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Guide Ligue Féminine 2019-20 – Lattes-Montpellier: Toujours solide

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Beaucoup se contenterait de bien moins mais pour le BLMA, qui avait construit une sorte de Dream Team, échouer à la fois en finale de l’Eurocup et du championnat national peut laisser un goût d’inachevé. Qu’en pense Thibaut Petit, le coach belge? « J’ai surtout un regret vis-à-vis de la finale de coupe d’Europe. On avait le potentiel de faire mieux. On a fait un match aller très solide. Malheureusement au retour, Helena (Ciak) fait deux fautes en deux minutes et tout s’écroule. On a craqué mentalement, on n’a pas trouvé les solutions. Je reste très fier de ce que l’on a fait lors de la finale du championnat de France. On n’avait malheureusement pas l’avantage du terrain. Les deux matches à la maison contre Lyon ont été d’un très haut niveau. Je trouve que de nouveau mentalement lors du match 5 on n’a pas réussi à passer dessus de peut-être une certaine fatigue. Il nous a manqué quelque chose. »

Ce quelque chose, c’est certainement aussi Helena Ciak, élue MVP 2019 de LFB, et qui à cause d’une entorse à la cheville a vu sa fin de saison finir en queue de poisson.

« Tout le monde l’a vu, on avait construit notre jeu autour d’Helena et aussi de Marielle Amant qui a peu joué et cette doublure sur le poste intérieur nous a manqué. Ça fait partie d’une saison et je ne veux pas me cacher derrière ça. On a aussi joué des adversaires qui ont eu ce jour-là des ressources mentales plus fortes que nous. Sur le match 5, Lyon a mérité le titre. On a appris beaucoup. Tous. »

Avec les départs de Helena Ciak, Endy Miyem et aussi Ana Dabovic, le roster du BLMA apparaît un tantinet moins scintillant que la saison dernière. « Quand on perd Helena, on ne peut pas retrouver une poste 5 française de ce niveau-là. Donc on est obligé de se tourner vers une étrangère (NDLR : Stephanie Mavunga). Une Européenne au poste 5 ça ne court pas non plus les rues. Et donc après on doit changer l’équilibre de l’équipe. La saison passée, on avait Taylor (Wurtz) et Sami (Whitcomb) sur les postes 2-3. Quand on perd Helena, tout est remis en question au niveau de la construction de l’équipe. » Il n’empêche que Lattes Montpellier version 2020, c’est toujours du solide !

EFFECTIF

3 Ornella BANKOLE (1,81m, 1997, Arrière-ailière, Française); 7 Klara LUNDQUIST (1,72m, 1999, Arrière, Suédoise); 13 Marie-Michelle MILAPIE (1,92m, 1996, Pivot, Française); 15 Gabby WILLIAMS (1,80m, 1996, arrière-ailière, Française); 21 Laëtitia KAMBA (1,87m, 1987, Ailière, Française); 23 Stéphanie MAVUNGA (1,90m, 1995, Pivot, Américaine); 32 Samantha WHITCOMB (1,78m, 1988, Arrière, Australienne); 39 Alix DUCHET (1,66m, 1,97m, Meneuse, Française); 47 Romane BERNIES (1,70m, 1993, Meneuse, Française); 93 Diandra TCHATCHOUANG (1,86m, 1991, Ailière, Française). Coach: Thibaut PETIT. Adjoint: Ahmed MBOMBO.

ARRIVÉES
KAMBA Laetitia (Villeneuve d’Ascq)
LUNDQUIST Klara (Telge, Suède)
MAVUNGA Stéphanie (Krasnoyarsk, Russie)
MILAPIE Marie Michelle (Basket Landes)
WILLIAMS Gabby (Gérone, Espagne)
DÉPARTS
AMANT Marielle (Roche Vendée)
CIAK Helena (Lyon)
DABOVIC Ana (Bourges)
TREBEC Tina
WURTZ Taylor (Landerneau)

Focus sur…

Photo: FIBA

ORNELLA BANKOLE

Quelle résurrection ! Victime deux fois d’une rupture des ligaments du genou, la deuxième fois en novembre 2017, l’Auxerroise a participé en juin à l’Euro faisant bénéficier les Bleues de sa panoplie complète car elle défend, elle sait driver et elle a des mains en or. Thibaut Petit raconte son retour : « On a fait l’année passée une préparation ensemble puisque quasiment toute notre équipe était en sélection nationale et Ornella revenait de blessure et mentalement elle était fragile. Je pense qu’elle a passé un cap en novembre au niveau de la confiance en elle. Et quand elle a pris confiance dans son corps, le reste, le basket, elle l’avait. Il fallait aussi doser son travail car elle avait parfois tendance à en faire un peu trop. Le travail du staff médical et sportif l’a aidée car elle a été à l’écoute. Derrière elle a sorti deux, trois prestations qui l’ont mis en confiance. » Etant donné son jeune âge, elle peut signer un contrat longue durée avec les Bleues.

GABBY WILLIAMS

Les racines françaises de Gabby Williams sont les mêmes que celles de Bria Hartley : sa grand-mère maternelle. Et comme la néo-internationale, Gabby a fréquenté l’université de Connecticut. Ses qualités athlétiques exceptionnelles notamment de jump lui ont permis par ailleurs de se classer cinquième lors des épreuves de sélection pour gagner sa place dans l’équipe américaine de saut en hauteur pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle n’avait que 15 ans ! « Elle est puissante », s’exclame Thibaut Petit qui a pu l’observer cet été avec le Chicago Sky en WNBA. « Je l’ai vu à l’échauffement contre Vegas. Elle smashe ! Seulement la balle part avant car elle ne la tient pas à une main mais elle touche le cerceau en tapant le layup. Je l’avais vu déjà la saison passée avec Girone en demi-finale de l’Eurocup, c’est effectivement une fille impressionnante au niveau de son physique. »

A la fac, Gabby était réputée pour sa défense. C’est une 4-3 que son coach à Chicago, James Wade, a fait jouer en meneuse, ce qui prouve sa polyvalence. Comme étrangère, c’est du déjà du lourd. Comme Française, c’est carrément du cinq étoiles surtout que Gabby met un point d’honneur à apprendre la langue de sa mamie.

Photo d’ouverture: Alix Duchet (FIBA)

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Beaucoup se contenterait de bien moins mais pour le BLMA, qui avait construit une sorte de Dream Team, échouer à la fois en finale de l’Eurocoupe et du championnat national peut laisser un goût d’inachevé. Qu’en pense Thibaut Petit, le coach belge? « J’ai surtout un regret vis-à-vis de la finale de coupe d’Europe. On avait le potentiel de faire mieux. On a fait un match aller très solide. Malheureusement au retour, Helena (Ciak) fait deux fautes en deux minutes et tout s’écroule. On a craqué mentalement, on n’a pas trouvé les solutions. Je reste très fier de ce que l’on a fait lors de la finale du championnat de France. On n’avait malheureusement pas l’avantage du terrain. Les deux matches à la maison contre Lyon ont été d’un très haut niveau. Je trouve que de nouveau mentalement lors du match 5 on n’a pas réussi à passer dessus de peut-être une certaine fatigue. Il nous a manqué quelque chose. »

Ce quelque chose, c’est certainement aussi Helena Ciak, élue MVP 2019 de LFB, et qui à cause d’une entorse à la cheville a vu sa fin de saison finir en queue de poisson.

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