Photo d’ouverture : Brandon Brown (Photo : Metropolitans 92)
Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Elite. Nous continuons la série avec les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI
Prétendants au haut de tableau de Jeep Élite à l’inauguration de la saison 2019-20, les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois ont rapidement démontré que leurs ambitions étaient justifiées : l’équipe de Freddy Fauthoux a démarré l’exercice par 8 victoires consécutives. Par la suite, hormis un gros trou d’air en décembre – quatre défaites consécutives, face notamment à Villeurbanne, Monaco et Dijon, soit les trois premiers du classement –, le club a montré de belles choses, terminant en 4e position avec un bilan de 18 victoires pour 7 défaites. Avec en point d’orgue une attaque pétaradante (90,0 points par match, la meilleure du championnat) portée par un quintette non-JFL des plus actifs : Vitalis Chikoko – Brianté Weber – Jamel Artis – Rob Gray – Donta Smith.
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La saison des « Metros » s’est donc passée presque comme dans un rêve. Ce qui n’a pas été le cas de l’intersaison. Premier coup de théâtre fin avril avec la démission du président Boris Diaw, qui n’a visiblement pas réussi à s’entendre avec certains membres du directoire du club. Il a depuis été remplacé par Alain Bouvard à la tête des Metropolitans 92. Le second choc est intervenu un mois plus tard, lorsque « le Petitou », Freddy Fauthoux, a annoncé renoncer à son poste d’entraîneur principal, malgré une année de contrat restant à courir, pour rejoindre LDLC Asvel en tant que « entraîneur associé » de T.J. Parker !
Une fois ces remous apaisés, le manager général Alain Weisz a pu s’attacher à peaufiner son recrutement, sachant que tous les joueurs étrangers, hormis Vitalis Chikoko et Rob Gray, ainsi qu’Ivan Février et Lorenzo Thirouard-Samson (parti s’aguerrir en Pro B à Lille) quittaient le club. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France a commencé par recruter une tête bien connue dans nos contrées pour remplacer Fauthoux avec Jurij Zdovc. Le sanguin coach slovène aura sous ses ordres une équipe profondément remaniée, où ne restent que David Michineau, Bastien Pinault, Rob Gray, Maxime Roos et Vitalis Chikoko. Pour les épauler, les Metropolitans 92 ont procédé à un recrutement de haut niveau avec le meneur Brandon Brown, les ailiers Anthony Brown et Lahaou Konaté (venu se relancer en France après son expérience mitigée en Espagne), l’intérieur israélien Tomer Ginat et l’un des meilleurs joueurs de Jeep Élite de la saison passée sous les traits du poste 4/5 bosnien Miralem Halilovic.
Avec une équipe solide dans toutes ses lignes, très forte à l’intérieur pour peu que Tomer Ginat sache s’adapter à un championnat très différent de ce qu’il a connu jusqu’alors et que Miralem Halilovic démontre qu’il peut faire aussi bien qu’à Orléans dans un contexte plus concurrentiel, Jurij Zdovc va devoir réussir à créer une bonne alchimie collective et donner une dimension défensive à un ensemble a priori surtout porté sur l’attaque. S’il réussit dans sa mission, les Metropolitans 92 pourront alors viser à nouveau le haut du tableau, quand bien même d’autres clubs présentent les mêmes ambitions.
Salle : Palais des sports Marcel-Cerdan, Levallois (2 814 places)
Président : Alain Bouvard (66 ans)
Départs : Boris Diaw (président), Frédéric Fauthoux (entraîneur, Lyon-Villeurbanne) Guillaume Quintard (assistant, Roanne), Briante Weber, Jamel Artis, Ivan Février (Nanterre), Donta Smith (Maccabi Haïfa, ISR), Mouphtaou Yarou (Boulazac), Lorenzo Thirouard-Samson (Lille, Pro B).
