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Guide LFB 2022-23 – Basket Landes : la der des ders pour Céline Dumerc ?

Un an après le titre de champion de France, Basket Landes s’est offert la Coupe de France et a validé une deuxième participation consécutive en Euroleague. De quoi conserver une belle ossature, dont Céline Dumerc, seule quadra de LFB, et se renforcer par la même de quelques noms du championnat. Comm

Un an après le titre de champion de France, Basket Landes s’est offert la Coupe de France et a validé une deuxième participation consécutive en Euroleague. De quoi conserver une belle ossature, dont Céline Dumerc, seule quadra de LFB, et se renforcer par la même de quelques noms du championnat.

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Après le titre de champion de France en 2021, la présidente et passionnée Marie-Laure Lafargue s’attendait à un « effet gueule de bois ». Il n’en a rien été : les Landaises ont réalisé « une saison pleine » et brillamment empêché un triplé de Bourges en leur enlevant la finale de la Coupe de France à l’Accor Arena, même si c’est face à ce même adversaire que le parcours s’est arrêté en demi-finale du championnat quelques semaines plus tard.

Toujours est-il que Basket Landes, après une belle année de découverte de l’Euroleague et une non-qualification en quarts malgré un bilan à l’équilibre (7-7), est qualifié pour la deuxième année consécutive dans la compétition reine en Europe. Si ce n’est pas une fin en soi, cela permet au club d’attirer quelques joueuses de choix en plus de l’ossature de la saison dernière.

« Le principal objectif reste le championnat puisqu’il structure cette capacité à avancer d’année en année, avec cette volonté de se requalifier pour une Coupe d’Europe. Qualification qui, on en rêve tous, pourrait être l’Euroleague, mais qui n’est pas en soi un objectif, puisqu’on peut supposer qu’on aura une place en moins de disponible car la fédération a choisi pour la saison 2023-24 d’attribuer une place sur des motifs d’intérêts nationaux et pas purement sportifs », a accordé la présidente dans une interview à Sud-Ouest.

Un effectif large…

Regan Magarity (Tuan Nguyen)

Comme tout roule au sein du club, les dirigeants ont décidé de prolonger l’ensemble du coaching staff – Julie Barennes et ses assistant(e)s Shona Thorburn et Olivier Constant – jusqu’en 2025, comme la capitaine Marie-Eve Paget. Et au-delà des sept joueuses conservées (dont Regan Magarity, Marine Fauthoux et Kendra Chéry), Marie-Laure Lafargue a – de nouveau – réussi à convaincre Céline Dumerc de poursuivre l’aventure, elle qui continue « pour l’ambiance » magique des rencontres sur les parquets, comme elle en a vécu tant de belles à Mitterand, ou encore dernièrement en finale de la Coupe de France.

Hormis les pigistes (Harmon, Tagliamento) et des jeunes parties définitivement (Seehia Sida Abega) ou en prêt (Célia Cardenal), seuls deux départs importants sont à signaler : celui de Valériane Vukosavljevic, revenue en fin de saison dernière après son congé maternité, et l’internationale australienne Marianna Tolo. À l’inverse, on note trois arrivées : la pivot nigériane de Charleville-Mézières, Evelyn Akhator, parmi les meilleures à l’évaluation de l’an dernier, l’expérimentée Kristen Mann (Bourges) et l’intérieure Clarince Djaldi-Tabdi (Villeneuve d’Ascq). En plus de l’Ukrainienne Yuliia Musiienko, qui a fui son pays, en guerre, et qui s’entraînait déjà avec le club depuis mi-mars.

…Et une marge de manoeuvre

Basket Landes se réserve par ailleurs la possibilité de recruter une joueuse supplémentaire, extra-communautaire, en fonction des résultats et des blessures. Il y a eu quelques défaites en présaison, mais celle-ci a été largement tronquée, entre autres, par les absences des internationales Marine Fauthoux, Kendra Chéry et Marie-Eve Paget, plus la general manager Céline Dumerc), il faut donc surtout ne pas en tirer de conclusion.

