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Deux figures du club ont quitté la Vendée. La première, c’est la Congolaise Bernie Ngoyisa, 38 ans, six ans de fidélité, déterminante pour la montée dans la division, qui a décliné un contrat en reconversion. La seconde c’est la charismatique Jasmine Bailey, qui souhaitait rester mais le RVBC n’a pas voulu casser son petit cochon rose et l’Américaine s’en est allée à Saint-Amand.
Au rayon des étrangères, le coach Emmanuel Body fait confiance au pivot à l’Américaine Kristina Higgins, qui a déjà l’expérience de l’Eurocup, et à l’internationale slovène Eva Lisec, qui peut se prévaloir de 9,1 points, 4,2 rebonds et 2 passes décisives à Schio, l’une des meilleures équipes d’Europe, et comme ailière à Tiffany Clark, jusqu’ici estampillée Ligue 2 et qui grâce à son passeport jamaïcain peut jouer comme Cotonou. « Je la connais depuis très longtemps puisque lorsqu’elle est arrivée en France, à Calais, je la jouais en Ligue 2 », éclaire Emmanuel Body, qui loue son jeu très complet. « Ça ne s’était jamais fait car on a eu Bernie Ngosia depuis des années et ce n’était pas terrible de les associer ensemble. Elle n’a pas le même profil que Bernie mais je pense que c’est quelqu’un qui peut jouer en ligue féminine. C’est quelqu’un qui va être revanchard car elle n’a jamais eu de proposition. Elle a toujours souhaité rester en France et elle n’attendait que ça, jouer en Ligue. »
La seule recrue française est l’internationale Ornella Bankole, ce qui n’est pas rien, et celle-ci rejoint une ancienne sociétaire du club France, Marielle Amant ainsi que Caroline Hériaud, candidate au tournoi de 3×3 des JO de Tokyo et qui fut un temps la numéro 1 au ranking mondial. Son équipière Soana Lucet s’est mise aussi sérieusement au 3×3 cet été. « Ce sont deux copines et il manquait une grande pour faire l’Open de France 3×3. Et que ce soit du 3×3 ou du 5×5 c’est une excellente joueuse. Il y a une discipline qui est en train de monter en puissance par rapport aux JO et certaines pourront à terme ne faire que du 3×3. Mais pour l’instant c’est le 5×5 qui paye ! »
EFFECTIF:
1 – LISEC Eva – 1,93m – 1995 – 5 – SLO
3 – BANKOLE Ornella – 1,81m – 1997 – 2-3 – FRA
6 – HERIAUD Caroline – 1,65m – 1996 – 1 – FRA
7 – SAMSON Clémentine – 1,82m – 1991 – 2-3 – FRA
16 – LUCET Soana – 1,86m – 1987 – 3 – FRA
27 – PRENEAU Louise – 1,70m – 2003 – 2 FRA
31 – MONPIERRE Océane – 1,70m – 2000 – 1 – FRA
34 – CLARKE Tiffany – 1,84m – 1991 – 4 – USA
44 – HIGGINS Kristina – 1,96m – 1994 – 5 – USA
54 – PEDROSO Meg – 1,67m – 2001 – 1 – FRA
97 – AMANT Marielle – 1,91m – 1989 – 4-5 – FRA
COACH:
BODY Emmanuel (41 ans)
ASSISTANT :
MOREAU Jacky (71 ans)
ARRIVEES:
BANKOLE Ornella (Lattes-Montpellier)
CLARKE Tiffany (Angers, Ligue 2)
HIGGINS Kristina (Cegled, Hongrie)
LISEC Eva (Schio, Italie)
DÉPARTS:
BAILEY Jasmine (Saint-Amand)
CHERY Kendra (Basket Landes)
FARKASOVA Natalia (Montbrison, Ligue 2)
UGOKA Uju (Saint-Amand)
LA JOUEUSE : ORNELLA BANKOLE
