La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.
Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.
Bonne lecture !
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Les Flammes n’ont toujours pas de trophées dans leur armoire mais leurs ambitions finiront bien par se concrétiser. Leur recrutement estival annonce la couleur avec en tête de gondole la capitaine de l’Équipe de France, Endy Miyem, et aussi l’une des deux ou trois meilleures joueuses belges, Kim Mestdagh, ce qui éclaire encore davantage le club des Ardennes. « Il y a aussi Giorgia Sottana », reprend le coach Romuald Yernaux, à propos de l’internationale italienne, passée par Schio, Lattes Montpellier et Fenerbahçe. « Endy n’est pas la joueuse qui va faire la différence dans une équipe, elle dépend d’un collectif. On ne l’a pas intégrée dans le but de faire un flash sur le club en termes de transfert. C’est une joueuse connue, expérimentée mais c’est l’équipe qui va être mis en avant et pas une seule joueuse. » Et c’est vrai que les Flammes ont d’autres pépites dans l’effectif dont l’immuable meneuse Amel Bouderra qui va livrer sa 13e saison dans les Ardennes.
Avec le renouvellement du contrat de Djéné Diawara en août, Charleville, c’est un bloc de 10 joueuses pour mener de front Ligue Féminine et EuroCup. « Le club se développe, les ambitions aussi. On sait très bien que ce qui nous a fait un peu défaut en fin de saison, c’est la fraîcheur. Dix joueuses c’est bien mais c’est aussi un piège car il faut partager les temps de jeu, les responsabilités, le ballon. On a construit une équipe avec un mixte de joueuses expérimentées et d’autres qui sont de purs prospects. C’est peut-être comme ça que l’on arrivera à avoir la bonne philosophie de jeu et le bon état d’esprit. »
Charleville, c’est aussi un mélange de plusieurs nationalités dont l’internationale américaine Katie Lou Samuelson et la Brésilienne, Nadia Gomez Colhado, considérée comme un couteau suisse spécialiste du travail de l’ombre. « Ça amène de la différence de culture, c’est intéressant même si ce n’est pas évident. Pour la cohésion, il faut aussi aller vers les gens, aussi peu importe de parler français ou anglais, l’important est que tout le monde comprenne les consignes et se sente intégré. Il n’y a pas d’exclusivité. »
EFFECTIF
4 Amel BOUDERRA (1,63m, 1989, Meneuse, Française); 5 Kim MESTDAGH (1,78m, 1990, Arrière, Belge), 6 Giorgia SOTTANA (1,75m, 1988, arrière, Italienne); 7 Endy MIYEM (1,88m, 1988, Intérieure, Française); 8 Sara CHEVAUGEON (1,75m, Arrière, 1993, Française); 11 Nadia GOMES COLHADO (1,94m, 1989, Intérieure, Brésilienne); 13 Fatimatou SACKO (1,83m, 1985, Intérieure, Française); 22 Djene DIAWARA (1,92m, 1985, Pivot, Française); 31 Janelle SALAUN (1,88m, 2001, Ailière, Française); 33 Katie Lou SAMUELSON (1,91m, 1997, Ailière, Américaine). Coach: Romuald YERNAUX. Assistant: Pierre DAVENEL.
ARRIVÉES | |
GOMES COLHADO Nadia (Girone, Espagne) | |
MESTDAGH Kim (Cukurova, Turquie) | |
MIYEM Endy (Lattes Montpellier) | |
SACKO Fatimatou (Lyon) | |
SALAUN Janelle (Centre Fédéral) | |
SAMUELSON Katie Lou (Connecticut, USA) | |
SOTTANA Giorgia (Fenerbahce, Turquie) | |
DÉPARTS | |
FILIP Ana Maria (Polkowice, Pologne) | |
HRUSCAKOVA Zofia (Györ, Hongrie) | |
MOSQUEDA-LEWIS Kaleena | |
PAGET Marie-Eve (Basket Landes) | |
PETERS Haley (Hatay, Turquie) | |
ROBERT Géraldine | |
Focus sur…
SARA CHEVAUGEON
Cette MVP Espoir de la Ligue Féminine en 2012 -elle portait alors le maillot de Challes- a concrétisé les espérances placées en elle puisque Valérie Garnier l’a retenue en juin pour l’EuroBasket. C’est vrai que cette ailière qui a gagné l’Eurocup avec Bourges sortait d’une excellente saison avec les Flammes obtenant la meilleure évaluation (7,5) en carrière avec une adresse générale de bon aloi (63/112). « C’est une joueuse qui a bien travaillé, bien progressé, qui a compris où il fallait qu’elle aille pour évoluer », analyse son coach. « Elle va devoir continuer à s’aguerrir mentalement. Elle n’est pas super grande, hyper rapide mais par contre elle est intelligente, très technique, elle est capable de prendre des tirs clutch. Maintenant qu’elle a percé, elle va être attendue, des choix seront faits sur elle et c’est là que le travail mental va être important. Il va falloir qu’elle s’affirme comme l’an passé mais avec un statut un peu différent. Elle est lancée et je la sens capable d’y arriver, elle a les cartes en mains. »
KIM MESTDAGH
La Belgique s’affirme ces dernières années comme l’une des puissances du basket européen et Kim Mestdagh est l’un de ses principaux moteurs : 2e marqueuse (14,8 points avec 2,8 paniers à 3-pts par match), 2e rebondeuse (6,7) et 3e passeuse (2,8) à l’EuroBasket 2019. Il s’agit d’un retour pour la Flamande qui a porté le maillot des Flammes de 2015 à 2017. « Bien évidemment c’est une joueuse qui s’est aguerrie depuis qu’elle est partie. Son retour est lié au fait qu’elle me connaisse, qu’elle connaisse le club », indique Romuald Yernaux.
Depuis, Kim a joué en Turquie (Yakin Dogu et Cukurova), en Espagne (Salamanque) et cet été une poignée de minutes en WNBA avec les Washington Mystics. « Quand elle est en équipe nationale, il y a moins de concurrence intrinsèque que ce qu’elle peut rencontrer dans les clubs qu’elle a fait dernièrement. Quand les responsabilités sont orientées sur elle, elle vit ça très bien. Dans son équipe nationale, chaque joueuse a bien intégré son rôle et est acceptée des unes et des autres. A Cukurova, elle a fait une saison intéressante mais avec davantage de concurrence et c’est plus difficile d’exister humainement. C’est une joueuse qui a besoin d’avoir un basket qui soit vivant. On a une équipe avec un secteur extérieur assez complet, il va falloir partager le ballon, le temps de jeu. En équipe nationale, elle est un peu le porte-drapeau du secteur extérieur alors que là, elle va être en complémentarité ne serait-ce qu’avec une joueuse comme Sara (Chevaugeon). »
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Les Flammes n’ont toujours pas de trophées dans leur armoire mais leurs ambitions finiront bien par se concrétiser. Leur recrutement estival annonce la couleur avec en tête de gondole la capitaine de l’Équipe de France, Endy Miyem, et aussi l’une des deux ou trois meilleures joueuses belges, Kim Mestdagh, ce qui éclaire encore davantage le club des Ardennes. « Il y a aussi Giorgia Sottana », reprend le coach Romuald Yernaux, à propos de l’internationale italienne, passée par Schio, Lattes Montpellier et Fenerbahçe. « Endy n’est pas la joueuse qui va faire la différence dans une équipe, elle dépend d’un collectif. On ne l’a pas intégrée dans le but de faire un flash sur le club en termes de transfert. C’est une joueuse connue, expérimentée mais
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Photo: Amel Bouderra (FIBA)