Cela ne devrait pas entacher la ferveur landaise, puisque le club comptait déjà plus de 1 000 abonnés avant même le mois de septembre. Il sera toujours difficile de venir l’emporter dans le sud-ouest, c’est une certitude.

Les résultats des cinq dernières saisons

SaisonNiveauBilanRangPlayoffsCoupe de France
2017-18LFB13-94eQuarts de finale
2018-19LFB12-106eQuarts de finaleQuarts de finale
2019-20LFB9-76e(Covid-19)(Covid-19)
2020-21LFB16-63eChampionQuarts de finale
2021-22LFB15-74eDemi-finaleVainqueur

Les changements de l’intersaison

Sous contrat : Céline Dumerc (2023), Sara Roumy (2023), Kendra Chery (2023), Regan Magarity (2023), Marine Fauthoux (2023), Lidija Turcinovic (2023), Marie-Eve Paget (2025), Julie Barennes (2025, coach)
Arrivées : Evelyn Akhator (Charleville-Mézières, 2023), Clarince Djaldi-Tabdi (Villeneuve d’Ascq, 2023), Kristen Mann (Bourges, 2023), Yuliia Musiienko (partenaire d’entraînement – Prometey/Ukraine, 2023)
Départs : Valériane Vukosavljevic (Prague, République Tchèque), Jillian Harmon (Southern Hoiho/Nouvelle-Zélande), Marianna Tolo (Gérone/Espagne), Célia Cardenal (prêt, Graffenstaden/LF2), Seehia Sida Abega (Saint-Amand), Marzia Tagliamento (Moncalieri/Italie)

Saison 2022-23

Effectif

Meneuses : Marine Fauthoux, Marie-Eve Paget
Arrières : Céline Dumerc, Lidija Turcinovic, Yuliia Musiienko
Ailières : Kendra Chéry, Sara Roumy
Intérieures : Regan Magarity, Kristen Mann
Pivots : Evelyn Akhator, Clarince Djaldi-Tabdi

Staff technique

Coach : Julie Barennes (36 ans)
Assistante : Shona Thorburn (40 ans, Canadienne), Olivier Constant (44 ans)
Préparateur physique : Vincent Bop (45 ans)

Présidente : Marie-Laure Lafargue (46 ans)

Salle : Espace François-Mitterrand (2 500 places)

Les joueuses

Le cinq majeur

Marine Fauthoux
Née le 23 janvier 2001 (21 ans) – 1,74 m – Poste 1 – Française

Stats LFB 2021-22 : 9,9 points à 40,7 % aux tirs (dont 36,6 % aux tirs), 3,2 rebonds, 2,9 passes, 0,7 interception et 2,5 pertes de balle pour 9,5 d’évaluation en 25 minutes (20 matches)
Stats Euroleague/Eurocup 2021-22 : 13,3 points à 48,7 % aux tirs (dont 42,2 % aux tirs), 3,1 rebonds, 4,0 passes, 0,5 interception et 2,8 pertes de balle pour 12,9 d’évaluation en 26 minutes (12 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 10,8 points à 40,4 % aux tirs (dont 21,7 % aux tirs), 2,3 rebonds, 3,5 passes, 1,7 interception et 2,5 pertes de balle pour 9,8 d’évaluation en 28 minutes (6 matches)

À 21 ans, la mature Marine Fauthoux entame déjà sa 5e saison dans l’élite du basket français. Dans la lignée de ses JO à Tokyo (médaille de bronze), la Paloise a réalisé son meilleur exercice en carrière : meilleure jeune de l’Euroleague et vainqueur de la Coupe de France en club, quart de finaliste à la Coupe du monde en ayant un rôle majeur avec l’équipe de France en Australie, en l’absence d’Olivia Epoupa. Prouvant au passage qu’elle avait les épaules pour mener les Bleues lors des prochaines échéances internationales. En LFB, la fille de Fred Fauthoux, coach de Bourg-en-Bresse, a retrouvé ses statistiques de sa deuxième saison à Tarbes après une saison frustrante à Lyon. Elle affiche ses meilleurs pourcentages en carrière.

