Photo: Jerry Boutsiele (Eurocupbasketball)
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Ce qui frappe, c’est le nombre de prolongations: huit joueurs. Ce n’est pas fréquent en Jeep Elite, c’est exceptionnel au CSP. Tout comme la re-signature de Marcus Ginyard jusqu’en 2023 nommé co-capitaine avec Nicolas Lang alors que les Américains sont en principe mis sur le gril en permanence. Autre modification stratégique, la confiance maintenue dans le coach Mehdy Mary qui est passé en cours d’exercice du statut d’assistant à celui de successeur de l’Espagnol Alfred Julbe qui a été débarqué pour insuffisance de performances. Longtemps Limoges a cherché à attirer à Beaublanc les plus grands noms de coaches français et européens. D’où la question : le CSP habitué jusqu’ici à couper les têtes en mode révolutionnaire, à croire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, est-il en train de changer de philosophie du tout au tout ?
Autre revirement : alors que le club était jusqu’ici du côté de l’Euroleague/Eurocup, il s’est engagé pour trois ans en Basketball Champions League. De quoi accroître sa stabilité alors que de l’aveu de son président, Yves Martinez, le CSP a « mangé » toutes ses réserves suite aux turbulences qui ont marqué au printemps 2019 le changement d’équipe dirigeante. Financièrement, Limoges ce n’est pas Villeurbanne ou Monaco et il existe une forme de fragilité qui oblige à s’en tenir à une gestion de bon père de famille, surtout par temps de pandémie.
Autre bouleversement : le CSP est contraint désormais de partager Beaublanc avec le Limoges Hand 87 et si la salle va être réaménagée avec deux bâtiments qui y seront connectés, sa capacité va demeurer inchangée avec 4 700 places assises. La construction d’une nouvelle aréna digne de la capitale française du basket s’est éloignée pour au moins plusieurs décennies.
Si le CSP a fait le choix de la continuité dans l’effectif c’est aussi qu’il a gagné sept de ses dix derniers matches de la saison 2019-20 et que seul le Covid-19 a mis un terme à cette belle dynamique. Les arrivées des meneurs Ludovic Beyhurst et DeMarcus Nelson ne sont pas étrangères à ces résultats alors que les Limougeauds avaient pourtant dû supporter en cours de route le départ de leur leader Semaj Christon pour Vitoria. Philip Scrubb est en principe un solide renfort et on s’attend à ce que Ludovic Beyhurst, Timothé Crusol et aussi Hugo Inverizzi franchissent un cap. D’une façon globale, conserver le même collectif est un gage de sécurité pour le début du championnat d’autant que nombre d’équipes ont vu leur préparation perturbée par l’annulation de matches.
C’est sûr qu’à l’inverse, ce n’est pas le roster le plus émoustillant de l’histoire du club et il y a pas mal d’incertitudes qui vont de l’âge des artères de DeMarcus Nelson (35 ans) et Marcus Ginyard (33) à l’inexpérience du Cubain Grismay Paumier. Et puis si le club semble avoir emprunté la voie de la sagesse, il n’est pas certain que l’entourage ait gagné en patience en quelques mois. Tout est démesuré à Limoges. Les encouragements des kops de supporters, le sens de la communion avec les joueurs, la passion en ville, les célébrations, mais aussi l’exigence, les critiques, et les rebondissements.
Salle : Palais des Sports de Beaublanc (4 711 places)
Président : Yves Martinez (70 ans)
Départs : Timothée Bazille (prêt Saint-Quentin/ProB), Brian Conklin (Nanterre), Atoumane Diagne, Vee Sanford (Pau)
Prolongations: Mehdy Mary (coach), Ludovic Beyhurst, Jerry Boutsiele, Maxime Carene, Timothé Crusol, Marcus Ginyard, Huo Invernizzi, Nicolas Lang, Benoît Mbala
Arrivées : Grismay Paumier (Saint-Chamond/Pro B), Philip Scrubb (Estudiantes Madrid/ESP)
Ludovic Behurst – né le 5 janvier 1999 – 1,72m – Poste 1 – Français
Un espoir pour tous les basketteurs qui ne sont pas des géants (la moyenne des hommes en France est de 1,756m). Mais M. Tout-le-Monde n’a pas son énergie. L’Alsacien est toujours en mouvement. Il a été lancé dans le grand bain à la SIG Strasbourg par Vincent Collet mais il a acquis une nouvelle dimension depuis son arrivée en novembre 2019 au CSP. 6,8 points à 49,1%, 4,3 passes décisives, 1,5 rebond, 10,5 d’évaluation en 18,7 minutes de jeu avec sa nouvelle équipe. Et aussi 12/28 à trois-points et 16/17 aux lancers-francs. Il apporte beaucoup d’intensité défensive communicative. Perfectionniste. Il était arrivé à la SIG en minimes France et a fait trois ans d’INSEP. Il a arrêté ses études après un bac ES. Ses deux exemples dit-il sont l’Argentin Facundo Campazzo et David Holtson de Dijon. Il y a un an, il affirmait qu’il voulait devenir en trois ans un meneur dominant en Jeep Elite ; il est sur le bon chemin.
