrières : Darius Thompson, Vanja Marinkovic, Sander Raieste
Ailiers : Rokas Giedraitis, Tadas Sedekerskis, Dani Diez
Ailiers-forts : Matt Costello, Daulton Hommes
Pivots : Steven Enoch, Maik Kotsar
Staff sportif
Coach : Joan Penarroya
Assistants : Alex Formento, David Gil, Xabi Aspe
Front office
Président/Propriétaire : José Antonio Querejeta
Finances
Budget 2021-22 : 15 millions d’euros (brut)
Masse salariale 2021-22 : 9,6 millions d’euros (brut)
Salle : Fernando Buesa Arena Vitoria-Gasteiz (15 716 places)
Trois joueurs à suivre
Rokas Giedraitis (2,00 m, 30 ans)
Stats Euroleague 2021-2022 : 11,1 points à 45,9 % aux tirs (dont 39,8 % à trois-points), 3,2 rebonds, 1,3 passe décisive et 1 interception pour 10,9 d’évaluation en 28 minutes (29 matches)
“L’objectif n’a pas changé, ce sont les playoffs de l’Euroleague”, ce sont les mots ambitieux de Rokas Giedraitis lors du media day de Saski Baskonia. À 30 ans et après deux saisons au club, l’ailier lituanien est désormais un cadre d’expérience au sein de l’effectif espagnol. Joueur le plus âgé de l’équipe, il a pris le capitanat. L’ancien joueur de l’Alba Berlin est actuellement en pleine négociation pour rempiler à Vitoria. Il a le profil type du joueur de basket polyvalent, intelligent et surtout très bon au shoot longue distance. C’est sa force principale. Il sort d’un EuroBasket frustrant avec la Lituanie, où son rôle était assez mineur (3 points et 1,8 rebond de moyenne en 15 minutes de jeu).
https://youtu.be/GvAHKLVyrQA
Steven Enoch (2,08 m, 25 ans)
Stats Euroleague 2021-2022 : 9,5 points à 55 % aux tirs (dont 37,5 % à trois-points), 5,6 rebonds, 0,8 passe décisive et 0,4 contre pour 11,6 d’évaluation en 20 minutes (32 matches)
À l’image de l’effectif, Steven Enoch ne possède pas une longue expérience en Euroleague. Cet intérieur jeune a besoin d’apprendre au plus haut niveau face à des pivots plus malins. Pour autant, Steven Enoch est déjà un joueur ultra mobile, puissant et bon sur le jeu posté. Face à des postes 4 ou des 5 de moindre taille, il peut prendre l’avantage facilement. Efficace en attaque, il compte mettre à profit ses qualités athlétiques des deux côtés du terrain : “Je peux me convertir en grand défenseur”, a-t-il assuré à la rentrée 2022. C’est un joueur dont la progression est claire. Il devrait être un pilier important pour Baskonia cette saison.
https://youtu.be/CM_WUGBKaEQ
Maik Kotsar (2,11 m, 25 ans)
Stats Eurocup 2021-22 : 13,4 points à 60,4 % aux tirs, 6,6 rebonds, 1,4 passe décisive et 1,2 interception pour 17,1 d’évaluation en 27 minutes (16 matches)
Formé pendant quatre ans aux Etats-Unis à l’Université de South Carolina, l’Estonien est revenu en Europe en 2020 pour lancer sa carrière professionnelle. Maik Kotsar a assuré au scoring l’an passé dans le championnat allemand comme en Eurocup. À l’EuroBasket, il a poursuivi sur sa lancée en inscrivant 12,2 points pour 5,6 rebonds de moyenne sur les cinq matches de la compétition de la sélection estonienne. Le joueur va vivre sa première expérience en Euroleague. Comme beaucoup d’intérieurs “modernes”, ce gaucher est doté d’un bon shoot à mi-distance et sait très bien l’exploiter en pick-and-pop. À 25 ans, c’est encore un profil à développer, qui intrigue et passionne.
Valence
Trop fort pour l’Eurocup, pas assez pour décrocher les playoffs de l’Euroleague… Valence a une sacrée tendance à faire l’ascenseur ces dernières saisons dans les coupes d’Europe en ayant remporté trois fois la C2 depuis 2010 et n’étant dans le même temps pas retourné aux playoffs de l’Euroleague depuis 2011 nonobstant quatre tentatives et une neuvième place en 2021, malgré un super bilan (19-15). Après une saison frustrante en Eurocup (14-6, bourreau des Metropolitans en quarts mais défaite en demie contre la Virtus Bologne, futur vainqueur), l’équipe espagnole a été de nouveau invitée par ECA mais elle ne sera en principe retenue pour l’exercice suivant qu’en cas de playoffs. Ascenseur, attention ascenseur.