Céline Dumerc
Née le 9 juillet 1982 (40 ans) – 1,69 m – Poste 2-1 – Française

Stats LFB 2021-22 : 7,1 points à 43,5 % aux tirs (dont 33,3 % à 3-points), 4,1 passes, 3,0 rebonds, 1,2 interception et 2,0 pertes de balles pour 9,5 d’évaluation en 22 minutes (10 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 8,3 points à 44,7 % aux tirs (dont 33,3 % à 3-points), 4,3 passes, 2,7 rebonds, 0,5 interception et 2,0 pertes de balles pour 8,8 d’évaluation en 22 minutes (6 matches)

Céline Dumerc s’est-elle menti à elle-même quand elle évoquait sa retraite il y a déjà plus de deux ans ? Car l’icône du basket féminin français (262 sélections en Bleues, plus de 500 matches en LFB) est toujours là, elle va entamer à la rentrée… sa 23e saison professionnelle ! Et qui sait s’il y aura une 24e ? Trêve de plaisanterie : la general manager des Bleues est la seule quadragénaire du championnat de France, elle est d’ailleurs plus âgée qu’un tiers des coachs de LFB, dont Julie Barennes. Son palmarès parle pour elle : 7 titres de Ligue Féminine, 6 en Coupe de France, 1 en Eurocup, 1 titre de champion d’Europe avec les Bleues, cinq autres médailles internationales dont celle d’argent aux Jeux de Londres. Caps aura, comme depuis des années, ce rôle de mentor auprès des jeunes, mais rappelons l’impact qu’elle a encore dans le jeu (stats ci-dessus).

Kendra Chéry
Née le 16 juillet 2001 (21 ans) – 1,88 m – Poste 3-4 – Française

Stats LFB 2021-22 : 8,5 points à 40,6 % aux tirs (dont 16,7 % à 3-points), 5,1 rebonds, 1,5 passe, 1,2 interception et 0,7 contre pour 10,7 d’évaluation en 27 minutes (22 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 6,0 points à 39,1 % aux tirs (dont 15,4 % à 3-points), 4,8 rebonds, 1,6 passe, 1,5 interception, 0,9 contre et 1,6 pertes de balles pour 8,8 d’évaluation en 27 minutes (14 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 2,8 points à 50,0 % aux tirs (dont 25,0 % à 3-points), 0,3 rebond, 0,3 passe, 0,3 interception et 0,3 contre pour 2,3 d’évaluation en 8 minutes (4 matches)

Cadre de la génération 2001 aux côtés de Marine Fauthoux et Iliana Rupert, Kendra Chéry a connu une saison faste avec une progression statistique indéniable mais aussi un changement de style, plus axé sur ses qualités d’ailière, elle qui est capable de défendre les postes 1 à 4. La Guadeloupéenne – qui porte le numéro 97 pour cette raison – a disputé sa première grande compétition avec les Bleues en Australie à la Coupe du monde, avec succès par séquences malgré une utilisation restreinte. En difficulté avec son shoot extérieur, qu’on a vu en progression cette année, cette superbe athlète doit encore franchir un cap dans ce secteur si elle veut devenir une vraie menace extérieure. Avec son frère Valentin (Le Mans), l’internationale (13 sélections) a créé une ONG, 7 S-Poire, pour donner de l’espoir aux jeunes à travers le sport.

Regan Magarity
Née le 30 avril 1996 (26 ans) – 1,92 m – Poste 4-5 – Suédoise

Stats LFB 2021-22 : 16,0 points à 59,9 % aux tirs (dont 50,0 % à 3-points et 84,9 % aux lancers), 7,4 rebonds, 2,0 passes, 1,3 interception, 0,4 contre et 2,8 pertes de balles pour 19,8 d’évaluation en 29 minutes (18 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 13,4 points à 52,6 % aux tirs (dont 16,7 % à 3-points), 9,9 rebonds, 1,5 passe, 1,0 interception, 1,0 contre et 1,3 perte de balle pour 19,7 d’évaluation en 27 minutes (11 matches)

