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La deuxième bonne nouvelle est tombée début août : Basket Landes est qualifié directement pour la saison régulière de l’Euroleague sans passer par le tour préliminaire. La première c’est que le malheur des unes -Lattes-Montpellier a déclaré forfait face aux incertitudes de la crise sanitaire et financière- a fait le bonheur des autres. Il y a cinq ans la même opportunité s’était présentée pour les Landaises, elles avaient décliné l’invitation. Pas cette fois. « C’est super pour le club, pour les gens qui s’investissent dedans depuis 10-12 ans. Ils sont très fiers. C’est une reconnaissance, une récompense même si c’est de cette manière-là. C’est vraiment plaisant pour l’environnement, les joueuses, pour moi aussi », apprécie la coach Julie Barrennes qui, pour sa saison de rookie, a emmené le club à la 4e place avant l’arrêt de la compétition.
Pour cette intronisation dans le saint des saints, le club du Sud-Ouest peut compter sur sept joueuses de l’exercice précédent. « C’est toujours bien d’avoir un socle de joueuses. Là, il est important mais il ne l’était pas l’année dernière où on avait pas mal renouvelé. Là, on est plutôt satisfaites de l’année que l’on a faite. »
Parmi les piliers de l’équipe, il y a évidemment Céline Dumerc, 38 ans, qui va faire une sorte de tour d’honneur alors qu’elle vient d’être nommée manager générale de l’équipe de France. C’est sa 21e saison comme professionnelle, sa 19e en Ligue Féminine et sa 5e au club.
« L’engagement que nous avons pris c’est de l’accompagner dans le temps qu’on pourra lui mettre à disposition pour se libérer pour les fenêtres internationales comme on le ferait pour une joueuse internationale, l’accompagner aussi éventuellement dans l’acquisition de certaines compétences, plutôt dans le backoffice de la gestion d’une compétition », nous a précisé la présidente Marie-Laure Lafargue. « Je lui ai proposée de se joindre à moi dans les échanges avec la FIBA. Ce qui est sûr c’est que ça ne se fera jamais sur des temps où le sportif à Basket Landes est prioritaire. Ça sera beaucoup du télétravail et des échanges téléphoniques et après progressivement, elle basculera. L’idée, je pense, est qu’elle soit près de l’équipe pour le championnat d’Europe s’ils ont bien lieu en juin de l’année prochaine. »
Julie Barennes savoure cette dernière campagne avec la capitaine de route : « Maintenant qu’elle a pris cette décision ça va la libérer de certaines choses. On aimerait évidemment faire une belle année pour elle, elle le mérite. Les gens vont apprécier de la voir jouer une dernière fois. »
Outre le retour de Valériane Ayayi-Vukosavljevic, la grande nouveauté à Basket-Landes c’est… le nouveau parquet de la salle à Mont-de-Marsan. « Oui c’est important. Ce n’est pas qu’il n’était pas bon mais il était posé sur du dur donc c’était nul en terme d’amorti. C’était douloureux et ça provoque des tendinites et ce genre de blessures. Et on l’a vu sur les trois semaines d’entraînement que l’on a fait en juillet, on n’a eu aucun souci sur la reprise sur ce type de pathologie. C’est vraiment un point positif. »
EFFECTIF:
1 – SUAREZ Ana – 1,70 – 1987 – 1 – ESP
3 – GAYE Aby – 1,95 – 1995 – 5 – FRA
4 – DOMENGER Mathilde – 1,70 – 1 – FRA
5 – CARDENAL Célia – 1,74 – 2002 – 2 – FRA
6 – TURCINOVIC Lidija – 1,76m – 1994 – 2-3 – FRA
7 – MASON Shan Marie – 1,70m – 2002 – 1-2 – FRA
9 – DUMERC Céline – 1,69m – 1982 -2 – FRA
10 – MARQUET Mila – 1,86m – 2001 – 4 – FRA
11 – VUKOSAVLJEVIC Valériane – 1,84m – 1994 – 3 – FRA