Prolongations : Sacha Giffa (assistant-entraîneur), Vitalis Chikoko, David Michineau, Rob Gray.
Arrivées : Jurij Zdovc (Ljubljana, entraîneur), Miralem Halilovic (Orléans), Brandon Brown (Novgorod, Russie), Tomer Ginat (Tel Aviv, Israël), Anthony Brown (Fuenlabrada, ESP), Lahaou Konaté (Tenerife, ESP), Assem Marei (Bamberg, ALL).
Brandon Brown – né le 14 août 1989 – 1,85 m – Poste 1 – Américain
Sorti de la fac de Montana Western en 2012, il n’a pas été drafté. Passé par le Brésil, la Pologne, Chypre et la Bulgarie, il a évolué la saison dernière en Russie, à Nizhny Novgorod, où il produisait 13,5 points et 5,9 passes décisives en VTB League (avec un beau pourcentage de 48,6 % à trois-points) ainsi que 14,1 points et 6,4 passes en BCL. Fort attaquant, scoreur sachant toutefois impliquer ses coéquipiers, le natif de Tacoma (état de Washington) présente quelques garanties en défense (2,0 interceptions en BCL) mais peut parfois se montrer dispendieux dans la gestion de la balle (entre 2,9 et 3,2 balles perdues selon les compétitions avec Nizhny Novgorod). Gageons que Jurij Zdovc saura lui donner les conseils nécessaires pour corriger cette faille ! Il a signé pour une saison aux Metropolitans 92.
David Michineau – né le 6 juin 1994 – 1,91m – Poste 1/2 – Français
Après une première saison « métropolitaine » plutôt réussie, le Guadeloupéen né aux Abymes s’est montré un peu plus en retrait lors du dernier opus : 11,0 points à 46,9 % aux tirs (dont un petit 24,0 % à trois-points), 2,0 rebonds et 2,9 passes pour 9,4 d’évaluation contre 11,1 points (42,6 % aux tirs dont 39,7 % à trois points), 3,0 rebonds et 2,9 passes pour 10,4 d’évaluation. La faute sans doute à une concurrence accrue sur les deux postes extérieurs, avec des Briante Weber et Rob Gray très demandeurs de ballon. Cela étant, le « combo guard » aux qualités athlétiques reconnues conserve l’estime de ses dirigeants, qui l’ont resigné jusqu’en 2023. Va lui rester à stabiliser son tir à trois-points.
Rob Gray – né le 3 avril 1994 – 1,85m – Poste 1/2 – Américain
Faisant désormais partie des joueurs états-uniens habitués de la Jeep Élite, le natif de Forest City (Caroline du Nord) a délivré une saison 2019-2020 solide, dans ses standards : 14,5 points à 50,4 % aux tirs (dont 40,5 % à trois-points, 2,9 rebonds et 2,8 passes pour 14,4 d’évaluation. Propre, sachant que le joueur parfois très soliste à Bourg-en-Bresse l’année précédente a su se calmer, ne prenant que 9 tirs par match contre plus de 11 dans l’Ain, et ne perdant que 1,9 ballon par match. Avant de rejoindre la France, le joueur s’était distingué en NCAA avec sa fac de Houston (20,6 puis 19,3 points sur ses deux dernières années) puis en G-League, avec les Fort Wayne Mad Ants (17,1 points (44,7 % aux tirs dont 34,9 % à trois points), 3,4 rebonds et 3,2 passes). Et il a montré lors de la dernière saison une volonté défensive qu’on ne lui connaissait pas forcément auparavant…
Bastien Pinault – né le 18 octobre 1993 – 1,94m – Poste 2 – Français
Voilà un joueur qui a su se faire sa place dans l’élite à la force du poignet (c’est le cas de le dire pour un vainqueur du concours de shoots à trois-points lors du All-Star Game 2019…) : à sa sortie du centre de formation palois, il a démarré sa carrière en NM1 à La Rochelle avant de passer en Pro B à Évreux puis en Jeep Élite avec l’Élan Chalon puis les Metropolitans. Dans les Hauts-de-Seine, il n’a certes pas reproduit ses performances chalonnaises (10,0 points (45,9 % aux tirs dont 42,1 % à trois points), 1,8 rebond et 1,6 passe pour 8,7 d’évaluation en 20 minutes) mais, dans un rôle de suppléant, il a quand même produit, en 13,2 minutes, 6,1 points à 44,3 % aux tirs (dont 40,1 % à trois-points), 0,5 rebond et 0,7 passe pour 4,5 d’évaluation. Rien de transcendant, certes, mais le Tarbais d’origine a su apporter son écot à l’équipe par sa bonne volonté défensive, même s’il reste un joueur quelque peu unidimensionnel de l’autre côté du terrain.