À Tarbes comme à Basket Landes, Regan Magarity est depuis deux saisons la reine du championnat à l’évaluation et a été récompensée en étant nommée dans le meilleur cinq. L’internationale suédoise est une machine à scorer, avec des pourcentages exceptionnels dans tous les secteurs du jeu. Elle a fait une pointe à 39 d’évaluation l’an dernier, elle a même frôlé le double-double de moyenne en Euroleague, une preuve de plus de son impact. Aussi meilleure joueuse de la finale de la Coupe de France, pour son premier trophée chez les pros. Auparavant, la n°33 de la draft WNBA 2019, née d’un père américain et d’une mère suédoise, dans une famille de basket, avait réalisé l’ensemble de son cursus universitaire aux États-Unis (Virginia Tech) avant de lancer sa carrière en 2019-2020 entre la Turquie et Villeneuve d’Ascq. Diplômée en journalisme.

Evelyn Akhator
Née le 3 février 1995 (27 ans) – 1,91 m – Poste 5-4 – Nigérianne

Stats LFB 2021-22 : 11,2 points à 55,3 % aux tirs (61,3 % aux lancers), 8,7 rebonds, 1,9 passe, 1,7 interception, 0,6 contre et 1,7 perte de balle pour 17,1 d’évaluation en 29 minutes (21 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 12,8 points à 52,8 % aux tirs (75 % aux lancers), 8,4 rebonds, 0,8 passe, 2,3 interceptions, 0,9 contre et 1,4 perte de balle pour 18,3 d’évaluation en 30 minutes (9 matches)

Après deux ans et demi à être la pièce majeure des Flammes Carolo, elle prend la direction des Landes. La saison dernière, Evelyn Akhator fut pour la deuxième année consécutive dans le top 5 du championnat à l’évaluation. Draftée en 3e position par Dallas en WNBA en 2017, l’internationale nigériane (championne d’Afrique en 2017 et 2019) formée à Chipola puis Kentucky pèse athlétiquement dans chaque rencontre au point d’être la meilleure rebondeuse de LFB. Passée par la Russie, la Turquie et l’Espagne. Défenseuse émérite des droits des femmes très engagée contre le trafic d’enfants en Afrique. Joueuse nigériane de l’année en 2018.

Les remplaçantes

Marie-Eve Paget
Née le 29 novembre 1994 (27 ans) – 1,70 m – Poste 1-2 – Française

Stats LFB 2021-22 : 8,3 points à 37,7 % aux tirs (dont 33,7 % à 3-points), 3,3 passes, 2,1 rebonds, 0,6 interception et 2,4 pertes de balles pour 6,9 d’évaluation en 26 minutes (20 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 7,6 points à 37,1 % aux tirs (dont 31,3 % à 3-points), 3,5 passes, 2,5 rebonds, 0,8 interception et 2,8 pertes de balles pour 6,5 d’évaluation en 27 minutes (13 matches)
Stats Coupe du monde 2022 : 0,6 point, 0,8 rebond, 0,8 passe pour 0,4 d’évaluation en 6 minutes (5 matches)

Au fil des années, « MEP » s’est imposée parmi les incontournables du basket féminin tricolore : pionnière du 3×3 jusqu’à avoir été couronnée championne du monde cet été, et même équipe de France 5×5 avec laquelle elle a participé en septembre à la Coupe du monde (deuxième plus petit temps de jeu), sa première grande compétition internationale. À 27 ans, la native d’Annecy entame sans faire de bruit sa neuvième saison en LFB, la quatrième à Basket Landes, où elle est désormais la capitaine, liée au club jusqu’en 2025. Une joueuse de devoir, capable de mettre la pression tout terrain sur les meneuses adverses.