Timothé Crusol – né le 5 avril 2001 – 1,93m – Poste 1 – Français
Timothé Crusol a été recruté durant l’inter-saison précédente en même temps que Maxime Carène (2,07m, 18 ans) ; les deux en provenance de l’INSEP. Il fait partie de la génération championne d’Europe U16 en 2017 et médaillée d’argent au championnat du Monde en 2018. Il avait alors le 4e temps de jeu derrière Killian Hayes, Théo Maledon et Malcolm Cazalon. Il est moins athlétique qu’eux, a besoin de consolider son tir, mais il est polyvalent, bon passeur et en un-contre-un et il a globalement une bonne compréhension du jeu. La saison dernière, il a eu droit à 10’ de temps de jeu moyen en Jeep Elite pour 1,6 point et 0,8 passe. Son père Sébastien a été basketteur pro et Timothé a débuté le basket à 5 ans, à Orléans puis Fleury-les-Aubrais. Il préfère regarder des matches d’Euroleague plutôt que de NBA et son modèle est Nando De Colo.
DeMarcus Nelson – né le 2 novembre 1985 – 1,93 m – Poste 1-2 – Américano-Serbe (Bosman)
« L’Amiral » (forcément…) est loin d’être un inconnu du championnat de France. Le natif d’Oakland (Californie) a en effet déjà joué en Jeep Élite pour Cholet (de 2010 à 2012, finaliste des play-offs en 2010-11), pour Monaco (13 matchs en 2015-16) et pour Villeurbanne (de 2017 à 2019, décrochant au passage un titre de champion de France) avant de poser ses bagages à Limoges l’an dernier, après un intermède peu concluant au Bayern Munich. En Haute-Vienne, le meneur-arrière également passé par l’Italie (Avellino), l’Ukraine (Donetsk à deux reprises), la Serbie (Étoile Rouge de Belgrade, en 2012-13 et 2013-14, ce qui lui a valu son passeport serbe…), la Grèce (au Pana) et l’Espagne (Unicaja Malaga), a tout connu : 13 matchs de NBA avec les Golden State Warriors (4,1 points, 1,9 rebond, 1,0 passe), l’Euroleague (69 matchs avec cinq clubs pour 6,6 pts, 2,4 rbds, 2,4 pds), l’Eurocup, la BCL et, bien sûr, les sommets du championnat de France. Titré avec LDLC Asvel en 2019, le joueur a donc tenté de trouver fortune en Allemagne dans un club jouant l’Euroleague. Mais, peu utilisé, il a fini par être libéré de son contrat avant de signer à Limoges, où il a disputé les quatre dernières rencontres de la saison tronquée. Bilan : 9,8 pts (50,0 % aux tirs, 33,3 % à trois-points, l’un de ses points faibles), 2,3 rbds, 6,3 pds pour un beau 14,0 d’évaluation. Séduit, le CSP a tout fait pour le conserver et, après quelques tergiversations, le joueur a rempilé, pour deux saisons. De quoi assurer une mène de gros calibre en Haute-Vienne, avec Ludovic Beyhurst et Thimoté Crusol.
Nicolas Lang – né le 1er mai 1990 – 1,99m – Poste 2 – Français
Sa saison 2018-19 avait été abrégée du fait qu’il avait percuté par une voiture en avril, occasionnant une fracture du genou, mais cela ne l’a pas empêché d’obtenir pour sa première saison à Limoges sa meilleure évaluation (9,9) en 11 années réelles de carrière pro. Quand on pense à l’Alsacien, on pense à sa qualité de shoot. 39% de réussite à trois-points en 317 matches. Un solide QI basket. On peut lui reprocher à l’inverse d’être unidimensionnel et peu athlétique. Champion de France avec Chalon (2012) et Villeurbanne (2016). Champion d’Europe U20 en 2010. C’est son père entraîneur à l’ABC Lutterbach qui lui a appris les fondamentaux. Il sera Limougeaud jusqu’en 2023. Son meilleur pote dans le basket est Léo Westermann. Son hobby est la lecture notamment les biographies de sportifs et il s’intéresse aussi à l’œnologie.