Lahaou Konaté – né le 17 novembre 1991 – 1,96 m – Poste 2 – Français
C’est l’année du retour dans le 92 pour le natif de Créteil après une saison plus que mitigée en Espagne avec l’Iberostar Ténérife. S’adaptant visiblement mal aux exigences de la Liga ACB, il y a produit ses chiffres les plus faibles depuis près de 10 ans : 3,0 points en 16 matchs à 13,1 minutes de moyenne en ACB (39,5 % à deux-points, 33,3 % à trois-points) accompagnés de 0,9 rebond et 0,5 passe, 4,6 points en BCL (14 matchs, 17,0 mn de moyenne, 55,8 % à deux-points, 43,8 % à trois-points, 2,0 rbds et 0,7 pd). Des productions bien loin de ce qu’il avait réalisé l’année précédente avec Nanterre (12,1 pts à 47,9 % aux tirs, 5,2 rbds, 2,2 pds, 15,1 d’éval). Talentueux, athlétique, fort défenseur, le joueur formé à Hyères-Toulon puis passé par la NM1 (à Denek bat Urcuit) et la Pro B (Évreux) avant de faire sa place dans l’élite au Mans puis à Nanterre aura sans aucun doute envie de démontrer sa véritable valeur dans un championnat qu’il connaît bien. Il a signé pour quatre saisons, signe qu’il a mis en sommeil ses envies de championnats étrangers.
Anthony Brown – né le 10 octobre 1992 – 2,01 m – Poste 2-3 – Américain
Formé à l’université de Stanford (14,8 points en senior en 2014-15), le longiligne mais costaud swingman a ét drafté en 34e position par les Lakers en 2015. Mais, en quatre saisons, il ne dispute que 41 matchs en NBA, avec les Lakers puis aux Pelicans, aux Magic et aux Wolves, le tout pour 3,9 points, 2,5 rebonds et 0,7 passe. Trop court pour la grande ligue, le natif de Los Angeles s’est surtout exprimé en G-League, produisant 18,9 pts avec les Iowa Wolves en 2017-18 puis 12,9 pts avec les Lakeland Magic en 20158-19. C’est l’année où il décida de franchir l’Atlantique, pour une première expérience peu reluisante avec le Partizan Belgrade : en 3 matchs de Ligue Adriatique et d’Euroligue, il ne marque pas le moindre point… Cette dernière saison fut plus prolifique. Arrivé à Limoges en remplacement de Marcus Gyniard blessé, il a produit 10 matchs de belle facture : 13,1 pts, 5,0 rbds, 2,5 pds et 15,5 d’éval en 28,6 mn. De quoi attirer l’attention du Montakit Fuenlabrada, où il a connu plus de difficultés : en Liga ACB, il a tourné sur 8 matcbs à 7,4 pts, (28,6 % à trois-points), 4 rbds et 1,9 pd. La Jeep Élite semble plus adaptée à ses qualités, celles qui ont séduit du côté de la Haute-Vienne, où l’on a bien regretté son départ. À lui de montrer qu’il peut provoquer les mêmes attentions dans une équipe qui va viser le haut du tableau.
