Guide Ligue Féminine 2019-20 – Villeneuve d’Ascq : Retrouver le top 6

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Retrouver le Top 6 de la Ligue Féminine et ainsi une Coupe d’Europe, voici le challenge de l’ESBVA-LM, habituée à l’Euroleague et l’Euroup qui a dû sauver sa peau au printemps en playdowns. Ces épreuves inattendues ont coûté sa place à l’emblématique coach Frédéric Dusart et repositionné son collègue Rachid Méziane qui avait été licencié en novembre par Lattes Montpellier.  « Nouvelle page, nouveau cycle, nouvelle dynamique… C’est ce que l’on a voulu, » indique celui-ci. « Lorsque je suis arrivé à Montpellier c’était la fin de l’ère Valéry Demory et ici c’était la fin de l’ère Fred Dusart. Le départ de Fred impose un nouveau cycle avec un nouvel effectif, un nouvel entraîneur. Heureusement, le club avait fait le nécessaire pour conserver quelques joueuses en les signant assez tôt et puis c’est important de conserver une identité pour le public afin de pouvoir s’identifier à une, deux ou trois joueuses qui sont emblématiques de l’ESBVA. On a conservé Jo Gomis et Lisa Berkani. L’équilibre a été plutôt bien respecté même si, oui, on a fait un recrutement « massif ». La politique du club c’est aussi de refaire confiance à de jeunes joueuses et avec Zoe Wadoux, on a en plus une locale. C’est une grosse shooteuse qui me fait penser un peu à Sami Withcomb que j’ai eu à Montpellier. On a fait revenir Lorraine Lokoka qui connaît le club. C’est une role player qui aura des missions défensives en apportant beaucoup d’énergie. »

Au niveau des étrangères, deux figures connues apparaissent, Keisha Hampton, championne d’Espagne avec Gérone, déjà vue à Dunkerque (LF2), il y a quatre ans, et Courtney Hurt, cinq saisons en LFB au compteur, et qui a retrouvé la compétition à Mondeville après une opération du genou. « Suite à une blessure, Keisha s’était retrouvée à Dunkerque où elle avait fait de grosses performances. Je la suivais depuis quelques années et l’opportunité s’est présentée. J’ai déjà coaché Courtney à Nice et à Montpellier. Avec les enjeux, on ne pouvait pas trop faire de gros paris. C’est parfois payant mais parfois pas bon. On a voulu partir sur des filles qui connaissent au moins le basket européen et si possible la Ligue Féminine. On connait aussi KB (Sharp). » De fait, la vénérable franco-américaine est dans son pays d’adoption depuis 2006.
Les Nordistes ont malheureusement subi un coup du sort cet été avec la blessure au genou de l’Ivoirienne Kariata Dabi (16,2 points, 7,0 rebonds et 1,2 passe pour 16,8 d’évaluation avec Landerneau), membre du 5 all-stars LFB 2018-19 et qui sera indisponible de longs mois.

EFFECTIF

1 Lisa BERKANI (1,76m, 1997, Arrière, Française); 7 Zoë WADOUX (1,75m, 2001, Arrière, Française); 8 Marion BAESKENS (1,70m, 2000, Meneuse, Belgique); 9 Johanne GOMIS (1,77m, 1985, Arrière, Française); 15 Lorraine LOKOKA (1,84m, 1989, Ailière, Française); 22 Kariata DABY (1,93m, 1995, Pivot, Ivoirienne); 23 Stecy MONTABORD (1,98m, 2001, Pivot, Française); 24 Keisha HAMPTON (1,88m, 1990, Ailière, Américaine); 12 Fayzat DJOUMOI (1,86m, 2001, Ailière, Française); 28 Christelle DIALLO (1,92m, 1993, Pivot, Française); 44 Courtney HURT (1,86m, 1990, Ailière, Française); 76 Kristen Book SHARP (1,75m, 1981, Meneuse, Américaine). Coach: Rachid MEZIANE. Adjoint: Ljubica DRLJACA.

Focus sur…

LISA BERKANI

Lisa Berkani est une combo guard qui ne peut pas laisser indifférent tant ses gestes sont époustouflants de créativité mais… pas toujours bien canalisés. Internationale de 5×5 (5 sélections) et de 3×3, cataloguée comme « rat de gymnase » comme disent les Américains pour qualifier ceux et celles qui sont toujours à la salle avec un ballon, elle se cherche puisqu’elle est passée en cinq saisons de Bourges à Montpellier, puis à Mondeville avant de revenir à Bourges et de quitter le Cher en plein exercice faute de temps de jeu pour s’installer à l’ESBVA-LM. « C’est une joueuse dotée de compétences exceptionnelles, elle est capable de faire des choses que je n’ai pas vu chez d’autres filles, techniquement et même tactiquement. C’est une joueuse qui sort du lot au niveau de la créativité comme on peut le dire aussi de Marine Johannes. Elle voit des choses que peu de joueuses et de joueurs sont capables de voir », résume Rachid Méziane avant de mettre un bémol, « mais dans un basket qui se veut collectif on ne peut pas être complètement lâché. Il faut mettre le curseur au bon endroit, trouver le juste milieu dans l’intérêt de l’équipe, être stable, constante pour devenir une grande joueuse. Elle le montre dans le 3×3, elle a besoin aujourd’hui de le montrer dans le 5×5.»

KB SHARP
La plus française des Américaines naturalisées. Elle porte en tatouage le drapeau des deux pays sur son biceps et elle a été sélectionnée une fois en Équipe de France (en 2013 contre l’Italie pour 2 points). Dotée d’une très bonne technique, altruiste et capable d’asséner des shoots à 3 points mortels. Après sa formation universitaire, la native de Colombus dans l’Ohio a joué en Russie et en Israël avant d’arriver en France en 2006. KB est passée par six clubs de Ligue Féminine : Aix-en-Provence (3 saisons), Challes-les-Eaux (1 saison), Mondeville (6 saisons en deux fois), Nice (1 saison) et Bourges (2 saisons) où elle a prouvé toute sa science du jeu comme meneuse remplaçante notamment en Euroleague. Elle a aussi joué en début de carrière 178 matches en WNBA dans trois franchises. KB est le diminutif de Kristen Brooke. Elle aura 39 ans en fin de saison, c’est la doyenne de la Ligue Féminine.

Photo d’ouverture: Johanne Gomis (FIBA)

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Retrouver le Top 6 de la Ligue Féminine et ainsi une Coupe d’Europe, voici le challenge de l’ESBVA-LM, habituée à l’Euroleague et l’Euroup qui a dû sauver sa peau au printemps en playdowns. Ces épreuves inattendues ont coûté sa place à l’emblématique coach Frédéric Dusart et repositionné son collègue Rachid Méziane qui avait été licencié en novembre par Lattes Montpellier.  « Nouvelle page, nouveau cycle, nouvelle dynamique… C’est ce que l’on a voulu, » indique celui-ci. « Lorsque je suis arrivé à Montpellier c’était la fin de l’ère Valéry Demory et ici c’était la fin de l’ère Fred Dusart. Le départ de Fred impose un nouveau cycle avec un nouvel effectif, un nouvel entraîneur. Heureusement, le club avait fait le nécessaire pour conserver quelques joueuses en les signant assez tôt et puis c’est important de conserver une identité pour le public afin de pouvoir s’identifier à une, deux ou trois joueuses qui sont emblématiques de l’ESBVA. On a conservé Jo Gomis et Lisa Berkani. L’équilibre a été plutôt bien respecté

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