Sur son banc, Valencia a remplacé Joan Penarroya par le champion du monde 2006 Alex Mumbru, qui sort de quatre premières saisons de coaching prometteuses à Bilbao, où il avait passé les neuf dernières années de sa carrière. Et à la lecture de son effectif, on se dit que son équipe a de sérieux atouts pour se mêler à la lutte au top 8. Il n’y a certes plus de Mike Tobey ni de Louis Labeyrie, parti… en Russie. Mais c’est peu ou prou tout ce qu’il y a à noter au rayon des départs, ce qui garantit une stabilité intéressante (Prepelic, Dubljevic, Claver, les champion d’Europe Lopez-Arostegui et Pradilla, Van Rossom sont toujours là) tandis qu’une poignée de joueurs prometteurs ont rejoint l’aventure.
Chris Jones en chef de file
Ultra convoité à l’intersaison – y compris par les plus grosses écuries d’Euroleague – après sa saison flamboyante à l’ASVEL, le meneur Chris Jones a choisi Valence où il aura les clés du camion. « J’ai choisi ce projet car c’est celui qui me semblait le plus me mettre en valeur », a-t-il exprimé en présaison. Après une excellente saison en BCL, l’ancien arrière de Ludwigsbourg Jonah Radebaugh est une autre prise très intéressante pour le club espagnol.
Les dirigeants ont également été intelligents en engageant deux Américains prometteurs en Liga Endesa, Kyle Alexander (Fuenlabrada) et James Webb (Murcie), qui n’auront pas de problèmes d’adaptation en Espagne mais qui découvriront le plus haut niveau européen.
Martin Hermannsson va manquer la moitié de la saison
L’incertitude du recrutement se nomme Jared Harper, qui a terminé la saison dernière en NBA avec les Pelicans, et qui devrait apporter du scoring et de la percussion, sachant que l’Islandais Martin Hermannsson ne sera pas de retour de sa blessure au ligament croisé du genou gauche a minima avant le mois de décembre, soit la deuxième partie de saison d’Euroleague.
Un mélange de jeunesse et d’expérience sur la zone arrière, donc, et du talent dans la peinture. Alex Mumbru, habitué de l’Euroleague quand il était joueur, doit désormais prouver qu’il est un entraîneur de top niveau européen. La continuité sera un atout, mais faire en sorte que tout le monde adhère à son nouveau système est un vrai challenge.
Les résultats des cinq dernières saisons
Saison | Coupe d’Europe | Bilan / Rang | Playoffs | Top scoreur | Championnat local |
2017-18 | Euroleague | 12-18 / 11e | – | Erick Green (14,4) | Quart de finaliste |
2018-19 | Eurocup | 14-2 / 1er | Champion | Matt Thomas (12,7) | Demi-finaliste |
2019-20 | Euroleague | 12-16 / 10e | (Covid-19) | Bojan Dubljevic (14,2) | Demi-finaliste |
2020-21 | Euroleague | 19-15 / 9e | – | Klemen Prepelic (12,1) | Demi-finaliste |
2021-22 | Eurocup | 14-6 / 4e | Quart de finaliste | Klemen Prepelic (14,2) | Quart de finaliste |
Les changements de l’intersaison
Arrivées : Chris Jones (ASVEL, 2023), Jonah Radebaugh (Ludwigsburg, 2024), James Webb (Murcie, 2024), Kyle Alexander (Fuenlabrada, 2023), Alex Mumbru (coach, Bilbao, 2025), Jared Harper (New Orleans, 2023)
Sous contrat : Victor Claver (2024), Josep Puerto (2025), Klemen Prepelic (2023, prolongation), Jaime Pradilla (2024), Xabi Lopez-Arostegui (2025), Sam Van Rossom (prolongation, 2023), Bojan Dubljevic (2023+1), Jasiel Rivero (2023), Martin Hermannsson (prolongation, 2024, blessé)
Départs : Mike Tobey (Barcelone), Louis Labeyrie (UNICS Kazan), Guillem Ferrando, Nenad Dimitrijevic (UNICS Kazan, prêt)
Saison 2022-23
Effectif
Meneurs : Chris Jones, Jared Harper, Sam Van Rossom, Martin Hermannsson (blessé)
Arrières : Klemen Prepelic, Jonah Radebaugh
Ailiers : Victor Claver, Xabi Lopez-Arostegui, Josep Puerto
Ailiers-forts : Jasiel Rivero, Jaime Pradilla, James Webb
Pivots : Bojan Dubljevic, Kyle Alexander
Staff sportif
Entraîneur : Alex Mumbru
Assistants : Juan Maroto, Fernando San Emeterio, Javier Vilaplana
Préparateur physique : Manuel Capdevila
Front office
Propriétaire : Juan Roig
Président : Vicent Sola Sanz
Directeur général : Enric Carbonell
Président d’honneur : Paco Raga
