Guide Ligue Féminine 2019-20 – Tarbes: Vive la jeunesse !

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Marine Fauthoux (18 ans), Marie Pardon (18), Tima Pouye (20), Laure Résimont (21) et Ana Tadic (21), une bonne partie de l’équipe tarbaise est de la classe-biberon. La mène sera donc confiée à une paire Marine Fauthoux-Marie Pardon à peine majeure alors que Tima Pouye va glisser définitivement en 2. « Il y a une identité que ce club veut développer mais qui est également basée sur des arguments économiques. On n’a pas les moyens de s’offrir des joueuses françaises expérimentées de niveau international ni de fortes étrangères. On est parti sur l’idée stratégique d’offrir du temps de jeu à des jeunes dans une équipe qui se veut ambitieuse, on n’est pas l’INSEP bis », explique François Gomez. D’ailleurs Marine Fauthoux a fait une apparition remarquée cet été à l’Euro et sa maturité vaut bien celle de joueuses plus âgées. Quant à Laure Résimont, si elle n’a pas participé au championnat d’Europe, ce qui a provoqué une petite polémique dans son pays, elle a été élue MVP du championnat belge pour la saison 2018-19.

On remarque aussi l’absence d’Américaine dans l’effectif même si l’Ukrainienne Valeria Berezhynska a effectué son cursus universitaire en NCAA. « Il n’y a pas eu une grande volonté d’avoir une joueuse américaine dans mon effectif cette année, » lâche le coach.

Finaliste en 2018, le TGB a accroché de justesse le wagon des playoffs en 2019 où il a été sorti avec les honneurs par Lyon, le futur champion. « C’est une saison réussie mais qui se termine en avril et donc qui est très courte. Je regrette pour un club comme le nôtre que l’on n’ait pas assez de compétition. Onze matches à domicile ce n’est pas beaucoup et si vous gagnez à l’Open il n’en reste plus que dix si vous ne faites pas de Coupe d’Europe. Il y a aussi les playoffs et les playdowns mais si vous ne faites qu’un tour de playoffs comme nous l’année dernière… Ce n’est pas une critique mais une remarque. On espère échapper aux playdowns mais rien n’est sûr dans ce monde. Il suffit de constater ce qui est arrivé à Villeneuve d’Ascq la saison dernière. »

EFFECTIF

3 Ana TADIC (1,98m, 1998, Pivot, Française); 4 Marine Fauthoux (1,74m, 2001, Meneuse, Française); 5 Marie PARDON (1,74m, 2001, Meneuse, Française); 10 Laure RESIMONT (1,85m, 1998, Arrière-ailière, Belge); 11 Adja KONTEH (1,78m, 1992, Arrière-ailière, Française); 14 Louice HALVARSSON (1,91m, 1989, Intérieure, Suédoise); 15 Valérya BERZHYNSKA (1,93m, 1986, Intérieure, Ukrainienne); 32 Tima POUYE (1,75m, 1999, Arrière, Française); 33 Margaux GALLIOU LOKO (1,84m, 1993, ailière, Française). Coach: François GOMEZ. Adjoint: Lionel OUSTRY.

Focus sur…

MARGAUX GALLIOU-LOKO

Bourges, Nice, Lyon, Nantes, Charleville, Wasserburg en Allemagne, et Tarbes. Sept clubs sur les huit dernières saisons, Margaux est une grande voyageuse et… « elle est à la recherche de stabilité », annonce son coach, qui déroule : « c’est un gros physique, un mental de compétitrice. Elle peut alterner les postes 4 et 3. Le jour où ça tombe dedans c’est un vrai bras. On a beaucoup apprécié son implication dans le groupe alors que l’an passé on a eu du mal à trouver de la cohésion. Elle est aussi parfaite dans son rôle de représentante auprès de nos partenaires. C’est une joueuse française dans toute sa splendeur, qui est passée par un centre de formation, les équipes nationales, elle était en A’ il n’y a pas longtemps. C’est quelqu’un qui fait parfaitement son métier de joueuse professionnelle sur et en dehors du terrain. C’est quelqu’un que l’on tient à garder. »

LOUICE HALVARSSON

A l’image de Margaux Galliou-Loko, la Suédoise voyage mais, elle, dans toute l’Europe. La Pologne, la République Tchèque, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, et elle a quand même eu le temps d’avoir un enfant, il y a deux ans. « Elle se fait appeler Lolo, j’aurais préféré au pire Loulou », s’amuse François Gomez qui l’a sous la main avec l’équipe nationale suédoise dont il est désormais le boss.

Lolo est membre du cinq majeur de l’équipe de Suède et a tourné à 5,8 points et 5,5 rebonds à l’Euro cet été. « Je la connais en fait depuis qu’elle a 16-17 ans, aujourd’hui elle en a 30. Elle m’intéressait quand elle avait 18-20 ans et elle a fait des choix de club qui me paraissaient un peu hasardeux. Elle a bourlingué et fait tous les championnats et elle a un palmarès correct. Quand elle a eu un enfant, elle est revenue dans son championnat national. Elle était un peu aux oubliettes et j’ai eu la chance de la croiser en équipe nationale. C’est une obsessionnelle du travail qui peut faire des choses de très haut niveau, la preuve elle a joué en Euroligue, mais qui manque parfois de confiance. On espère que ce sera l’une des bonnes surprises du championnat. »

Photo d’ouverture: Marine Fauthoux (FIBA)

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Marine Fauthoux (18 ans), Marie Pardon (18), Tima Pouye (20), Laure Résimont (21) et Ana Tadic (21), une bonne partie de l’équipe tarbaise est de la classe-biberon. La mène sera donc confiée à une paire Marine Fauthoux-Marie Pardon à peine majeure alors que Tima Pouye va glisser définitivement en 2. « Il y a une identité que ce club veut développer mais qui est également basée sur des arguments économiques. On n’a pas les moyens de s’offrir des joueuses françaises expérimentées de niveau international ni de fortes étrangères. On est parti sur l’idée stratégique d’offrir du temps de jeu à des jeunes dans une équipe qui se veut ambitieuse, on n’est pas l’INSEP bis », explique François Gomez. D’ailleurs Marine Fauthoux a fait une apparition remarquée cet été à l’Euro et sa maturité vaut bien celle de joueuses plus âgées. Quant à Laure Résimont, si elle

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