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Pour sa véritable saison de rookie en Ligue féminine, la coach Aurélie Bonnan va avoir sous la main une équipe complètement modifiée vis-à-vis de celle de la saison dernière puisque la seule Camille Lenglet issue du centre de formation est toujours en poste. Dans les départs, on note notamment ceux de Clarince Djaldi-Tabdi et de la Belge Antonia Delaere, qui était respectivement à 12, 6 et 12,1 d’évaluation lors de l’exercice précédent. « Que Camille reste c’est bien évidemment voulu et sur le reste de l’effectif, il faut savoir que lorsqu’on a commencé à le construire, on ne savait pas si on était en Ligue 1 ou en Ligue 2. Il fallait quand même anticiper. Il faut savoir qu’en Ligue 2, vous devez avoir des joueuses de moins de 23 ans et que l’on n’a plus le droit qu’à une seule extra-communautaire et une Européenne. La priorité était donc que je trouve des joueuses françaises. C’est donc à la fois voulu et subi au vu de la situation mais les joueuses qui sont là sont celles que je voulais avoir. Il y a des joueuses que l’on aurait éventuellement aimé conserver mais les timings et les budgets n’étaient pas forcément bons. Etre en Ligue avec 4 étrangères ou en Ligue 2 avec seulement 2, ce n’est pas pareil. »
Après avoir longtemps navigué dans le ventre mou du classement et joué l’Eurocup, le NRB a senti deux fois le vent du boulet en finissant 11e les deux dernières saisons. Aurélie Bonnan, qui a connu le club comme joueuse par deux fois et qui a déjà effectué un intérim il y a deux ans en bout de saison, ne part pas battu. Ce n’est pas dans son tempérament. Et elle souhaite que le NRB ne joue pas cette fois avec le feu. « Je joue rarement au basket pour perdre. On verra au fur et à mesure. Il ne faut pas se mettre de pression mais il faut avoir des objectifs. Il faut viser la 8e place et si on y arrive, tant mieux. Pour moi dire aux joueuses, vous venez pour jouer le maintien, ce n’est pas la bonne façon d’aborder une saison. En tous les cas ce n’est pas comme ça que je fonctionne. On est sur un groupe nouveau, on sait que la saison peut être compliquée, mais une saison c’est long et il peut se passer plein de choses. Si on finit 10e, on finit 10e, mais si on arrive à faire une belle saison et finir 8-9e, ça serait très bien. »
EFFECTIF:
1 – MANE Marie – 1,83m – 1995 – 2-3 – FRA
5 – DUFON Lisa – 1,73m – 2002 – 1-2 – FRA
6 – DONGUE Leia – 1,85m – 1991 – 4-5 – MOZ
7 – MARIZY-DIEME Bintou – 1,64m – 1984 – 1 – FRA
8 – LENGLET Camille – 1,69m – 1998 – 1 – FRA
9 – SADURA Juliette – 1,83m – 2003 – 3-4 – FRA
10 – LAMBERT Lisa – 1,67m – 2002 – 1 – FRA
11 – HILL Samantha – 1,77m – 1994 – 2-3 – CAN
13 – GRANDIERE Mathilde – 1,83m – 2003 – 4 – FRA
17 – MORRISON Ziomara – 1,95m – 5 – 1989 – CHI
27 DIAKITE Hatoumata – 1,91m – 2002 – 4-5 – FRA
52 IBEKWE Ifunaya – 1,88m – 1989 – 3-4 – USA-NGR
- CADO Sasa – 1,78m – 1989 – 2 – SER
COACH:
BONNAN Aurélie (37 ans)
ASSISTANTE :
AUBERT Camille (31 ans)
ARRIVEES:
CADO Sasa (Mersin, Turquie)
DIAKITE Hatoumata (Charleville)
DONGUE Leia (Campus Promete, Espagne)
IBEKWE Ifunaya (Ragusa, Italie)
MANE Marie (Saint-Amand)
MORRISON Ziomara (Miskolc, Hongrie)
MARIZY-DIEME Bintou (Tenerife, Espagne)
DÉPARTS:
COEURET Emmanuel (Coach, CF Paris Basketball)
AYDIN Merve
BOIRARD Marie (Reims, Ligue 2)
BOUVARD Emilie (ALCPM Nantes)
BOUSSARD Isabelle
DELAERE Antonia (IDK Euskotren, Espagne)
DJALDI-TABDI Clarince (Villeneuve d’Ascq)
FERRARI Paola (Girona, Espagne)
FOFANA Nabala (Lattes-Montpelier)
FORESTIER Julie (Aulnoye, Ligue 2)
MONROE Jacinta
OATTARA Emma (BCSP Rezé, Ligue 2)
LA JOUEUSE : Bintou Marizy-Dieme
A 36 ans, Bintou Marizy-Dieme a déjà vu du pays. Internationale sénégalaise mais née à Evreux et disposant de la double nationalité, elle a mené le jeu de plusieurs clubs de Ligue Féminine, à des niveaux inférieurs, et aussi de Pecs en Hongrie et de Tenerife en Espagne. Elle a été médaillée d’argent au championnat d’Afrique en 2019, elle a participé aux JO de Rio et à la Coupe du monde en 2018. Elle a également joué en équipe de France jeune avec… sa coach et elle était prête à jouer pour elle-même si le NRB était descendu en Ligue 2. « Elle a la santé ! », complimente Aurélie Bonnan. « C’est quelqu’un qui a une vraie hygiène de vie, qui est affûtée comme elle l’était il y a dix ans, qui a encore soif de ça. La motivation c’est important. C’est quelqu’un qui en vieillissant s’est aussi assagie, qui est capable de se gérer. Elle a une vraie aura sur un groupe, quand elle parle, les filles ont envie d’écouter. Il y a quelques années, je n’ai plus envie de faire les efforts, de m’entraîner, alors qu’elle est encore dans ça. C’est ça aussi qui fait qu’elle dure. »
LA QUESTION : Vous qui connaissez bien Nantes. Quelle place a le basket féminin dans la ville qui est riche en équipes de haut niveau avec notamment le foot et le hand ?
« On est dans une grosse ligue de basket au niveau des jeunes et notamment des féminines. Je crois que l’on est quasiment à 50-50 garçons et filles. Mais c’est compliqué d’exister dans les grosses agglomérations quand on voit tous les sports de haut niveau qu’il y a ici, masculin et féminin. Et pour avoir des salles remplies, forcément il faut avoir des résultats. C’est sûr qu’à Charleville, Bourges ou Basket Landes, ça tourne autour du basket féminin. A Nantes, la culture n’est pas la même. »
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Pour sa véritable saison de rookie en Ligue féminine, la coach Aurélie Bonnan va avoir sous la main une équipe complètement modifiée vis-à-vis de celle de la saison dernière puisque la seule Camille Lenglet issue du centre de formation est toujours en poste. Dans les départs, on note notamment ceux de Clarince Djaldi-Tabdi et de la Belge Antonia Delaere, qui était respectivement à 12, 6 et 12,1 d’évaluation lors de l’exercice précédent. « Que Camille reste c’est bien évidemment voulu et sur le reste de l’effectif, il faut savoir que lorsqu’on a commencé à le construire, on ne savait pas si on était en Ligue 1 ou en Ligue 2. Il fallait quand même anticiper. Il faut savoir qu’en Ligue 2, vous devez avoir des joueuses de moins de 23 ans et que l’on n’a plus le droit qu’à une seule extra-communautaire et une Européenne. La priorité était
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Photo d’ouverture: Camille Lenglet (FIBA)