Marie-Eve Paget (Tuan Nguyen)

Yuliia Musiienko
Née le 9 avril 1997 (25 ans) – 1,76 m – Poste 2-3 – Ukrainienne

Stats Ukraine 2021-22 : 8,2 points à 50,0 % aux tirs (dont 42,5 % à 3-points), 2,5 rebonds, 2,5 passes, 1,8 interception et 0,9 perte de balle pour 8,5 d’évaluation en 21 minutes (20 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 1,4 point à 41,7 % aux tirs, 0,8 rebond, 0,6 passe, 0,3 interception et 0 perte de balle pour 2,3 d’évaluation en 7 minutes (9 matches)

Arrivée en tant que partenaire d’entraînement au printemps dernier après avoir fui la guerre en Ukraine, Yuliia Musiienko a été « promue » dans le groupe pro de Basket Landes cet été. L’internationale ukrainienne a passé ses deux dernières saisons au pays avec Prometey, avec laquelle elle a découvert l’Eurocup dans un rôle de bout de banc. A 25 ans et après six mois sans jouer, la shooteuse aspire à soulever d’autres trophées, elle qui a remporté deux fois le championnat et la Coupe d’Ukraine jusqu’à présent.

Yuliia Musiienko (FIBA)

Lidija Turcinovic
Née le 27 août 1994 (28 ans) – 1,76 m – Poste 2-3 – Franco-Serbe

Stats LFB 2021-22 : 8,8 points à 41,0 % aux tirs (dont 30,6 % à 3-points), 3,0 rebonds, 2,7 passes, 0,7 interception pour 2,8 pertes de balle pour 7,5 d’évaluation en 23 minutes (19 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 7,6 points à 35,9 % aux tirs (dont 24,5 % à 3-points), 3,2 rebonds, 3,0 passes, 0,8 interception pour 2,5 pertes de balle pour 6,6 d’évaluation en 21 minutes (13 matches)

Après avoir longtemps vagabondé en France (Lattes-Montpellier, Arras, Toulouse, Charleville-Mézières, Nantes-Rezé, Lyon), Lidija Turcinovic va entamer sa quatrième saison dans les Landes, et déjà sa 11e en LFB. La Franco-Serbe est une arrière-ailière très complète, capable de scorer, prendre des rebonds ou de faire jouer les autres. Cette multi-médaillée en équipe de France jeunes (championne d’Europe U18 et U20, vice-championne du Monde U19) apporte toujours autant d’énergie, dans le cinq de départ ou en sortie de banc.

Lidija Turcinovic (c) FIBA

Sara Roumy
Née le 7 novembre 2003 (18 ans) – 1,80 m – Poste 3-2 – Française

Stats LFB 2021-22 : 2,0 points à 29,3 % aux tirs (dont 29,6 % à 3-points), 0,9 rebond et 0,4 passe en 9 minutes (16 matches)
Stats Euroleague 2021-22 : 3,4 points à 53,6 % aux tirs (dont 45,0 % à 3-points), 0,8 rebond et 0,8 passe en 10 minutes (13 matches)
Stats Euro U20 2022 : 7,4 points à 37,0 % aux tirs (dont 28,6 % à 3-points), 1,3 rebond et 1,6 passe en 19 minutes (7 matches)

La benjamine du groupe. Trois ans après avoir quitté le centre de formation landais pour rejoindre l’INSEP, Sara Roumy a fait son retour au club l’été dernier. Pour sa première saison à ce niveau, l’ailière, gauchère et originaire de Laloubère – comme Céline Dumerc – s’est montrée sérieuse et appliquée même si elle a aussi montré ses lacunes pour tenir le choc physiquement. Cette shooteuse dotée d’un bon QI basket poursuit son apprentissage dans la rotation. Quatrième scoreuse des Bleuettes cet été à l’Euro U20 (quatrième place) pour cette habituée des compétitions internationales jeunes.

Sara Roumy (FIBA)

Kristen Mann
Née le 10 août 1983 (39 ans) – 1,86 m – Poste 4-3 – Américaine

Stats LFB 2021-22 : 8,2 points à 55,3 % aux tirs (dont 42,9 % à 3-points), 3,1 rebonds, 2,4 passes, 1,0 interception et 1,4 perte de balle pour 7,9 d’évaluation en 24 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 7,7 points à 55,3 % aux tirs (dont 42,9 % à 3-points), 3,1 rebonds, 2,4 passes, 1,0 interception et 1,4 perte de balle pour 7,9 d’évaluation en 24 minutes (22 matches)