Philip Scrubb – né le 27 novembre 1992 – 1,94m – Poste 2 – Canado-anglais
Comme son frère aîné d’un an, Thomas, qui est passé de Strasbourg à Bourg, il a porté le maillot du Canada à la Coupe du Monde 2019 mais avec davantage de responsabilités (17’ de temps de jeu moyen pour 6,0 points). Ils étaient déjà ensemble à l’université de Carleton à Otawa et les deux frangins étaient réunis cet été au sein des BlackJacks d’Ottawa dans la ligue canadienne CEBL. Le CSP n’a pas hésité à signer pour deux ans ce scoreur-créateur qui à Estudiantes Madrid était lors du dernier exercice à 9,4 points, 2,1 rebonds, 2,9 passes décisives pour une évaluation de 10,1. Il avait obtenu des chiffres plus flatteurs avec Francfort puisqu’en 2018, il fut le top scoreur de la BBL avec 18,3 points. Il a joué aussi un an dans la forte VTB League avec le Zenit Saint-Petersbourg. Sa route avait croisé celle de l’équipe de France au TQO de Manille en 2016.
https://www.youtube.com/watch?v=NLoA4GpO0CI&ab_channel=RealSPGHighlights
Marcus Ginyard – né le 8 mai 1987 – 1,96m – Poste 3 – Américain
Il est rare qu’un Américain paraphe un contrat de trois ans surtout à 33 ans, mais c’est ainsi pour le natif de l’Etat de New-York après une première saison où il a séduit sur et en dehors du terrain. Marcus Ginyard est si bien intégré à la ville de Limoges qu’il n’exclut pas d’y demeurer après sa carrière. Il a été récompensé de son attachement au club en étant nommé co-capitaine avec Nicolas Lang. Jusqu’ici, il avait beaucoup bourlingué. Il était considéré comme le meilleur défenseur de son université de North Carolina, une référence, et il n’a pas perdu ses bonnes manières. Lors de la saison 2015-16, il s’était retrouvé à Nantes en Pro B (9,7 points et 3,2 rebonds). Des stats similaires au CSP la saison dernière: 9,8 points et 2,8 rebonds. Il fut victime en octobre d’une blessure au psoas (un muscle de la ceinture pelvienne). Sa mère a joué au basket-ball dans la ligue du Marine Corps et c’est elle qui l’a initié au basket. Son père Marines était présent au Pentagone lors des attaques du 11 septembre 2001.
Hugo Invernizzi – né le 7 janvier 1993 – 1,98m – Poste 4/3 – Français
Nicolas Lang et lui étaient dans la même école primaire et le même collège. Sa mère a joué en 1ère division à Mulhouse avec Jean-Denys Choulet comme coach et par la suite elle a été assistante de Jean-Luc Monschau en minimes à Mulhouse-Pfastatt. Son frère Julien a été international en U18. Quand il avait 8-10 ans, il tirait déjà une dizaine de fois à trois-points par match. Il shoote aussi facilement à 6,75m que d’autres aux lancers-francs. A l’entraînement, il considère que s’il n’en met pas au moins 85/100 de différents spots, ce n’est pas bon. 41,2% de réussite en carrière en Jeep Elite dans ce secteur avec 4,2 tentatives par match. Il s’est révélé durant ses quatre saisons à Nanterre, progressant en défense, mais c’est au CSP qu’il a obtenu sa meilleure moyenne aux points (10,4) et à l’évaluation (12,3). Il s’intéresse à la seconde guerre mondiale et à la Préhistoire.
Benoît Mbala – né le 13 juillet 1995 – 2,03m – Poste 4/3 – Camerounais (Cotonou)
Il a déjà fait le tour du globe. Né à Yaoundé, adepte des camps du NBAer camerounais Luc Mbah a Moute, il a été formé aux Philippines, et il a joué au Mexique et en Corée-du-Sud. Il est arrivé en France via la Pro B et Roanne pour 18 matches lors de la saison 2017-18 et il a ensuite fait une autre demi-saison à Aix-Maurienne cumulant 15,2 points, 7,2 rebonds pour une évaluation de 16,6 en 24 minutes. 4,2 points et 2,8 rebonds en 12’ pour sa première expérience en Jeep Elite au CSP. Très grosse détente. Surnommé « La Foudre camerounaise » et le « LeBron James du Cameroun ». Il a besoin d’améliorer la qualité de son tir. 21,8 points et 9,3 rebonds avec le Cameroun lors de l’AfroBasket 2017. Il lui reste encore deux saisons de contrat à Limoges.
Jerry Boutsiele – né le 16 décembre 1992 – 2,07m – Poste 5 – Français
Une « bête » qui est une force intimidante dans la peinture. Né à Courcouronnes, dans la banlieue parisienne, il n’a pris sa première licence de basket qu’à 17 ans et il a été formé à la JF Nanterre. Il a fait ses gammes en Pro B, à Rouen et à Denain et c’est à Cholet pendant deux ans qu’il a percé en Jeep Elite. Toujours entre 12,1 et 12,4 à l’évaluation. 55,7% de réussite aux tirs en carrière dans l’élite avec un 2/18 à trois-points. Un record de 10,6 points la saison dernière. Gros travailleur. Il est arrivé à Limoges en provenance de Cholet en même temps que Jonathan Rousselle. Né de parents congolais, il est le premier de la famille à avoir vu le jour en France.
