Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Nous poursuivons la série avec le Saint-Amand Hainaut Basket. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Grâce au forfait de Lattes-Montpellier, les Nordistes se retrouvent engagées en Eurocup alors qu’elles n’étaient classées que 9e au moment de l’arrêt de la compétition. Une aubaine. « Tous les clubs demandent à avoir plus de matches, à être 14 ou même plus et c’est vrai que 22 matches ce n’est vraiment pas beaucoup. Aussi c’est toujours bien d’avoir six matches de plus minimum avec la Coupe d’Europe. Ça permet au public de voir les filles un peu plus souvent. Les joueuses préfèrent aussi et en en ayant dix, ça permet à tout le monde d’aller un peu plus sur le terrain », commente le coach Fabrice Fernandes. Il faudra toutefois passer par un tour de qualification face à Winterthur pour pouvoir mordre à pleines dents dans la pomme européenne.
Le Hainaut a fait son recrutement sans savoir qu’il serait européen et son effectif a été revu du sol au plafond. Seule des joueuses majeures Assitan Kone est restée à bord. D’un côté, il a pris des risques en enrôlant deux Bosniennes et deux joueuses de Ligue 2, de l’autre il a sécurisé le poste de meneuse avec l’expérimentée Alexia Plagnard-Dubié, qui sort d’une saison frustrante à Bourges, et la paire Jasmine Bailey-Uju Ugoka. « L’avantage c’est que l’on prend deux joueuses étrangères qui connaissent déjà le championnat. Elles ont joué deux ans ensemble. Forcément, j’ai eu Emmanuel Body NDLR : le coach de Roche Vendée) au téléphone et il m’a dit que du bien de ces deux joueuses, humainement, dans leur façon d’être avec leurs coéquipières. Jasmine Bailey est importante sur le terrain et dans le vestiaire, elle peut aider avec son leadership positif. »
Le club a aussi pris l’option de signer ses joueuses françaises pour deux ans, pour qu’elles se sentent davantage investies. Le Hainaut est véritablement de la « classe moyenne » de la Ligue Féminine, pas réellement menacée par la dernière place seule synonyme de descente en Ligue 2 mais qui a du mal à grimper dans le top 8. « C’est ce que l’on cherche chaque année, la 8e ou la 7e place. Elles ne sont pas loin, à une ou deux victoires. Il y a deux ans ça s’est joué au goal-average. Ça fait trois ans de suite que l’on est 9e. L’année d’avant on avait terminé 8e et on avait la coupe d’Europe. On n’est pas en danger puisque dès le premier match des playdowns, quasiment. à chaque fois on se sauve. Il ne faut pas oublier que l’on est l’un des plus petits budgets de Ligue Féminine mais on arrive à perdurer. On essaye de développer le club pour avoir plus de moyens et avoir un recrutement différent. »
EFFECTIF:
1 – UGOKA Uju – 1,85m – 1993 – 4-5 – NIG
4 – TAVIC Matea – 1,78m – 1992 – 1-2 – CRO-BIH
5 – DELIC Andjela – 1,84m – 1996 – 2-3 – BIH
6 – DUBIE-PLAGNARD Alexia – 1,67m – 1990 – 1 FRA
7 – PRUVOST Kim – 1,81m – 2002 – 2-3 – FRA
9 – POIROT-ALLARD Shayane – 1,68m – 2002 – 1 – FRA
10 – BAILEY Jasmine – 1,76m – 1990 – 2 – USA
11 – ARMANT Morgane – 1,90m – 1999 – 4-5 – FRA
12 – KONE Assitan – 1,90m – 1995 – 4-5 – FRA
14 – EWODO Marina – 1,88m – 1998 – 3-4 – FRA
COACH:
FERNANDES Fabrice (40 ans)
ASSISTANT :
DAGUENET Frédéric (44 ans)
ARRIVEES:
ARMANT Morgane (Monbrison, Ligue 2)
BAILEY Jasmine (Roche Vendée)
DELIC Andjela (ZTE Noi Kosarlabda Klub, Hongrie)
DUBIE-PLAGNARD Alexia (Bourges)
EWODO Marina (Riverside, USA)
POIROT-ALLARD Shayane (Calais, Ligue 2)
TAVIC Matea (Montana 2003, Bulagrie)
UGOKA Uju (Roche Vendée)
DÉPARTS:
AKONGA Pauline
COULIBALY Kankou (Angers, Ligue 2)
ELLENBERG Aaryn
FOUASSEAU Jenny (Charnay)
LIMOUZIN Hortense (Landerneau)
MANE Marie (Nantes-Rezé)
SOLOPOVA Marina
LA JOUEUSE : Alexia Plagnard-Dubié