Directeur sportif : Cechu Mulero
Finances
Budget 2021-22 : 21,8 millions d’euros (brut)
Masse salariale 2021-22 : 12,3 millions d’euros (brut)
Salle : Pavelló Municipal Font de Sant Lluís (9 000 places)
Trois joueurs à suivre
Chris Jones (1,89 m, 29 ans)
Stats Euroleague 2021-22 : 13,1 points à 49,8 % aux tirs (dont 39 % à trois-points), 3,6 passes décisives, 3,2 rebonds et 1,5 interception pour 14 d’évaluation en 28 minutes (31 matches)
L’ASVEL et le championnat de France ont eu l’opportunité d’en profiter durant un an. Chris Jones exporte désormais ses talents en Espagne et prend la mène de Valencia. Combo-guard technique, Chris Jones a le sens du panier. Partout où il passe, il apporte sa générosité et beaucoup d’agressivité avec et sans ballon. Fort en un-contre-un, cet américain – et Arménien depuis cet été… – est une arme dangereuse pour tout collectif qui le possède. À 29 ans, le scoreur va vivre sa troisième saison d’Euroleague. La saison passée était celle de la révélation. La 2022-23 sera celle de la confirmation pour porter Valence le plus haut possible pour son retour dans l’élite européenne.
Klemen Prepelic (1,92 m, 29 ans)
Stats Eurocup 2021-22 : 14,2 points à 35,6 % aux tirs (dont 33,3 % à trois-points), 2,9 rebonds, 1,1 passe décisive et 0,3 interception pour 8,5 d’évaluation en 23 minutes (14 matches)
Le Slovène a-t-il encore besoin d’être présenté au public français ? Deux ans déjà que l’ancien de Limoges et Levallois évolue sous les couleurs de Valence. Attaquant malin, le combo guard use de son intelligence de jeu et de son bon tir extérieur pour remporter ses duels, perdus d’avance sur le plan athlétique. À 29 ans, Klemen Prepelic est un soldat d’équipe. Il a sillonné les ligues européennes, moins l’Euroleague, mais apportera toute son énergie dans une année chargée pour Valencia. De retour de blessure au bras gauche après une saison stoppée au mois de mars, il est apparu bien en forme lors de l’EuroBasket en septembre dernier (8,9 points de moyenne en sept matches).
https://youtu.be/xo4VhdfLDiU
Kyle Alexander (2,12 m, 25 ans)
Stats Liga Endesa 2021-22 : 9,8 points à 60,7 % aux tirs (dont 34,6 % à trois-points), 5,0 rebonds, 0,7 passe décisive et 1,5 contre pour 12,8 d’évaluation en 22 minutes (33 matches)
Kyle Alexander est un joueur à fort potentiel, spectaculaire et polyvalent qui pourrait aisément grimper les échelons en Europe. Il est encore un peu brut de décoffrage en attaque, notamment dans les post-ups et les tirs à mi-distance. Défensivement, c’est un athlète qui se montre dissuasif proche comme loin du cercle grâce sa forte mobilité. Cette saison, le pivot canadien va connaître sa première en Euroleague, après un exercice très réussi sur le plan individuel en Espagne. S’il n’y a pas de grand doute quant à son adaptation, c’est un pari intéressant que réalise Valencia pour seconder Bojan Dubljevic dans sa raquette.
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Baskonia
C’est avec un nouveau coach sur son banc que Cazoo Baskonia attaque sa rentrée. Exit Neven Spahija et son court passage de moins d’un an, et bienvenue à Joan Penarroya, ancien entraîneur de Valence. Ce dernier a réussi à atteindre la 3e place du championnat espagnol mais s’est fait éliminer en quart de finale des playoffs par… Baskonia. L’ancien joueur et tacticien veut construire « une équipe dynamique et agressive », a-t-il assuré en présaison. Vainqueur de son premier match de Liga Endesa avec sa nouvelle équipe contre Malaga, il débute de la meilleure des manières son aventure à Vitoria.
La tâche reste rude pour Joan Penarroya. Son effectif est limité dans sa rotation avec beaucoup de joueurs inexpérimentés au plus haut niveau européen. La statistique la plus frappante : 427 matches d’Euroleague joués en cumulant tous les joueurs de son effectif, soit l’équipe la moins avertie en C1 de la saison en cours. Ses trois recrues américaines n’ont jamais…
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Photo : Valence