À l’instar de Céline Dumerc, Kristen Mann a envisagé la retraite à plusieurs reprises ces dernières années. Les deux aînées du championnat évolueront cette saison ensemble, pour un pot de départ commun ? Qui sait. L’Américaine va connaître son 9e club dans l’Hexagone. La n°11 de la draft 2005 a aussi disputé six saisons en WNBA et a remporté cette année son premier titre de championne de France avec Bourges, en se montrant décisive en finale, et donc son premier doublé avec l’Eurocup. Meilleure shooteuse à 3-points de la saison 2020-21 en LFB, elle est une menace extérieure mais aussi intérieur constante. La chanteuse a par ailleurs sorti ses trois premiers singles ces derniers mois, dont Prevail (clip ci-dessous).

Clarince Djaldi-Tabdi
Née le 6 décembre 1995 (26 ans) – 1,84 m – Poste 4-5 – Française

Stats LFB 2021-22 : 7,9 points à 45,6 % aux tirs (dont 26,7 % à 3-points), 3,6 rebonds, 0,6 interception, 0,6 contre et 1,8 perte de balle pour 7,9 d’évaluation en 21 minutes (22 matches)
Stats Eurocup 2021-22 : 6,9 points à 44,1 % aux tirs (dont 33,3 % à 3-points), 4,6 rebonds, 1,5 passe, 1,1 interception, 0,4 contre et 1,8 perte de balle pour 9,1 d’évaluation en 22 minutes (10 matches)

Après deux saisons à Villeneuve d’Ascq et malgré une proposition de prolongation, Clarince Djaldi-Tabdi a choisi Basket Landes pour le projet collectif et la perspective de jouer l’Euroleague. Blessée au genou lors de sa seule et unique sélection chez les Bleues contre l’Espagne lors de la préparation à l’Euro 2021, l’intérieure reste parmi les joueuses dans le viseur du staff de Jean-Aimé Toupane. L’ancienne championne d’Europe U18 et U20 avec les Bleuettes entre dans ses années de maturité et va entamer sa huitième saison dans l’élite. Grande soeur de Maëva (Charnay). Née à Bordeaux de parents tchadiens.

Clarince Djaldi-Tabdi (FIBA)

Les jeunes qui complètent le groupe pro : Clara Latil (1,89 m, 18 ans)

La coach

Julie Barennes
Née le 9 février 1986 (36 ans) – Française

Avec la présidente Marie-Laure Lafargue, elle est l’autre cheffe de file d’un club qui repose sur des valeurs collectives et locales. La native d’Agen est désormais une Landaise d’adoption : sept saisons au club comme joueuse, deux comme assistante, et coach depuis 2019, avec à la clé un titre de champion de France en 2021 – devenant la deuxième femme à inscrire son nom au palmarès en tant que coach principale après Valérie Garnier avec Bourges – et une Coupe de France en 2022. Un bilan fabuleux qui a engagé le club à prolonger son bail jusqu’en 2025. Cette année, elle sera l’une des deux femmes aux commandes d’un club de Ligue Féminine. Elle est également sélectionneuse des Pays-Bas.

Julie Barennes (FIBA)

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Après le titre de champion de France en 2021, la présidente et passionnée Marie-Laure Lafargue s’attendait à un « effet gueule de bois ». Il n’en a rien été : les Landaises ont réalisé « une saison pleine » et brillamment empêché un triplé de Bourges en leur enlevant la finale de la Coupe de France à l’Accor Arena, même si c’est face à ce même adversaire que le parcours s’est arrêté en demi-finale du championnat quelques semaines plus tard.

Toujours est-il que Basket Landes, après une belle année de découverte de l’Euroleague et une non-qualification en quarts malgré un bilan à l’équilibre (7-7), est qualifié pour la deuxième année consécutive dans la compétition reine en Europe. Si ce n’est pas une fin en soi, cela permet au club d’attirer quelques joueuses de choix en plus de l’ossature de la saison dernière. « Le principal objectif reste le championnat

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Photo : Céline Dumerc / Basket Landes (Tuan Nguyen)

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