Maxime Roos – né le 23 mars 1995 – 2,02m – Poste 3 – Français
Né à Clamart, Maxime Roos n’a guère quitté les Hauts-de-Seine que lors de la saison 2016-17, qu’il a passée à Blois, en Pro B (pour un seul match joué, la faute à une pubalgie sévère). Arrivé à Levallois à 18 ans, il y a passé le reste de sa carrière, progressant régulièrement. La lecture de ses stats pourraient laisser une impression mitigée, voire de régression : en 2018-19, il valait 4,9 points (42,4 % aux tirs, 33,3 % à trois points), 2,1 rebonds et 0,7 passe pour 5,1 d’évaluation, le tout en un peu plus de 17 minutes par match alors que lors de cette dernière saison, il a produit 3,9 pts (52,5 % aux tirs dont 38,7 % à trois-points), 1,3 rbd et 0,3 pd pour 4,3 d’éval en 11,1 mn. Le tout sur seulement 8 matchs, car le joueur passait derrière Rob Gray et Jamel Artis dans la rotation, et même derrière Bastien Pinault, sans parler d’une déchirure au tendon du genou qui l’a tenu écarté des parquets en début de saison. Bondissant, tenace, toujours à 100 % lorsqu’il n’est pas blessé, le joueur encore jeune devrait avoir plus de responsabilités cette saison, qui pourrait conditionner la suite de sa carrière.
Tomer Ginat – né le 7 novembre 1994 – 2,02 m – Poste 4 – Israélien (Cotonou)
C’est l’une des surprises du recrutement de cette saison de Jeep Élite. Peu connu dans nos contrées, le natif de Nahariya figure pourtant parmi les solides joueurs locaux du championnat israélien, au point d’avoir figuré dans le cinq majeur des deux dernières saisons de Winner League (le championnat majeur d’Israël). Après avoir fait ses premières armes à l’Ironi Nahariya en D2, il a joué au même niveau en 2015-16 avec l’Ironi Kiryat Ata avant de passer l’année suivante en Winner League à l’Hapoel Tel-Aviv, où il a progressé jusqu’à cette saison. Ce dernier exercice fut ainsi le meilleur de sa carrière, avec des stats replètes : 15,2 points (47,3 % aux tirs, 33,3 % à trois-points), 6,3 rebonds et 2,6 passes. International israélien à neuf reprises.
Vitalis Chikoko – né le 11 février 1991 – 2,08m – Poste 5 – Zimbabwéen (Cotonou)
Le surpuissant pivot zimbabwéen n’en finit plus de monter en régime. Lui qui avait quitté Pau-Lacq-Orthez au désespoir des dirigeants béarnais, après une saison 2018-19 plus que satisfaisante (15,3 points (58,9 % aux tirs), 7,8 rebonds, 1,3 contre, 18,6 d’évaluation), a confirmé en Île-de-France qu’il pouvait reproduire ses prestations dans une équipe de haut de tableau : 15,4 points (63,1 % aux tirs), 7,1 rebonds, 2,0 contres et 2,2 passes pour 20,0 d’évaluation en 2019-20. Celui qui figure parmi les tout meilleurs pivots du championnat s’appuie surtout sur son adresse près du panier et sa verticalité pour agresser les cercles adverses, où bien peu d’opposants peuvent le contenir : sa seule prestation vraiment médiocre de la saison l’aura été face à LDLC Asvel et Tonye Jekiri (4 points à 2/10 aux tirs, 7 rebonds, 3 contres, 2 d’éval). Autant dire qu’on attend avec impatience de voir le natif d’Harare dans les joutes d’Eurocup cette saison. Sous contrat jusqu’en 2024.
