La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.
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Bonne lecture !
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Arrivée en 2000, l’ESBVA fait partie des meubles de la Ligue Féminine et a connu trois années extrêmement fructueuses avec une victoire en Eurocup (2015), une place en finale (2016) et un premier titre de champion de France (2017). De l’aveu même de son coach, le club nordiste qui possédait il y a deux ans le deuxième budget de la LFB est quelque peu rentré dans le rang financièrement se faisant dépasser par Charleville-Mézières, Lyon et Lattes-Montpellier. Comme Laetitia Kamba n’a finalement pas été retenue en équipe de France, il n’y a plus qu’une seule internationale à bord, la Franco-Sénégalaise Mame Marie Sy Diop, réputée pour sa vaillance et pleinement remise de ses douleurs aux ischio-jambiers qui lui a valu trois mois d’inactivité en fin de saison dernière. Pour rappel, Villeneuve d’Ascq avait neuf internationales la saison du titre. Sur le marché des transferts, Frédéric Dusart a été contraint de viser un peu plus bas. « On a l’obligation d’avoir six Françaises et même sept car je garde toujours la possibilité d’avoir une étrangère sous le coude au cas où une Française se blesse. Comme toutes les internationales sont à Bourges, Montpellier, Charleville et Lyon, on s’est rabattu sur des joueuses forcément un peu moins référencées voire quelques paris. » Christelle Diallo, qui a bien progressé à Tarbes (8,1 points et 3,3 rebonds) et Magali Mendy, qui pourrait être une des révélations majeures de la saison, sont les deux recrues françaises. Le coach peut par ailleurs toujours compter sur les chevronnées et fidèles Johanna Gomis-Halilovic (6e saison au club), Virgine Brémont (5e saison) et Laetitia Kamba (5e saison en deux fois). L’Allemande Romy Bär connaît très bien la Ligue Féminine (8e saison) alors que l’Américaine Shante Evans, qui était la saison dernière à Girone avec Magali Mendy, a la particularité d’être en possession d’un passeport slovène. Elle en avait profité pour aligner 7,7 points et 4,7 rebonds à l’Euro 2017. Si l’ESBVA n’en fait plus partie financièrement, elle compte bien demeurer sportivement dans le carré d’as de la Ligue Féminine.
Magali Mendy
La native d’Orly est à 28 ans une rookie en Ligue Féminine. A son actif jusqu’ici de la Ligue 2 (3e marqueuse avec 17,7 points plus 7,8 rebonds sous le maillot de Chartres en 2017) et deux ans à l’étranger, à Keltern en Allemagne et à Girone en Espagne. « Elle n’a jamais joué en Ligue Féminine mais elle est paradoxalement quart-de-finaliste de l’Eurocoupe », rappelle Frédéric Dusart. « C’est un semi pari car je l’ai joué, il y a trois ans, quand elle était avec Chartres en Ligue 2 et elle m’avait déjà impressionné. En Eurocoupe, elle a mis 16 points au retour contre Galatasaray, une équipe que l’on a joué l’année dernière, ce qu’elle a réussi dans cette compétition de manière régulière fait que c’est un pari très peu risqué. Elle a un potentiel. » En fait, avec 13,5, Magali Mendy avait la troisième évaluation de Girone la saison dernière en Eurocoupe grâce à ses 11,3 points (42,5% de réussite à trois-points), 4,4 points, 2,0 passes et 1,7 rebond, la preuve qu’elle sait faire plein de choses sur un terrain. Issue d’une famille sportive avec six frères footballeur et une sœur handballeuse.
Romy Bär
Une internationale allemande qui apprécie la France puisque l’ESBVA est son cinquième club en LFB depuis 2010 avec juste une infidélité d’une saison qu’elle passa à Kosice où elle joua l’Euroligue. « Je recherchais une poste 3 qui soit de grande taille. On a contacté une Française mais elle est partie à Montpellier. C’est rare une poste 3 d’1,90m. On a pris Romy car elle a joué le haut de tableau avec Challes-les-Eaux et Lyon. Elle a connu l’Euroleague avec Montpellier. On voulait quelqu’un qui ait de l’expérience, elle parle français, elle a un fort QI basket. C’est une fille qui va tout équilibrer dans notre jeu. Même si physiquement elle est parfois en déficit, en terme de dureté, elle est grande et peut jouer aux postes 2, 3, 4. C’est une joueuse très altruiste qui se fiche totalement de ses stats en terme de scoring », apprécie Frédéric Dusart. 3,5 passes en moyenne la saison dernière à Lattes-Montpellier.
L’effectif de Villeneuve d’Ascq est disponible est ici.
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Arrivée en 2000, l’ESBVA fait partie des meubles de la Ligue Féminine et a connu trois années extrêmement fructueuses avec une victoire en Eurocup (2015), une place en finale (2016) et un premier titre de champion de France (2017). De l’aveu même de son coach, le club nordiste qui possédait il y a deux ans le deuxième budget de la LFB est quelque peu rentré dans le rang financièrement se faisant dépasser par Charleville-Mézières, Lyon et Lattes-Montpellier. Comme Laetitia Kamba n’a finalement pas été retenue en équipe de France, il n’y a plus qu’une seule internationale à bord, la Franco-Sénégalaise Mame Marie Sy Diop, réputée pour sa vaillance et pleinement remise de ses douleurs aux ischio-jambiers qui lui a valu trois mois d’inactivité en fin de saison dernière. Pour rappel, Villeneuve d’Ascq avait neuf internationales la saison du titre. Sur le marché des transferts, Frédéric Dusart a été contraint de viser un peu plus bas. « On a l’obligation d’avoir six Françaises et même sept car je garde toujours la possibilité d’avoir une étrangère sous le coude au cas où une Française se blesse.
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Photos: Mame Marie Sy Diop (FFBB/Hervé Bellenger), Shante Evans et Magali Mendy (FIBA).