Ce qui frappe chez Ornella Bankole, c’est sa fulgurance, sa capacité à déborder sa vis-à-vis en un-contre-un, et tout autant la vitesse et l’efficacité de son tir à trois-points, sa défense, son culot. Valérie Garnier y avait été sensible et l’avait sélectionné pour le championnat d’Europe 2019 dans un contexte de concurrence très relevée. La vie de basketteuse n’a pas toujours été tendre avec l’Auxerroise. « C’est quelqu’un que je veux depuis pas mal d’années. Elle a toujours été dans de gros clubs et elle est passée après certaines étrangères et je pense qu’elle peut avoir un rôle majeur dans une bonne équipe de Ligue Féminine. C’est une joueuse qui sera importante pour nous. Elle sera forcément comparée un peu à Jasmine Bailey mais elle fera du Ornella Bankolé, et je l’adore car elle est vraiment capable de tout faire, qui a connu deux grosses blessures, un ligament croisé à gauche, un autre à droite, et elle est revenue », analyse Emmanuel Body. Thibaut Petit, le coach de Lattes-Montpellier, disait qu’il fallait doser son travail car Ornella avait tendance à en faire parfois un peu trop. Emmanuel Body lui reconnaît déjà cette qualité. « Elle bosse énormément. C’est quelqu’un qui a une grosse envie de réussir et c’est aussi important dans les choix de recrutement. Ce n’est pas quelqu’un qui va se contenter de ce qu’elle a. Elle va tout le temps demander et travailler plus. C’est quelqu’un avec une grosse rigueur de travail. » De quoi peut-être l’emmener jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo alors qu’elle vient tout juste de fêter ses 23 ans ?
LA QUESTION : Etes-vous resté frustré par votre élimination en Eurocup en 8e de finale alors que vous aviez gagné le match aller en Turquie ?
« Pour nous, la priorité ce n’était pas l’Eurocup. On voulait faire le mieux que l’on peut, passer un tour. Sur le moment, quand on s’est fait sortir par Besiktas, nous, les coaches, on a tout de suite relativisé. Mais on s’est aperçu après que notre groupe avait été impacté par cette défaite-là. Ça tenait à cœur aux filles d’aller plus loin. On avait le match en mains et on devait le prendre. On savait que l’on jouerait Charleville en quart-de-finale et on n’était pas les favoris. Moi, je n’étais pas déçu car pour une première année, c’était un beau parcours. Par contre, les filles l’étaient et elles ont été impactées par cette défaite-là. Ce qui fait que derrière on a ramassé un peu puisque l’on perd 7-8 matches. »
Photo ouverture: Caroline Hériaud (FIBA)
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Deux figures du club ont quitté la Vendée. La première, c’est la Congolaise Bernie Ngoyisa, 38 ans, six ans de fidélité, déterminante pour la montée dans la division, qui a décliné un contrat en reconversion. La seconde c’est la charismatique Jasmine Bailey, qui souhaitait rester mais le RVBC n’a pas voulu casser son petit cochon rose et l’Américaine s’en est allée à Saint-Amand.
Au rayon des étrangères, le coach Emmanuel Body fait confiance au pivot à l’Américaine Kristina Higgins, qui a déjà l’expérience de l’Eurocup, et à l’internationale slovène Eva Lisec, qui peut se prévaloir de 9,1 points, 4,2 rebonds et 2 passes décisives à Schio, l’une des meilleures équipes d’Europe, et comme ailière à Tiffany Clark, jusqu’ici estampillée Ligue 2 et qui grâce à son passeport jamaïcain peut jouer comme Cotonou. « Je la connais depuis très longtemps puisque lorsqu’elle est arrivée en France, à Calais, je la jouais en Ligue 2 », éclaire Emmanuel Body, qui loue son jeu très complet. « Ça ne s’était jamais fait car on a eu Bernie Ngosia depuis des années et ce n’était pas terrible de les associer ensemble. Elle n’a pas le même profil que Bernie mais je pense que c’est quelqu’un qui peut
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