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Guide Ligue Féminine 2019-20 – Bourges: Toujours ambitieux

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

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Bonne lecture !

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Ce n’est que la troisième fois depuis 1995 -mais aussi la deuxième fois en trois ans- que les Tango n’ont pas participé au printemps à la finale de Ligue Féminine. « On a pu voir l’une des années les plus concurrentielles depuis longtemps. On sait qu’il y a plein de clubs qui essayent de monter des rosters pour être au niveau de Bourges. L’idée c’est de continuer d’être dans l’excellence, au plus haut niveau », commente le coach Olivier Lafargue. Son équipe a tout de même remporté la Coupe de France et assuré sa participation à l’Euroleague comme depuis vingt-cinq ans. C’est l’essentiel.

Les Berruyères ont souffert en demi-finale des playoffs des absences de Elodie Godin (opérée du tendon d’Achille en avril) et Sarah Michel (opérée du genou en mai), et bonne nouvelle, après des soins à Capbreton, elles sont opérationnelles pour cette rentrée. Même si le club du Cher perd cinq internationales dont Marine Johannès, il en récupère trois plus une Américaine, Marissa Coleman déjà championne avec lui en 2013. « Lyon ou d’autres clubs ont réussi à attirer des joueuses très référencées. On aurait pu espérer mieux, on rêve toujours de mieux mais je suis satisfait du recrutement que l’on a pu mener. On sait que l’on aura des armes à faire valoir pour continuer à briller », commente Olivier Lafargue.

Faire venir Isabelle Yacoubou, 33 ans, est forcément un pari après une saison blanche consacrée à la naissance d’un enfant alors que Ana Dabovic sera très certainement encore plus performante que lors de sa fin de saison avec Lattes Montpellier qui suivait une période d’inactivité. « Elle avait besoin de se poser, de se reposer après avoir enchaîné pendant des années, la sélection nationale, la WNBA, les gros clubs européens. Ce qu’elle a produit au dernier Euro a montré qu’elle est encore en très grande forme, que ça reste une très grande joueuse. On est très heureux de pouvoir compter sur son caractère, sur sa capacité de scoring et à tirer son équipe vers le haut. Toutes les joueuses savent que c’est une année olympique et qu’il faut se mettre en grande forme. »

Alors que l’emblématique président Pierre Fosset a passé la main à une femme, Agnès Saint-Ges, le Tango Bourges Basket est toujours très ambitieux. Il a la volonté de monter son budget à 4M€, d’augmenter le taux de remplissage du Prado, d’organiser le Final Four de l’Euroleague et de gagner au plus vite un 15ème titre de champion.

EFFECTIF

0 Jade HAMAOUI (1,81m, 2001, Arrière, Française); 3 Elin ELDEBRINK (1,74m, 1988, Meneuse, Suédoise); 4 Isabelle YACOUBOU (1,90m, 1986, Pivot, Française); 6 Alexia DUBIE (1,72m, Meneuse 1990, Française); 11 Alexia CHARTEREAU, 1,90m, Intérieure, 1998, Française); 12 Iliana RUPERT, 1,94m, Pivot, Française); 17 Sarah MICHEL, 1,82m, Arrière, 1989, Française); 23 Ana DABOVIC (1,83m, 1989, Ailière, Serbe); 25 Marissa COLEMAN (1,85m, 1987, Ailière, Américaine); 33 Elodie GODIN (1,90m, 1985, Pivot, Française); Coach: Olivier LAFARGUE. Assistant: Jérôme AUTHIER.

ARRIVÉES
COLEMAN Marissa (Landerneau)
DABOVIC Ana (Lattes Montpellier)
DUBIE Alexia (Basket Landes)
ELDEBRINK Elin (Salamanque, Espagne)
YACOUBOU Isabelle (Schio, Italie)
DÉPARTS
JOHANNES Marine (Lyon)
OUVINA Cristina (Prague, Rép. Tchèque)
PLOUFFE Katherine (Basket Landes)
RAINCOCK-EKUNWE Nayo (Orenbourg, Russie)
SHARP Kristen Brooke (Villeneuve d’Ascq)

Focus sur…

ISABELLE YACOUBOU

C’est le retour en France de Shaqoubou dont le palmarès est aussi long que son bras. Elle est championne d’Europe, vice-championne olympique, championne de France, d’Espagne et d’Italie, vainqueur de l’Euroleague et elle a joué aussi en Russie, en Turquie et en Chine. Sa taille, sa puissance et ses bonnes mains ont fait des ravages partout où elle est passée. Question : dans quel état physique est-elle à 33 ans après une saison blanche pour cause de maternité ? « Tous les gens qui ont regardé les réseaux sociaux ont vu qu’elle s’entraîne beaucoup et fort pour revenir. Il faut qu’on l’amène de façon intelligente à une forme maximum quand les matches vont vraiment compter. On cherchait quelqu’un de différent par rapport à ce que l’on avait. On n’avait pas envie de mettre quelqu’un qui allait barrer Alexia (Chartereau) ou Iliana (Rupert) dans leur évolution. Avec Isa on a ce qui se fait de mieux dans les pivots à l’ancienne avec de la présence proche du cercle. Ça va changer vis-à-vis de ce que l’on a cherché à faire sur ces deux dernières années. C’est complémentaire avec les trois autres joueuses que l’on a. »

Photo: FIBA

ALEXIA CHARTEREAU

Alexia Chartereau n’a que 21 ans depuis le 5 septembre. Il faut presque se frotter les yeux quand on lit ça sachant qu’elle a déjà trois saisons à son actif à Bourges, et qu’elle est installée en Équipe de France pour un long bail. Sa maturité est exceptionnelle comme celle de… Iliana Rupert. Les deux internationales ont été formées dans le même club, les JS Coulaines, dans la banlieue du Mans dont la maman d’Alexia, Sylvie Chiron, une ancienne joueuse de haut niveau, est vice-présidente. Bourges a donc choisi d’associer ses deux pépites à deux autres intérieures françaises à l’immense expérience, Elodie Godin et Isabelle Yacoubou. « Alexia et Iliana vont gagner un temps fou en côtoyant Isa et Elodie. Alex possède un QI basket qui est très haut et un tir dont on sait qu’il est fiable. Quand on voit son évolution depuis trois ans c’est vraiment très fort. »

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Photo d’ouverture: Sarah Michel

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Les Berruyères ont souffert en demi-finale des playoffs des absences de Elodie Godin (opérée du tendon d’Achille en avril) et Sarah Michel (opérée du genou en mai), et bonne nouvelle, après des soins à Capbreton, elles sont opérationnelles pour cette rentrée. Même si le club du Cher perd cinq internationales dont Marine Johannès, il en récupère trois plus une Américaine, Marissa Coleman déjà championne avec lui en 2013. « Lyon ou d’autres clubs ont réussi à attirer des joueuses très référencées. On aurait pu espérer mieux, on rêve toujours de mieux mais je suis satisfait du recrutement que l’on a pu mener. On sait que l’on aura des armes à faire valoir pour continuer à briller », commente Olivier Lafargue.

Faire venir Isabelle Yacoubou, 33 ans, est forcément un pari après une saison blanche consacrée à la naissance d’un enfant alors que Ana Dabovic sera très certainement encore plus performante que lors de sa fin de saison avec Lattes Montpellier qui suivait une période d’inactivité. « Elle avait besoin de se poser, de se reposer

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