Miralem Halilovic – né le 22 juillet 1991 – 2,05 m – Poste 4/5 – Bosnien (Bosman)
Si l’on se demandait comment le natif de Tuzla allait s’adapter à la Jeep Élite après ses deux superbes saisons en Pro B à Orléans, celui-ci a rapidement fourni la réponse : « no problem » ! Il a tout simplement produit d’encore meilleures stats (13,9 points, 7,6 rebonds et 4,0 passes décisives pour une évaluation de 19,4 en 2018-19) qu’à l’étage inférieur : 17,6 points à 56,9 % aux tirs (mais 58,0 % aux lancers francs, l’un de ses points faibles), 7,9 rebonds, 3,1 passes pour 20,7 d’éval ! Passé par son pays natal, la Croatie, la Slovénie et la Lituanie avant d’arriver en France, le sympathique international, qui progresse aussi dans la langue française, va désormais devoir montrer qu’il peut être aussi rentable qu’à Orléans dans un contexte plus concurrentiel (il a signé pour deux saisons à Boulogne-Levallois), où il devra partager minutes et responsabilités offensives avec de gros calibres tels que Vitalis Chikoko. Mais si les deux joueurs arrivent à s’entendre sur le terrain, pas mal de raquettes adverses doivent s’apprêter à souffrir. Dernier point : Jurij Zdovc saura certainement lui faire augmenter son investissement défensif… Blessé, il sera indisponible pour les six premières semaines du championnat.
Assem Marei – né le 16 juin 1992 – 2,06 m – Poste 4 – Égyptien (Cotonou)
Pour suppléer Miralem Halilovic, les Metropolitans 92 ont décidé de le remplacer temporairement par un international égyptien au parcours très international. Il a ainsi été formé à l’université NCAA de Minnesota State (19,6 points et 8,1 rebonds en année senior, en 2014-15), avant de jouer en Lituanie (à Siauliai), en Allemagne (à Bayreuth, deux saisons), en Turquie (Karsiyaka) et de nouveau en Allemagne, à Brose Bamberg, club avec lequel il a enregistré la saison dernière 10,2 pts (59,9 % aux tirs) et 5,9 rbds. Ne shoote à trois-points que sous la torture, et encore. 53,0 % aux lancers francs en BBL, 41,7 % en BCL…
Neal Sako – né le 13 août 1999 – 2,10m – Poste 5-4 – Français
Pas facile pour un jeune joueur de gagner des minutes lorsqu’évoluent sur le même poste des joueurs étrangers de fort calibre tels que Vitalis Chikoko, Mouph’ Yarou ou Donta Smith. C’est l’amère expérience qu’a pu vivre Neal Sako cette dernière saison. Alors qu’il avait eu 10,2 minutes pour s’exprimer (9 matchs) en 2018-19 (3,1 points (59,9 % aux tirs), 2,7 rebonds et 4,9 d’évaluation), il n’a en 2019-20 foulé le parquet que 5,6 mn sur 13 matchs, pour 1,0 point (50,0 % aux tirs), 1,2 rbd, 0,1 pd et 1,8 d’éval. La concurrence s’annonçant encore plus sévère cette saison sur les postes intérieurs, le natif de Créteil va devoir se battre, progresser en dureté et physiquement pour grappiller des minutes.
Coach
Jurij Zdovc – né le 13 décembre 1966 – Slovène
En Haute-Vienne, l’international yougoslave puis slovène est une légende : c’est lui qui menait le jeu du CSP lorsque le club limougeaud a gagné l’Euroleague, en 1993. Comme joueur, il a un palmarès long comme le bras, avec notamment deux titres de champion d’Europe et un de champion du Monde avec la Yougoslavie. Devenu coach en 2003, il a bourlingué dans de nombreux pays, principalement en ex-Yougoslavie, mais aussi à Saint-Petersbourg, où il a été désigné Meilleur entraîneur de l’Eurocup en 2011-12. Également entraîneur de l’équipe nationale de Slovénie en 2008-2011 et 2014-2016. Un entraîneur porté sur la défense, au caractère explosif.
