Guide Ligue Féminine 2019-20 – Saint Amand Le Hainaut: « Gagner plus de matches à la maison »

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Lancé en mai 2008, héritier du glorieux club de Valenciennes, le Saint-Amand Hainaut Basket a connu ensuite des va-et-vient mais depuis quelque temps l’équipe nordiste séduit un public plus nombreux, la moyenne de spectateurs atteignant les 1 500. « Il y a deux ans la salle affichait complet pour des matches particuliers alors que toute la fin de saison et l’année dernière, c’est pour tous les matches que le public répond présent. C’est un plus pour nous de pouvoir compter sur un public généreux et important, » confirme le coach Fabrice Fernandes.

Saint-Amand attaque cette saison avec deux joueuses emblématiques en moins, l’arrière espagnole Laura Garcia et l’ailière américaine Ashley Bruner qui a tourné à 14,2 points et 15,3 d’évaluation la saison dernière. « Ça faisait sept ans que Laura était au club et elle a fait énormément pour lui. On a eu la chance d’avoir une étrangère qui est restée longtemps et qui amenait beaucoup de vitalité sur le terrain. Je suis très contente pour elle qu’elle ait trouvé un club en Espagne en première division avec un rôle important. Ashley a beaucoup évolué pendant les deux ans passés ici. C’était deux joueuses majeures mais maintenant on va construire notre jeu différemment », commente le coach.

Dans son recrutement, le Hainaut a deux cas insolites : Marie Mané qui n’avait pas de club la saison dernière et qui a fait du 3×3 cet été et la Lituanienne Marina Solopova qui revient à bord huit ans après une première expérience. « Une étrangère vient souvent pour l’attrait du championnat de France et du salaire alors que là, elle avait envie de revenir au club car comme elle l’a dit elle-même, elle a le sentiment de ne pas avoir achevé le travail à Saint-Amand puisque quand elle est partie, le club devait descendre et a été repêché ».

Saint-Amand fait partie des équipes concernées par une place en playoffs mais qui peut se retrouver à défendre sa peau en playdowns auxquels les Nordistes ont été contraints ces deux dernières saisons. « Il faut que l’on arrive à être plus régulier, plus stable et notamment à domicile où il faut que l’on arrive à faire peur et gagner plus de matches. »

EFFECTIF

4 Jenny FOUASSEAU (1,79, 1992, Arrière-ailière, Française); 5 Natalie BURTON (1,94m, 1989, Pivot, Australienne); 7 Aarin ELLENBERG (1,70, 1992, Arrière, Américaine); 8 Kimberley PRUVOST (1,81m, 2002, Ailière, Française); 9 Hortense LIMOUZIN (1,65m, 1998, Meneuse, Française); 10 Marie MANE (1,83m, 1995, Ailière, Française); 11 Kankou COULIBALY (1,87m, 1990, Intérieure, Malienne); 12 Assitan KONE (1,90m, 1995, Pivot, Française); 13 Marina SOLOPOVA (1,81m, 1990, Ailière, Lituanienne); 15 Salimata KOITA (1,85m, 2001, Ailière, Française). Coach: Fabrice FERNANDES. Adjoint: Frédéric DAGUENET.

Focus sur…

Assitan Koné
« Elle a une très bonne mobilité et on a besoin d’avoir des joueuses un peu polyvalentes. Il lui manque encore de la régularité. C’est l’une de nos Françaises en devenir, » dit d’elle Fabrice Fernandes. Pour Assitan Kone, née à Bondy, et passée par Aulnay, Tremblay et le Paris Basket 18 avant l’INSEP, Saint-Amand est le cinquième club en cinq ans après Toulouse, Arras, Lattes Montpellier et Mondeville. « Elle a eu une saison à Montpellier pas évidente car il y avait un gros roster et elle a eu un temps de jeu limité. Elle a ensuite montré de très belles choses à Mondeville (7,7 points à 38,7% aux tirs, 3,1 rebonds mais 2,5 balles perdues). Je n’ai eu que des bons retours de ses entraîneurs. Elle a fait du 3×3 cet été, j’espère qu’elle ne sera pas fatiguée car on n’a pas un roster de dix joueuses. »

Jenny Fouasseau

Jenny Fouasseau est fidèle au Nord (c’est sa septième saison professionnelle dans la région) en général et à Saint-Amand en particulier (elle y entame sa troisième). Le dernier exercice n’a pas été le plus heureux avec une opération au genou qui avait impliqué pour la remplacer le retour au club de Mélanie Plust. Cela fait une douzaine d’années que la Rémoise est à haut niveau puisqu’elle fut internationale U15 puis elle remporta le bronze à l’Euro U16 et termina sixième du championnat du monde U19 avec un apport de 6,8 points et 3,8 rebonds. Saint-Amand est son cinquième club professionnel après celui de sa ville de naissance, le Reims Basket féminin (3 saisons), Calais (3), Arras (1), Lyon (1) et donc Saint-Amand. A Lyon, elle fit partie de l’équipée qui sauva la tête du club en Ligue Féminine avec une victoire à la dernière seconde face à Angers. La Green Girl est appréciée au Hainaut pour ses qualités de combattante qu’elle a également mis à profit au 3×3 en remportant la Coupe d’Europe de la spécialité. C’est une valeur sûre du championnat reconnaissable à son imposant tatouage sur l’épaule droite.

Photo d’ouverture: Natalie Burton (FIBA)

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Lancé en mai 2008, héritier du glorieux club de Valenciennes, le Saint-Amand Hainaut Basket a connu ensuite des va-et-vient mais depuis quelque temps l’équipe nordiste séduit un public plus nombreux, la moyenne de spectateurs atteignant les 1 500. « Il y a deux ans la salle affichait complet pour des matches particuliers alors que toute la fin de saison et l’année dernière, c’est pour tous les matches que le public répond présent. C’est un plus pour nous de pouvoir compter sur un public généreux et important, » confirme le coach Fabrice Fernandes.

Saint-Amand attaque cette saison avec deux joueuses emblématiques en moins, l’arrière espagnole Laura Garcia et l’ailière américaine Ashley Bruner qui a tourné à 14,2 points et 15,3 d’évaluation la saison dernière. « Ça faisait sept ans que Laura était au club et elle a fait énormément pour lui. On a eu la chance d’avoir une étrangère

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