La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.
Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.
Bonne lecture !
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Voilà un club qui a frôlé la LF2, qui était à bout de souffle économiquement avant d’être racheté par Tony Parker et qui au bout du deuxième exercice est champion de France, et que l’on imagine très compétitif de suite en Euroleague. La capitale française du basket féminin s’est déplacée à Lyon en quelques mois. « C’était le deal que l’on a fait avec Tony, faire de Lyon un club très performant le plus rapidement possible. Ça a été un peu plus vite que prévu mais on ne peut pas empêcher les joueuses de gagner ! Quand ça arrive, on prend », se réjouit le coach Valéry Demory, élu meilleur entraîneur LFB de la saison. « Je suis très content et très fier de Tony car tout ce que l’on avait discuté au téléphone avant que je signe à Lyon, il l’a fait. Il y a des beaux parleurs qui promettent la lune et ils ne le font pas. Là ça s’est fait comme on l’avait pensé. Quand je suis parti de Montpellier où je me plaisais beaucoup, c’était pour ça. Tony m’avait proposé quelque chose de plus grand. Et cette année le recrutement qu’il m’a proposé, parfait ! »
De fait, le recrutement de l’ASVEL est très ciblé et très qualitatif avec la MVP de Ligue Féminine, Helena Ciak et un autre membre du cinq majeur, Marine Johannès. « On avait un noyau d’équipe très costaud. L’année dernière, si on n’a pas cette petite catastrophe de blessures fin février, je pense que l’on aurait fait encore mieux. Comme Tony monte les objectifs sans arrêt, il fallait renforcer l’équipe absolument tout en gardant cette philosophie de jeu et le même état d’esprit. On s’est décidé sur Helena pour renforcer le secteur intérieur. On savait que pour l’Euroleague, il nous fallait un peu de taille. Et après on a pris la joueuse la plus douée de sa génération et de l’Équipe de France actuelle, Marine. On n’a pas réfléchi à la nationalité, on a pris des gens qui rentrent bien dans ce que l’on veut faire. »
Valéry Demory n’est pas homme à se cacher sous le tapis. Il fait face aux ambitions de son président pour l’Euroleague : « Le club est tout neuf, on n’a pas de recul, on part à l’aventure. L’équipe est solide… Si on fait un quart de finale, on aura rempli notre contrat et si par bonheur on parvient au Final Four, ça serait plus que super mais c’est beaucoup trop tôt pour dire ce que l’on va faire. Si je sens que ça tourne bien, je ne cacherai pas mes ambitions. »
EFFECTIF
5 Paoline SALAGNAC (1,76m, 1984, Arrière, Française); 6 Lidija TURCINOVIC (1,76m, 1994, Arrière, Française); 7 Ingrid TANQUERAY (1,64m, 1988, Meneuse, Française); 8 Helena CIAK (1,97m, 1989, Pivot, Française); 11 Clarissa DOS SANTOS (1,88m, 1988, Pivot, Brésilienne); 15 Michelle PLOUFFE (1,93m, 1992, Ailière, Canadienne); 22 Julie ALLEMAND (1,76m, 1993, Meneuse, Belge); 23 Marine JOHANNES (1,78m, 1995, Arrière, Française); 25 Marième BADIANE (1,90m, 1994, Intérieure, Française); 77 Alysha CLARK (1,80m, 1987, Arrière-ailière, Israélienne). Coach: Valéry DEMORY. Adjoint: Guy PRAT.
ARRIVÉES | |
CIAK Helena (Lattes Montpellier) | |
JOHANNES Marine (Bourges) | |
DÉPARTS | |
CHERY Kendra (Roche Vendée) | |
SACKO Fatimatou (Charleville-Mézières) |
Focus sur…
ALYSHA CLARK
De 2010 à 2016, cette Américaine du Colorado a porté les maillots de trois équipes israéliennes et obtenu la nationalité du pays, ce qui lui a permis de jouer un peu pour l’équipe nationale. C’est en provenance du club polonais de Polkowice qu’Alysha est arrivée à Lyon en 2018 et c’est une totale réussite. On peut lui décerner pour le moins le titre officieux de meilleure Américaine de Ligue Féminine. « Comme je l’ai dit à Tony quand on l’a recrutée, ce n’est pas une joueuse qui va mettre 30 points mais elle est partout. Elle peut très bien défendre sur les grosses joueuses en face et c’est une leader d’équipe. Quand elle est là ou quand elle n’est pas là parfois, ce n’est pas la même équipe », constate Valéry Demory.
Deux fois championne d’Israël et une fois de Pologne avant d’être championne de France LFB, Alysha Clark mène parallèlement depuis neuf ans une carrière au Seattle Storm et elle a gagné en sus la bague de championne WNBA en 2018. Ses statistiques n’ont jamais été aussi reluisantes que cet été. Quoi demander de plus ?
MARINE JOHANNES
Tout a été écrit sur la Normande, que c’est un diamant, une artiste, que ses gestes sont uniques, que c’est le chouchou du public. Elle a tenté un pari audacieux en enchaînant saison en club, Équipe de France et WNBA avec le New York Liberty sans quasiment de plages de repos. Sa saison de rookie dans la ligue américaine (19 matches, 7,2 points et quelques highlights johannesques) a été très prometteuse. « Je ne vais pas la ménager spécialement. J’attends de la voir un peu à l’entraînement pour me fixer vraiment un objectif. J’ai l’espoir de lui faire passer encore un cap que ce soit sur le plan technique, mental et de la compréhension du jeu. J’ai l’impression que parfois elle n’a pas conscience du score et du temps quand elle tente des choses. Un très grand joueur sait à quel moment il doit accélérer ou ralentir, à quel moment il doit tenir la balle ou prendre des risques pour scorer. J’ai plein de projets mais j’attends de la voir, je ne la connais pas », commente en souriant Valéry Demory qui avoue ne pas l’avoir scouté en WNBA durant l’été. Marine Johannès est devenue une star du basket féminin, il lui faut maintenant montrer davantage de constance dans ses performances et elle deviendra une grande championne du sport français.
Photo d’ouverture: Marième Badiane (FIBA)
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Voilà un club qui a frôlé la LF2, qui était à bout de souffle économiquement avant d’être racheté par Tony Parker et qui au bout du deuxième exercice est champion de France, et que l’on imagine très compétitif de suite en Euroligue. La capitale française du basket féminin s’est déplacée à Lyon en quelques mois. « C’était le deal que l’on a fait avec Tony, faire de Lyon un club très performant le plus rapidement possible. Ça a été un peu plus vite que prévu mais on ne peut pas empêcher les joueuses de gagner ! Quand ça arrive, on prend », se réjouit le coach Valéry Demory, élu meilleur entraîneur LFB de la saison. « Je suis très content et très fier de Tony car tout ce que l’on avait discuté au téléphone avant que je signe à Lyon, il l’a fait. Il y a des beaux parleurs qui promettent la lune et ils ne le font pas. Là ça s’est fait comme on l’avait pensé. Quand je suis parti de Montpellier où je me plaisais beaucoup, c’était pour ça.
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