14 – SIDI ABEGA Seehia – 1,88m – 2002 – 4 – FRA
15 – HURST Léa – 1,74m – 2001 – 2 – FRA
21 – AYIM Miranda – 1,88m – 1988 – 4 – CAN
22 – PLOUFFE Katherine – 1,91m – 1992 – 4-5 – CAN
74 – PAGET Marie-Eve – 1,72m – 1994 – 1 – FRA
97 – CHERY Kendra – 1,88m – 2001 – 3-4 – FRA
COACH: BARENNES Julie (34 ans)
ASSISTANT : THORBURN Shona (38 ans)
ARRIVÉES
CHERY Kendra (Roche Vendée)
TURCINOVIC Lidija (Lyon)
VUKOSAVLJEVIC Valériane (USK Prague, Rép. Tchèque)
DÉPARTS
HEDJOVA Romana
MBUYAMBA Marie-Bernadette (Lattes-Montpellier)
TOURE Mamignan (Braine, Belgique)
LA JOUEUSE : Valériane Ayayi-Vukosavljevic
Native de Bordeaux, Valériane Ayayi est arrivée une première fois à Basket Landes en 2008 après des séjours dans deux clubs de Gironde, Bassens et Le Bouscat. Elle y est revenue deux saisons. Julie Barennes était alors dans l’équipe comme joueuse et Marie-Laure Lafargue raconte qu’elle était un peu sa « maman ». « Je n’étais pas là quand elle était minime à Basket Landes. Je ne suis pas si vieille que ça ! Mais on a eu ensuite Valou a la sortie de l’INSEP avec Olivia Epoupa. C’est quelqu’un que je connais et c’est plus facilitant. » L’internationale a beaucoup grandi depuis à Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq, Bourges, à San Antonio en WNBA, en étant une référence en équipe de France, et puis au cours de deux saisons à l’USK Prague, l’un des meilleurs clubs d’Europe. La saison dernière, elle y a exposé son jeu complet : 11,9 points, 5,5 rebonds, 4,1 passes et 1,4 interception en Euroleague. « On a pas mal de joueuses qui ont déjà connu ce niveau-là. Katherine Plouffe, Céline Dumerc, Lidija Turcinovic qui l’a fait avec l’ASVEL, Marie-Eve Paget qui l’a fait un peu avec Charleville. Des joueuses qui connaissent l’environnement et l’intensité des matches. C’est bien. »
LA QUESTION : La FIBA a élu Julie Barennes co-coach de l’année de l’Eurocup, pas mal pour une année de rookie ?
« C’était une surprise. On était en plein confinement donc c’était drôle. C’est une reconnaissance pour la saison que l’on a fait même si elle se termine sans trophées, donc c’est plaisant pour moi et aussi pour le club. C’est cool ! Je me suis fait chambrer ! C’est vrai que tu as envie d’avoir des récompenses quand tu gagnes ou que tu arrives en finale ou en demi-finale. C’est vrai que notre parcours est joli mais tu aurais aimé que ça soit un peu plus abouti sur le plan basket. »
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La deuxième bonne nouvelle est tombée début août : Basket Landes est qualifié directement pour la saison régulière de l’Euroleague sans passer par le tour préliminaire. La première c’est que le malheur des unes -Lattes-Montpellier a déclaré forfait face aux incertitudes de la crise sanitaire et financière- a fait le bonheur des autres. Il y a cinq ans la même opportunité s’était présentée pour les Landaises, elles avaient décliné l’invitation. Pas cette fois. « C’est super pour le club, pour les gens qui s’investissent dedans depuis 10-12 ans. Ils sont très fiers. C’est une reconnaissance, une récompense même si c’est de cette manière-là. C’est vraiment plaisant pour l’environnement, les joueuses, pour moi aussi », apprécie la coach Julie Barrennes qui, pour sa saison de rookie, a emmené le club à la 4e place avant l’arrêt de la compétition.
Pour cette intronisation dans le saint des saints, le club du Sud-Ouest peut compter sur sept joueuses de l’exercice précédent. « C’est toujours bien d’avoir un socle de joueuses. Là, il est important mais
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