Assistant
Sacha Giffa (43 ans)
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La saison des « Metros » s’est donc passée presque comme dans un rêve. Ce qui n’a pas été le cas de l’intersaison. Premier coup de théâtre fin avril avec la démission du président Boris Diaw, qui n’a visiblement pas réussi à s’entendre avec certains membres du directoire du club. Il a depuis été remplacé par Alain Bouvard à la tête des Metropolitans 92. Le second choc est intervenu un mois plus tard, lorsque « le Petitou », Freddy Fauthoux, a annoncé renoncer à son poste d’entraîneur principal, malgré une année de contrat restant à courir, pour rejoindre LDLC Asvel en tant que « entraîneur associé » de T.J. Parker !
Une fois ces remous apaisés, le manager général Alain Weisz a pu s’attacher à peaufiner son recrutement, sachant que tous les joueurs étrangers, hormis Vitalis Chikoko et Rob Gray, ainsi qu’Ivan Février et Lorenzo Thirouard-Samson (parti s’aguerrir en Pro B à Lille) quittaient le club. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France a commencé par recruter une tête bien connue dans nos contrées pour remplacer Fauthoux avec Jurij Zdovc. Le sanguin coach slovène aura sous ses ordres une équipe profondément remaniée, où ne restent que David Michineau, Bastien Pinault, Rob Gray, Maxime Roos et Vitalis Chikoko. Pour les épauler, les Metropolitans 92 ont procédé à un recrutement de haut niveau avec le meneur Brandon Brown, les ailiers Anthony Brown et Lahaou Konaté (venu se relancer en France après son expérience mitigée en Espagne), l’intérieur israélien Tomer Ginat et l’un des meilleurs joueurs de Jeep Élite de la saison passée sous les traits du poste 4/5 bosnien Miralem Halilovic.
Avec une équipe solide dans toutes ses lignes, très forte à l’intérieur pour peu que Tomer Ginat sache s’adapter à un championnat très différent de ce qu’il a connu jusqu’alors et que Miralem Halilovic démontre qu’il peut faire aussi bien qu’à Orléans dans un contexte plus concurrentiel, Jurij Zdovc va devoir réussir à créer une bonne alchimie collective et donner une dimension défensive à un ensemble a priori surtout porté sur l’attaque. S’il réussit dans sa mission, les Metropolitans 92 pourront alors viser à nouveau le haut du tableau, quand bien même d’autres clubs présentent les mêmes ambitions.
Salle : Palais des sports Marcel-Cerdan, Levallois (2 814 places)
Président : Alain Bouvard (66 ans)
Départs : Boris Diaw (président), Frédéric Fauthoux (entraîneur, Lyon-Villeurbanne) Guillaume Quintard (assistant, Roanne), Briante Weber, Jamel Artis, Ivan Février (Nanterre), Donta Smith (Maccabi Haïfa, ISR), Mouphtaou Yarou (Boulazac), Lorenzo Thirouard-Samson (Lille, Pro B).
Prolongations : Sacha Giffa (assistant-entraîneur), Vitalis Chikoko, David Michineau, Rob Gray.
Arrivées : Jurij Zdovc (Ljubljana, entraîneur), Miralem Halilovic (Orléans), Brandon Brown (Novgorod, Russie), Tomer Ginat (Tel Aviv, Israël), Anthony Brown (Fuenlabrada, ESP), Lahaou Konaté (Tenerife, ESP).
Brandon Brown – né le 14 août 1989 – 1,85 m – Poste 1 – Américain Sorti de la fac de Montana Western en 2012, il n’a pas été drafté. Passé par le Brésil, la Pologne, Chypre et la Bulgarie, il a évolué la saison dernière en Russie, à Nizhny Novgorod, où il produisait 13,5 points et 5,9 passes décisives en VTB League (avec un beau pourcentage de 48,6 % à trois-points) ainsi que 14,1 points et 6,4 passes en BCL.
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