Guide Ligue Féminine 2019-20 – Basket Landes/Mont de Marsan: Toujours une femme à la tête de l’équipe

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Après deux saisons dans les Landes, Cathy Melain abandonne le monde professionnel et cède le témoin à son adjointe Julie Barennes, une rookie de 33 ans, un personnage de la Ligue Féminine et neuf ans de présence au club dont sept comme joueuse. Basket Landes demeure un club très féminisé puisque c’est la Canadienne Shona Thorburn, en France sans interruption depuis 2012, qui devient son adjointe sachant que c’est une autre femme, Marie-Laure Lafargue, qui est présidente

Basket Landes est également synonyme d’Eurocup où il a fait son apparition en 2011. Les Landaises jouent systématiquement les premiers rôles en championnat et le palais des sports de Mont-de-Marsan est une forteresse ; Lattes Montpellier y a déposé les armes lors du match retour des quarts de finale de playoffs 2019. Il n’y a aucune raison que ça change. « On est content des filles que l’on a pu recruter que ce soit humainement et sur le plan basket. On part avec des gens qui ont envie de travailler avec nous. Ce sont des joueuses que l’on connaît car elles étaient dans la Ligue Féminine », témoigne Julie Barennes.

Céline Dumerc désormais deuxième arrière sera plus que jamais la figure emblématique du club et si l’intérieure internationale Marie-Michelle Milapie et la meneuse Alexia Dubie-Plagnard ne sont plus là, Basket Landes récupère Aby Gaye, la meneuse espagnole Ana Suarez et l’intérieure canadienne Katherine Plouffe, MVP étrangère de LFB en 2017. Deux assurances tous risques. « C’est ma première année, je n’avais pas trop envie de parier. Il y a des coaches très forts pour en faire et les gagner. On a eu les moyens d’aller chercher des gens qu’on connaissait dans la Ligue Féminine et on est content de ça. »

Anecdote : Basket Landes associe deux des meilleures joueuses de 3×3 au monde avec Migna Touré, qui est numéro 2 au ranking de la FIBA et Marie-Eve Paget, la numéro 6. Une perspective de voir une ou deux Landaises aux Jeux de Tokyo.

EFFECTIF

1 Ana SUAREZ (1,70m, 1987, Meneuse, Espagnole); 3 Aby GAYE (1,95m, 1995, Pivot, Française); 5 Romana HEJDOVA (1,84m, 1988, Ailière, Tchèque); 9 Céline DUMEC (1,69m, 1982, Arrière, Française); 12 Marie-Bernadette MBUYAMBA (1,84m, 1993, Ailière, Française); 15 Sirine MEHADJI (1,90m, 2000, Pivot, Française); 21 Miranda AYIM (1,88m, 1988, Intérieure, Canadienne); 22 Katherine PLOUFFE (1,91m, 1992, Pivot, Canadienne); 28 Mamignan TOURE (1,83m, 1994, Arrière-ailière, Française); 74 Marie-Eve PAGET (1,71m, 1994, Meneuse, Française). Coach: Julie BARENNES. ADJOINTE: Shona THORBURN.

Focus sur…

CELINE DUMERC

10,8 points, 5,3 passes, 4,4 rebonds, 1,8 interception pour 14,4 d’évaluation, soit la deuxième performance des Françaises de toute la Ligue Féminine derrière Héléna Ciak. A 37 ans et alors que Boris Diaw puis Tony Parker, ses copains de l’INSEP, ont pris leur retraite, Céline Dumerc est éternelle. Héroïne des Jeux Olympiques de Londres en 2012, élue par les fans « joueuse française des 20 ans de Ligue Féminine », Cap’s est une légende bien vivante. « Oui c’est rassurant de l’avoir pour ma première saison de coach, » reconnaît Julie Barennes. « C’est quelqu’un qui quand elle doit faire quelque chose c’est toujours bien fait. Ça fait partie de ces gens qui sont faciles à entraîner. Après elle a son caractère et ses exigences qui font qu’elle est la joueuse qu’elle est. Au-delà de Céline, c’est toujours bien de garder des gens sur lesquels tu peux t’appuyer. » La question qui brûle les lèvres, c’est « est-ce sa tournée d’adieu, la dernière saison de sa carrière commencée à Tarbes en 2000 ? » Sa coach répond par une pirouette : « Ça fait cinq ans que tout le monde pose cette question. Je crois qu’elle arrêtera quand Vince Carter arrêtera et il a signé une année de plus à Atlanta ». Précision : Vince Carter a 42 ans. Ça laisse de la marge à la Landaise…

ABY GAYE

Une bonne technique, un super physique, Aby Gaye paraissait programmée pour être la nouvelle Isabelle Yacoubou. Pourtant, son compteur de sélections en Équipe de France n’affiche que 13 sélections. Elle fut plusieurs fois « coupée » au dernier moment. En 2018 elle avait dû renoncer à rejoindre les Bleues en préparation à la Coupe du monde en raison d’une cheville pas encore guérie et cet été, elle n’a pas été convoquée. « Une équipe qui ne tourne pas bien, une place de leader qu’elle ne prend pas. C’est un échec », avouait son coach à Tarbes, François Gomez à l’heure du bilan de la saison 2018-19. Aby Gaye est à la relance dans les Landes et Julie Barennes estime qu’elle peut s’y épanouir : « C’est ce que je lui souhaite et on va travailler pour ça. J’espère pour elle qu’elle pourra réintégrer l’Équipe de France. C’est quelqu’un de sérieux, qui se donne beaucoup de mal. C’est encore une jeune joueuse puisqu’elle n’a que 24 ans. On sait qu’avec des filles plus grandes ça peut prendre un peu plus de temps. »

Photo d’ouverture: Mamignan Touré (FIBA)

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Après deux saisons dans les Landes, Cathy Melain abandonne le monde professionnel et cède le témoin à son adjointe Julie Barennes, une rookie de 33 ans, un personnage de la Ligue Féminine et neuf ans de présence au club dont sept comme joueuse. Basket Landes demeure un club très féminisé puisque c’est la Canadienne Shona Thorburn, en France sans interruption depuis 2012, qui devient son adjointe sachant que c’est une autre femme, Marie-Laure Lafargue, qui est présidente

Basket Landes est également synonyme d’Eurocoupe où il a fait son apparition en 2011. Les Landaises jouent systématiquement les premiers rôles en championnat et le palais des sports de Mont-de-Marsan est une forteresse ; Lattes Montpellier y a déposé les armes lors du match retour des quarts de finale de playoffs 2019. Il n’y a aucune raison que ça change. « On est content des filles que l’on a pu recruter que ce soit humainement et sur le plan basket. On part avec des gens qui ont envie de travailler avec nous. Ce sont des joueuses que l’on connaît car elles étaient dans la Ligue Féminine », témoigne Julie Barennes.

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