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Le Palacium est en réfection et l’ESBVA va jouer ses matches de ligue féminine à Saint-Sauveur à Lille après avoir été un temps SDF pour sa préparation. Par ailleurs, le club nordiste qui a participé cinq fois à l’Euroleague et qui a remporté l’Eurocup retrouve cette saison la coupe d’Europe et un certain statut. L’équipe a fait le job la saison dernière (7e ex-aequo) alors que sa recrue phare, Kariata Diaby avait été victime d’une rupture du ligament antérieur du genou gauche en préparation de l’AfroBasket et lui a fait défaut jusqu’au bout. « Elle a été bien réathlétisée, et je pense qu’elle sera prête à 100% pour le début de championnat. C’est une recrue pour nous. L’an dernier elle était censée être un élément important du dispositif. Quand on a une joueuse qui émergeait à 15 points de moyenne et plus de 10 rebonds par match et qui est indisponible, on a été clairement en difficulté pour trouver une remplaçante et d’ailleurs on ne l’a jamais réellement trouvé. On a fait avec les moyens du bord et on jouait de mieux en mieux. Notre calendrier nous aurait permis de gagner des points et de remonter au classement », estime le coach Rachid Méziane.
A l’œil nu, il apparait que l’ESBVA a fait un bon recrutement aussi bien sur le versant français qu’étranger. Les Nordistes peuvent aussi compter sur la fidélité de Jo Gomis-Halilovic qui va effectuer à 35 ans sa 8e saison au club. Et si l’on se fie à ses stats (11,8 points et 11,8 d’évaluation), ses jambes sont toujours fraîches. « Pour la côtoyer depuis un an et demi, je peux dire que Jo c’est une grosse travailleuse », se félicite son coach. « Elle n’est pas ménagée, elle en n’a pas besoin, elle s’entraîne comme tout le monde. C’est une fille qui s’impose une très bonne hygiène de vie, elle fait attention à son alimentation elle est très vigilante par rapport à sa récupération. Elle a compris depuis longtemps que son corps est son outil de travail. Elle sait dépenser son énergie là où il faut. Elle a un gros niveau de professionnalisme. C’est le secret de sa longévité. Elle est un peu comme le vin, elle se bonifie avec le temps. »
L’ESBVA peut se présenter comme un sérieux outsider, comme au bon vieux temps.
EFFECTIF:
1 – BERKANI Lisa – 1,75m – 1997 – 1-2 – FRA
7 – WADOUX Zoé – 1,75m – 2001 – 2 – FRA
9 – GOMIS Johanne – 1,77m – 1985 – 2 – FRA
13 – YGUERAVIDE Sandra – 1,72m – 1984 – 1 – ESP
14 – DJALDI-TALDI Clarince – 1,85m – 1995 – 3-4 – FRA
17 – PETERS Haley – 1,91m – 1992 – 3-4 – USA
22 – DIABY Kariata – 1,93m – 1995 – 5 – IVO
23 – DIAWARA Djene – 1,92m – 1988 – 5 – MLI-FRA
31 – SALAUN Janelle – 1,88m – 2001 – 3 – FRA
44 – HURT Courtney – 1,85m – 1990 – 4 – USA
COACH:
MEZIANE Rachid (40 ans)
ASSISTANT :
DEBARROS Antonio (48 ans)
ARRIVEES:
DIAWARA Djéné (Charleville)
DJALDI-TALDI Clarince (Nantes-Rezé)
PETERS Haley (Hatay, Turquie)
SALAUN Janelle (Charleville)
YGUERAVIDE Sandra (Gyor, Hongrie)
DÉPARTS:
DIALLO Christelle (Charleville)
DJOUMOI Fayzat (Graffenstaden, Ligue 2, prêt)
DRAME Binta (Chartres, Ligue 2, prêt)
MAGARITY Regan (Tarbes)
SHARP Kristen Brooke (Tarbes)
SY-DIOP Mame-Marie (Charleville)
LA JOUEUSE : Lisa Berkani
Lisa Berkani est la reine des highlights du 3×3 et peut contester à Marine Johannes son trophée de joueuse la plus spectaculaire de la Ligue dans un genre plus physique. Un moment aux portes de l’équipe de France de 5×5, elle a jusqu’ici manqué de stabilité avec notamment un séjour avorté à Bourges. Arrivée à Villeneuve d’Ascq en février 2019, elle peut y trouver la sérénité nécessaire et tout en conservant sa fougue et sa créativité mettre plus de rigueur dans son jeu. « Je pense qu’elle progresse, elle me l’a montré sur la saison dernière avec de l’irrégularité mais elle a été aussi capable de grosses performances », analyse son coach. « Elle a montré qu’elle maturait mais il ne faut pas oublier que même si elle est dans le circuit depuis quelques années, elle n’a que 23 ans. Il n’y a pas beaucoup de filles à son niveau et à son âge. Il faut être patient, qu’elle soit patiente avec elle-même. Elle a un gros niveau d’exigence avec elle, ce qui peut parfois la perturber mais il n’empêche que c’est une joueuse qui est forte. Lisa a la capacité à faire beaucoup de choses, il lui manque un peu d’expérience et je souhaite que Sanda (Ygueravide), qui en a beaucoup, transmette un savoir-faire dans certains domaines. Techniquement, elle a des habilités qui sont hors du commun. Elle a une imagination parfois débordante. On obtient un basket assez atypique. A elle de mettre le curseur au bon endroit. Ce qui m’intéresse c’est l’efficacité. Moi, j’y crois. »
LA QUESTION : L’ESBVA est-elle ambitieuse en Eurocup qu’elle a gagné en 2015 puis d’en être finaliste l’année suivante ?
« C’est dommage justement que l’on ne puisse pas proposer ce spectacle au Palacium. Les supporters devront nous suivre là où on ira jouer. C’était un objectif fort de la part du club, du président, et des collectivités de pouvoir retrouver les joutes européennes. C’est pour ça que l’objectif a été atteint l’an dernier en se requalifiant pour l’Eurocup. On a construit une équipe pour y être compétitif. On souhaite atteindre les quarts-de-finale et jouer une équipe qui sera re-basculée de l’Euroleague. Je pense qu’on en a les moyens si l’alchimie se fait. »
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Le Palacium est en réfection et l’ESBVA va jouer ses matches de ligue féminine à Saint-Sauveur à Lille après avoir été un temps SDF pour sa préparation. Par ailleurs, le club nordiste qui a participé cinq fois à l’Euroleague et qui a remporté l’Eurocup retrouve cette saison la coupe d’Europe et un certain statut. L’équipe a fait le job la saison dernière (7e ex-aequo) alors que sa recrue phare, Kariata Diaby avait été victime d’une rupture du ligament antérieur du genou gauche en préparation de l’AfroBasket et lui a fait défaut jusqu’au bout. « Elle a été bien réathlétisée, et je pense qu’elle sera prête à 100% pour le début de championnat. C’est une recrue pour nous. L’an dernier elle était censée être un élément important du dispositif. Quand on a une
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Photo d’ouverure: Jo Gomis (FIBA)
