La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.
Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.
Bonne lecture !
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Sevré de titre national depuis deux ans après une belle razzia entre 2011 et 2016 (deux championnats, quatre coupes de France), le Basket Lattes-Montpellier Agglomération a mis les moyens pour officialiser son retour au premier plan. Aux côtés de Romane Bernies et Ornella Bankolé, seules joueuses conservées cet été, le club héraultais s’est attaché les services de sept recrues de haut-niveau dont cinq internationales françaises : Alix Duchet, révélation de la saison passée en LFB, Endy Miyem, capitaine de l’Equipe de France, Marielle Amant (91 sélections en Bleu), ainsi que deux joueuses révélées à Lattes-Montpellier qui effectueront leur grand retour, Diandra Tchatchouang et Héléna Ciak.
A ce beau casting s’ajouteront deux nouvelles « Gazelles » au profil redoutable : l’arrière shooteuse Sami Whitcomb, américaine au passeport australien et l’ailière US Taylor Wurtz en provenance de Telge (Suède), « une joueuse qui évoluera sur un poste 3-2, qui apportera beaucoup de dureté, de densité physique », décrit son nouvel entraîneur Rachid Méziane. « Elle est aussi cataloguée comme shooteuse. On va avoir besoin de sa polyvalence. Son profil vient bien compléter le reste de l’équipe ».
Coach Méziane aura pour mission de tirer le meilleur de ce groupe pétri de talent tout en faisant progresser trois arrières parmi les plus prometteuses de la nouvelle génération, les meneuses Alix Duchet et Romane Bernies mais aussi l’ailière Ornella Bankolé, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou en novembre dernier.
« Le projet du BLMA, c’est bien sûr de gagner et de retrouver la finale du championnat de France, mais c’est aussi de construire l’avenir et c’est aussi pour ça qu’on a misé sur ces jeunes joueuses » poursuit-il.
« On a des joueuses emblématiques, d’expérience, qui ont la culture de la gagne, qui ont gagné et qui savent gagner », résume le président Franck Manna, remarquablement assisté dans sa tâche par Edwige Lawson-Wade, légende du basket français aujourd’hui directrice sportive du club où elle a terminé sa carrière de joueuse pro.
Fort d’un budget en hausse de 20%, d’une nouvelle identité visuelle et d’une mascotte qui répond désormais au doux nom de « Gazou », le BLMA affiche clairement ses ambitions : retrouver le sommet de la hiérarchie.
Endy Miyem
Le retour en LFB de l’emblématique poste 4, loin de Bourges, son club de cœur, a été l’événement de l’intersaison. Après avoir trusté tous les titres pendant neuf ans dans le Cher (2006-2015), l’internationale est allée acquérir de l’expérience à l’étranger ces dernières années. Au sein de l’armada du Dynamo Koursk (Russie) puis à Famila Schio (Italie) depuis l’été 2016 où elle a rejoint Isabelle Yacoubou. La saison passée, le club transalpin désormais sous les ordres de Pierre Vincent (sélectionneur de l’équipe de France entre 2007 et 2016) a réalisé le doublé Coupe-Championnat. Malgré ce bel accomplissement, Endy Miyem n’a pas chômé depuis, entre une nouvelle aventure de l’autre côté de l’Atlantique en WNBA au sein ses Minnesota Lynx (championnes en titre) puis le Mondial à Ténérife avec les Bleues en tant que capitaine.
Brillante par son efficacité et sa polyvalence, Endy Miyem sera l’une des pièces maîtresses de ce BLMA version 2018-2019. « C’est une très forte joueuse, on a beaucoup de chance de l’avoir avec nous. C’est une très grande fierté parce que c’est aussi une personne extraordinaire », souligne Edwige Lawson-Wade.
Diandra Tchatchouang
Même si elle n’y est restée qu’un an, Lattes-Montpellier a toujours gardé une place particulière dans son cœur. Et pour cause, après des cursus remarqués à l’Insep puis aux Terrapins du Maryland, c’est dans l’Hérault que Diandra Tchatchouang a débuté sa carrière pro, en 2011-2012, une saison marquée par une finale de championnat de France perdue face à Bourges.
Discrète au sein d’un BLMA emmené à l’époque par une certaine Edwige Lawson-Wade, c’est la saison suivante, du côté de Perpignan, que s’est pleinement révélée cette poste 3-4 de caractère. L’exercice 2012-2013 représente l’autre tournant de sa jeune carrière puisqu’il l’a propulsée à Bourges où elle est restée cinq saisons. Tant sur le plan national (deux championnats, trois coupes de France) que continental (victoire en Eurocoupe en 2016), son histoire chez les Tango a été riche en émotions et s’est terminée par un sacre extraordinaire, le 14e titre de champion de France du club (un de plus que les légendaires « demoiselles de Clermont »).
Séduite par le projet ambitieux du BLMA, l’internationale française, également engagée dans plusieurs projets sociétaux, va à présent effectuer son retour par la grande porte.
L’effectif de Lattes-Montpellier est disponible ici.
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Sevré de titre national depuis deux ans après une belle razzia entre 2011 et 2016 (deux championnats, quatre coupes de France), le Basket Lattes-Montpellier Agglomération a mis les moyens pour officialiser son retour au premier plan. Aux côtés de Romane Bernies et Ornella Bankolé, seules joueuses conservées cet été, le club héraultais s’est attaché les services de sept recrues de haut-niveau dont cinq internationales françaises : Alix Duchet, révélation de la saison passée en LFB, Endy Miyem, capitaine de l’Equipe de France, Marielle Amant (91 sélections en Bleu), ainsi que deux joueuses révélées à Lattes-Montpellier qui effectueront leur grand retour, Diandra Tchatchouang et Héléna Ciak.
A ce beau casting s’ajouteront deux nouvelles « Gazelles » au profil redoutable : l’arrière shooteuse Sami Whitcomb, américaine au passeport australien et l’ailière US Taylor Wurtz en provenance de Telge (Suède), « une joueuse qui évoluera sur un poste 3-2, qui apportera beaucoup de dureté, de densité physique », décrit son nouvel entraîneur Rachid Méziane.
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Photos: Romane Bernies et Endy Miyem (FIBA)