La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.
Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.
Bonne lecture !
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Terrible dénouement des playdowns, le 2 mai dernier. Nantes vs Mondeville. Celui qui perdait était condamné à la LF2. Les Nantaises avaient l’avantage du terrain mais étaient menées 42-47 à cinq minutes de la fin. Elles s’accrochaient, revenaient à égalité à 49 et laissaient sur place les Normandes dans l’emballage final, 54-49. « On aurait été champion de France, ça n’aurait pas été mieux ! », se souvient le directeur sportif, Sylvain Dupuis, nommé en début d’année pour faire le lien entre les coaches et un Bureau renouvelé à 80%. « On avait cinq points de retard mais on n’avait jamais aussi bien défendu de la saison. Paradoxalement, j’ai eu encore plus peur lors du match précédent chez nous contre le Hainaut quand elles sont revenues à égalité. » Il poursuit : « La sphère basket de Loire-Atlantique s’est retrouvée soudée à cette occasion pour sauver les filles. Des gens qui n’avaient pas l’habitude de venir nous voir sont venus. Il y avait de l’ambiance. »
N’étant plus en osmose avec ses joueuses, le coach Emmanuel Coeuret s’était volontairement mis en retrait avant les playdowns et Aurélie Bonnan avait effectué un intérim de six semaines. Emmanuel Coeuret a repris depuis son tablier et le NRB va devoir lutter une fois encore pour le maintien avec l’un des deux plus petits budgets du championnat. « On n’a pas d’autres ambitions que celle-ci, faire qu’il reste un club de Ligue Féminine en Loire-Atlantique où il y a 14 000 licenciés. C’est un enjeu important. Et continuer à avancer pour être un peu plus fort l’année prochaine. On pense que ça nous a pénalisés de jouer l’EuroCoupe l’année dernière avec notre effectif qui était fragile physiquement et à mon avis on n’était pas en capacité d’enchaîner deux matches par semaine », juge Sylvain Dupuis.
L’opération maintien va se faire sans renfort français, essentiellement avec des joueuses issues de la formation nantaise, toutes âgées autour de la vingtaine et quatre étrangères de nationalités différentes dont l’intérieure américaine Jacinta Monroe déjà vu à Charleville et à Saint-Amand.
EFFECTIF
7 Paola FERRARI (1,78m, 1985, Ailière, Paraguayenne); 8 Camille LENGLET (1,69m, 1998, Française); 9 Clarince DJALDI-TABDI (1,84m, 1995, Intérieure, Française); 12 Julie FORESTIER (1,93m, 2,00m, Pivot Française); 13 Jacinta MONROE (1,96m, 1988, Pivot, Américaine); 16 Marie BOIRARD (1,72m, 2000, Arrière, Française); 21 Nabala FOFANA (1,92m, 2000, Pivot, Française); 23 Merve AYDIN (1,74m, 1994, Meneuse, Turque); 24 Emma OUATTARA (1,76m, 2000, Arrière, Française); 25 Antonia DELAERE (1,81m, 1994, Arrière, Belge); 26 Isabelle BOUSSARD (1,80m, 2000, Arrière, Française); Lisa DUFON (1,73m, 2002, Arrière, Française). Coach: Emmanuel COEURET. Adjoint: Stéphane JARNOUX.
ARRIVÉES |
AYDIN Merve (Hatay, Turquie) |
DELAERE Antonia (Braine, Belgique) |
FERRARI Paola (Al Qazeres, Espagne) |
MONROE Jacinta |
DÉPARTS |
DAY Briana (Pszczolka Lublin, Pologne) |
HOLLIVAY Rachel (Gimnastico, Chili) |
MEDENOU Maud |
MICHAUD Amandine |
STEJSKALOVA Michaela |
SUAREZ Ana (Basket Landes) |
Focus sur…
MERVE AYDIN
Une Turque en Ligue Féminine, c’est un évènement. « On a cherché une poste 1, une personne nous est passée entre les doigts. L’opportunité de Merve s’est présentée, on la sentait bien, c’est une fille qui a un CV correct, qui est jeune, on s’est dit pourquoi pas. Par rapport au salaire qu’elle a, elle fait un effort. Elle voulait jouer dans le championnat de France en raison de sa qualité. On espère que c’est une bonne affaire », confie Sylvain Dupuis. Originaire de Mersin, précoce, Merve Aydin a été la plus jeune joueuse de la ligue turque avec le club de sa ville. Elle a été ensuite internationale dans toutes les catégories jeunes (10,7 points en U16 comme en U18) et vient de passer deux saisons à Hatay (6,6 points à 20% à 3-pts, 2,4 passes, 2,2 rebonds pour 7,1 d’évaluation en Euroleague).
ANTONIA DELAERE
La filière belge fonctionne à plein en Ligue Féminine et malgré son jeune âge, Antonia Delaere, élue joueuse de l’année 2017 en Belgique, a déjà un nom sur la scène internationale. Lors du dernier Euro, elle a pris place dans le cinq majeur des Belgian Cats pour 5,8 points (35,4% aux tirs), 2,3 rebonds et 1,8 passes en 27’ de moyenne. « C’est une fille qui est jeune, qui a du talent, on l’a encore vu au dernier championnat d’Europe. Elle a de grosses qualités défensives, en équipe nationale elle est un peu timorée offensivement et on pense qu’elle peut faire beaucoup mieux », analyse Sylvain Dupuis. Antonia Delaere aurait dû porter le maillot de Saint-Amand en 2014-15 mais une blessure avait repoussé son arrivée en France. En Belgique, elle a fréquenté les Young Cats, Namur et les Castors de Braine. En Euroleague, elle était à 5,9 points, 2,7 rebonds et 2,7 passes. Elle avait signé au NRB avant de connaître le verdict des playdowns mais une clause stipulait que le club de Loire-Atlantique devait se maintenir pour que le contrat de l’Anversoise soit validé.
Photo d’ouverture: Camille Lenglet (FIBA)
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Terrible dénouement des playdowns, le 2 mai dernier. Nantes vs Mondeville. Celui qui perdait était condamné à la LF2. Les Nantaises avaient l’avantage du terrain mais étaient menées 42-47 à cinq minutes de la fin. Elles s’accrochaient, revenaient à égalité à 49 et laissaient sur place les Normandes dans l’emballage final, 54-49. « On aurait été champion de France, ça n’aurait pas été mieux ! », se souvient le directeur sportif, Sylvain Dupuis, nommé en début d’année pour faire le lien entre les coaches et un Bureau renouvelé à 80%. « On avait cinq points de retard mais on n’avait jamais aussi bien défendu de la saison. Paradoxalement, j’ai eu encore plus peur lors du match précédent chez nous contre le Hainaut quand elles sont revenues à égalité. » Il poursuit :
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