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Guide Ligue Féminine 2018-19 – Landerneau: Le retour de la Bretagne

La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos. Ce dossier de présentation est publié avec cha

La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Le Landerneau Bretagne Basket est depuis trois ans l’émanation d’une fusion entre le Pleyber-Christ Basket Club, issu d’un village de 3 000 habitants dont l’équipe évoluait en Ligue 2, et de l’Elorn Olympique Landerneau, ce qui dans un premier temps avait donné le Léon Tregor Basket 29.

En évinçant Angers en finale des playoffs de Ligue 2 suite à trois manches d’anthologie, Landerneau est devenu le premier club breton de Ligue féminine depuis l’Avenir de Rennes, il y a vingt ans. De quoi rendre fiers ses nombreux supporters. La salle de la Cimenterie est à guichets fermés depuis décembre 2017 et quatre cents d’entre-eux avaient fait le déplacement pour la manche retour dans le Maine-et-Loire.

« Le budget va dépasser légèrement le million », rapporte le président Erwan Croguennec. « C’est un petit budget de Ligue Féminine mais il faut savoir qu’il y a trois, quatre ans, il était autour de 350/400 000€. On ne dépensera pas l’argent que l’on n’a pas. Le très gros travail de la cellule de recrutement, c’est de réussir à trouver les profils de joueuses les plus complémentaires possibles. »

Si quatre héroïnes de L2 ont été conservées dont l’emblématique Marie Butard, cinq nouvelles joueuses ont été embauchées. « On a fait un état des lieux et on s’est dit que l’on est assez jeune à part Marie (Butard) qui a la trentaine et on n’a pas forcément beaucoup d’expérience de la Ligue féminine. C’est pour ça que l’on a fait le choix de Joyce Cousseins-Smith à la mène et de Kamilia Stepanova. Maggie Lucas, c’est une bonne pioche parce qu’elle était blessée au genou. Sinon, il ne faut pas se mentir, elle ne serait pas venue chez nous. Elle s’est dit, pourquoi pas repartir en Europe dans un club où j’aurai du temps de jeu, de la confiance. Elle n’avait pas de club l’année dernière mais là elle a rejoué en WNBA, à Atlanta et Dallas (NDLR : un total de 8 matches). » Le staff a par ailleurs préféré se séparer de Asia Logan, partie à Reims avec l’assistante-coach, Marie-Julie Levant, et recruter Shayla Cooper, qui a pour elle une vraie expérience européenne, en Hongrie et en Espagne, et l’Ivoirienne Kariata Diaby, qui avait fait des étincelles contre les Bretonnes avec Charnay en demi-finale des playoffs de L2.

Joyce Cousseins-Smith

Une baroudeuse puisque Landerneau est son 11e club de Ligue Féminine. Le premier fut son club formateur, Montpellier. La saison dernière, elle l’a débutée à Nice qu’elle quitta pour « raisons personnelles », ce qui donna beaucoup de temps de jeu à Alix Duchet et favorisa ainsi son éclosion, pour la finir à Villeneuve d’Ascq comme joker médical de Virginie Brémont. En18 matchs, Joyce a affiché 3,2 points, 3,4 rebonds et 1,9 passe. Une joueuse et une femme mâture dont le passage à l’ESBVA a été très apprécié. Un père Sénégalais qui parle wolof, un grand-père qui a travaillé sur des plates-formes pétrolières, une mère avec des racines anglo-saxonnes et une sœur qui vit à Singapour. Joyce est présidente de l’association « Le ballon du bonheur » qui a pour objectif de venir en aide aux enfants de pays en voie de développement. Elle a obtenu des diplômes de design graphique et fait construire des chambres d’hôte près de Lisbonne.

Pauline Lithard

L’Alsacienne a été formée à l’INSEP et au centre de formation de Bourges. Championne d’Europe U18 en 2013 et vice-championne du monde U19 l’année suivante avec le huitième temps de jeu de l’équipe. Elle ne put participer à l’Euro U20 à cause d’une blessure à un doigt. Après trois saisons à Reims en Ligue 2, elle a été la doublure de Amel Bouderra à Charleville avant d’arriver en Bretagne en 2016. « C’est quelqu’un qui est remarquable par son talent basket. Elle sait où mettre le ballon, c’est une joueuse très intelligente. Elle a une énorme qualité de tir à trois-points. C’est quelqu’un de souriant, qui a besoin de confiance, que les choses se passent bien autour d’elle dans son environnement basket. C’est quelqu’un qui déteste perdre et qui mettra tout en œuvre pour gagner », estime Stéphane Leite. Elle a profité fin mai de la blessure de Clarince Djaldi-Tabdi pour être sélectionnée en équipe de France A’ sous la direction de Jérôme Fournier qui fut déjà son coach en U17.

L’effectif de Landerneau est disponible ici.

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Le Landerneau Bretagne Basket est depuis trois ans l’émanation d’une fusion entre le Pleyber-Christ Basket Club, issu d’un village de 3 000 habitants dont l’équipe évoluait en Ligue 2, et de l’Elorn Olympique Landerneau, ce qui dans un premier temps avait donné le Léon Tregor Basket 29.

En évinçant Angers en finale des playoffs de Ligue 2 suite à trois manches d’anthologie, Landerneau est devenu le premier club breton de Ligue féminine depuis l’Avenir de Rennes, il y a vingt ans. De quoi rendre fiers ses nombreux supporters. La salle de la Cimenterie est à guichets fermés depuis décembre 2017 et quatre cents d’entre-eux avaient fait le déplacement pour la manche retour dans le Maine-et-Loire.

« Le budget va dépasser légèrement le million », rapporte le président Erwan Croguennec.

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Photos: Marie Butard et Pauline Lithard (LBB)

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