Maxime Carene – né le 7 juin 2001 – 2,09m – Poste 4-5 – Français
10 apparitions en Jeep Elite la saison dernière avec tout de même 17’ par match. Tout comme Timothé Crusol, il a été champion d’Europe U16 en 2017 et médaillé d’argent au championnat du Monde en 2018 (4,6 points et 3,3 rebonds en 16’ de moyenne). Le Martiniquais était arrivé au Pôle France avec seulement une année de basket structuré au Sporting Club Lamentinois à son actif. Il possède une envergure de 2,34m. Gros bosseur, qui a besoin de gérer ses émotions.
Grismay Paumier – né le 12 juillet 1988 – 2,04m – Poste 4-5 – Cubain (Cotonou)
Le CSP est son quatrième club en France après Berck (N2), Saint-Chamond (N1 et Pro B) et Boulogne (Pro B). 12,3 points et 7,0 rebonds pour 16,6 d’évaluation la saison dernière à Saint-Chamond. 61,1% de réussite aux tirs mais n’a jamais marqué un panier à trois-points en Pro B. Il a signé pour deux saisons au CSP a priori comme rotation. Il avait profité d’une tournée avec son club cubain à Las Palmas, aux Iles Canaries, pour demander avec trois autres joueurs l’asile politique. Il s’est retrouvé sans argent, un moment sans papiers, et il n’est jamais retourné depuis dans son île. Il a débuté en Europe en 4e division espagnole. Gros physique, bon défenseur. Il parle très bien français mais pas l’anglais. Ancien bon escrimeur.
https://www.facebook.com/SaintChamondBasket/videos/893512491096971
Coach :
Mehdy Mary – né le 17 mars 1980 – Français
Issu d’une famille de boxeurs, il a grandi dans le 14e arrondissement de Paris, joué pour le Racing Paris, le PSG, un peu en Pro B et surtout en Nationale 1 et Nationale 2, et enfin une année à Malaga en EBA et il a pu apprendre là-bas du coach Sergio Scariolo. A partir de là, il s’est engouffré dans une carrière de coach de jeunes, à Fribourg, à l’ASVEL et au CSP de 2006 à 2018 où son expertise a été reconnue. Il a été ensuite entraîneur des pros à Neuchâtel, en Suisse, avant de revenir au CSP comme assistant-coach cette fois. Après la mise à l’écart de l’Espagnol Alfred Julbe à la mi-décembre, il a pris l’équipe en mains pour 7 victoires et 5 défaites. Il a été prolongé de deux années supplémentaires.
Assistants :
Romain Chenaud (37 ans) et Benjamin Villeger (30 ans)
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Ce qui frappe, c’est le nombre de prolongations : huit joueurs. Ce n’est pas fréquent en Jeep Elite, c’est exceptionnel au CSP. Tout comme la re-signature de Marcus Ginyard jusqu’en 2023 nommé co-capitaine avec Nicolas Lang alors que les Américains sont en principe mis sur le gril en permanence. Autre modification stratégique, la confiance maintenue dans le coach Mehdy Mary qui est passé en cours d’exercice du statut d’assistant à celui de successeur de l’Espagnol Alfred Julbe qui a été débarqué pour insuffisance de performances. Longtemps Limoges a cherché à attirer à Beaublanc les plus grands noms de coaches français et européens. D’où la question : le CSP habitué jusqu’ici à couper les têtes en mode révolutionnaire, à croire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, est-il en train de changer de philosophie du tout au tout ?
Autre revirement : alors que le club était jusqu’ici du côté de l’Euroleague/Eurocup, il s’est engagé pour trois ans en Basketball Champions League. De quoi accroître sa stabilité alors que de l’aveu de son président, Yves Martinez, le CSP a « mangé » toutes ses réserves suite aux turbulences qui ont marqué au printemps 2019 le changement d’équipe dirigeante. Financièrement, Limoges ce n’est pas Villeurbanne ou Monaco et il existe une forme de fragilité qui oblige à s’en tenir à une gestion de bon père de famille, surtout par temps de pandémie.
Autre bouleversement : le CSP est contraint désormais de partager Beaublanc avec le Limoges Hand 87 et si la salle va être réaménagée avec deux bâtiments qui y seront connectés, sa capacité va demeurer inchangée avec 4 900 places assises. La construction d’une nouvelle aréna digne de la capitale française du basket s’est éloignée pour au moins plusieurs décennies.
Si le CSP a fait le choix de la continuité dans l’effectif c’est aussi qu’il a gagné sept de ses dix derniers matches de la saison 2019-20 et que seul le Covid-19 a mis un terme à cette belle dynamique. Les arrivées
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