En 2010, Alexia Plagnard était élue MVP de la Ligue Féminine. A ce palmarès figure Yannick Souvré, Isabelle Fijalkowski, Audrey Sauret, Edwige Lawson, Céline Dumerc, Elodie Godin, Sandrine Gruda, Endy Miyem, Emma Meesseman, Valériane Ayayi, Alexia Chartereau… Alexia n’a pas percé ensuite comme les autres lauréates. Fabrice Fernandes défend sa cause : « Les équipes dans lesquelles elle a joué ont toujours été performantes. Maintenant son état d’esprit n’est pas de marquer 20 points, elle est plutôt là pour relayer l’entraîneur, pour défendre, pour faire jouer, faire de bonnes passes, elle sait où mettre le ballon, mettre en place. On a bien sûr besoin de joueuses qui scorent un peu plus et c’est ce dont on a parlé ensemble. Elle est prête à relever le défi, à prendre plus de responsabilités car elle était un peu déçue de ce qu’elle a fait cette saison et du rôle qu’elle avait. Je sais que c’est une fille qui ne force pas, qui laissera le jeu venir. Peut-être que s’il y a besoin, elle ira plus loin dans le scoring et dans la recherche d’agressivité. »
Alexia Plagnard-Dubié n’a pas porté le maillot bleu mais possède toutefois une solide expérience et au sortir de l’INSEP, elle est passée par quelques-uns des plus réputés des clubs français : Montpellier, Challes, Lyon, Basket Landes et Bourges. « Ce n’est pas forcément à Bourges qu’elle s’est le plus montrée. Mais les saisons où elle a joué l’Eurocup et les quatre premières places du championnat lui ont donné de l’expérience. C’est quelqu’un qui est capable de montrer ce qu’il faut faire aux plus jeunes. »
LA QUESTION : Les gens ont-ils la nostalgie de l’époque de Valenciennes ?
« Ce ne sont pas les mêmes dans le sens qu’il y a eu une cassure dans la tête des gens. Je n’étais pas là à l’époque mais de ce que l’on me dit en discutant ou de ce que je vois, les gens avaient pris un petit coup sur le casque, ils avaient été un peu déçus de tout ça, et Saint-Amand avait aussi son club. On ne voyait plus ces gens-là, mais ils -des partenaires, des spectateurs- commencent à revenir. Il y en a qui étaient déjà dans la fanfare de Valenciennes. On a aussi de nouveaux supporters, des jeunes, des familles. On ne fait plus salle pleine que deux fois dans l’année comme il y a cinq ou six ans mais à chaque match. Il y a des gens qui viennent de Valenciennes, de Saint-Amand et aussi des petits villages aux alentours. »
x
[armelse]
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Grâce au forfait de Lattes-Montpellier, les Nordistes se retrouvent engagées en Eurocup alors qu’elles n’étaient classées que 9e au moment de l’arrêt de la compétition. Une aubaine. « Tous les clubs demandent à avoir plus de matches, à être 14 ou même plus et c’est vrai que 22 matches ce n’est vraiment pas beaucoup. Aussi c’est toujours bien d’avoir six matches de plus minimum avec la Coupe d’Europe. Ça permet au public de voir les filles un peu plus souvent. Les joueuses préfèrent aussi et en en ayant dix, ça permet à tout le monde d’aller un peu plus sur le terrain », commente le coach Fabrice Fernandes. Il faudra toutefois passer par un tour de qualification face à Winterthur pour pouvoir mordre à pleines dents dans la pomme européenne.
Le Hainaut a fait son recrutement sans savoir qu’il serait européen et son effectif a été revu du sol au plafond. Seule des joueuses majeures Assitan Kone est restée à bord. D’un côté, il a pris des risques en enrôlant deux Bosniennes et deux joueuses de Ligue 2, de l’autre il a sécurisé le poste de meneuse avec l’expérimentée Alexia Plagnard-Dubié, qui sort d’une saison frustrante à Bourges, et la paire Jasmine Bailey-Uju Ugoka. « L’avantage c’est que l’on prend deux joueuses étrangères qui connaissent déjà le championnat. Elles ont joué deux ans ensemble.
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo d’ouverture: Frédéric Dagunet et Fabrice Fernandes (Hervé Bellenger/FFBB)