Après cinq saisons dans le top 4, Charleville-Mézières a terminé le dernier exercice de Ligue Féminine à la 7e place, s’inclinant lourdement contre l’ASVEL en quarts de finale, tout en échouant pour la quatrième fois consécutive en finale de la Coupe de France. Un nouveau cycle débute avec un effectif renouvelé de moitié, porté sur la jeunesse, qui jouera sa qualification en Eurocup à la fin du mois.
Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Pour profiter de l’intégralité de ce contenu et bien d’autres, vous pouvez vous abonner ici.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Pour la première fois de son histoire, Charleville-Mézières a atteint le dernier carré de l’Eurocup la saison dernière. Cette année, les Ardennaises devront passer par un tour préliminaire contre les Slovaques de Piestanske Cajky en match aller-retour (23 septembre et 30 septembre à domicile) pour rejoindre la phase de poule. Un challenge abordable pour retrouver ensuite La Roche Vendée dans le groupe H.
En cette nouvelle saison, les Flammes ont opté pour une stratégie différente de l’année précédente. Les dirigeants ont visé plus large en créant un groupe de 12 joueuses (contre 9 en début de saison dernière), auquel il faut ajouter l’internationale Magali Mendy (ex-Bourges), pigiste médicale jusqu’en décembre. Conséquence directe des nombreuses absences en début de préparation : Gajic (mollet), Coffey (WNBA), Sy-Diop (AfroBasket) et Akhator (Covid).
Un effectif rajeuni
L’objectif de ces manoeuvres : compenser les départs d’Endy Miyem, Jaime Nared, Yvonne Turner, Sasa Cado et Sigi Koizar par l’arrivée de plusieurs joueuses à très fort potentiel. Léonie Fiebiech et Ewl Guennoc en sont les symboles. Ajoutez à ces jeunes joueuses les plus expérimentées Nia Coffey, Marica Gajic, Lisa Berkani et Marie-Michelle Milapie – qui n’ont pas encore fêté leurs 27 ans – pour obtenir un cocktail talenteux dans l’une des équipes les plus jeunes de la ligue (seulement deux trentenaires, Amel Bouderra et Mame-Marie Sy Diop, plus la pigiste Magali Mendy).
« On a un groupe jeune qui a besoin d’être encadré et soutenu, détaille le coach Romuald Yernaux. Il y a un mix entre ancienneté et de jeunes joueuses sous contrat pluri-annuel. C’est une équipe qui va être performante dans la durée sur deux à trois ans. Quand on est coach, c’est hyper intéressant. Les qualités individuelles vont parfaire notre collectif et nous permettre d’exister dans les moments difficiles. C’est un groupe qui a de quoi briller dans la saison. »
Un projet longue-durée pour le duo Yernaux-Davenel
Pour démarrer un nouveau cycle tout en s’assurant d’une continuité, qui de mieux que Romuald Yernaux pour diriger le tout ? Arrivé en 2001 alors que l’équipe évoluait au niveau régional, la figure emblématique du club carolo – qui occupe également la fonction de directeur général – a décidé de poursuivre son aventure jusqu’en… 2026 ! Il sera toujours assisté de Pierre Davenel a minima jusqu’en 2024.
L’effectif global se veut jeune, dynamique et complet bien que restant relativement court sur le secteur intérieur. Raison pour laquelle le staff des Flammes travaille pour être « efficace sur différents registres », et pourquoi pas en (very) small ball. Charleville-Mézières aborde le prochain exercice avec des ambitions de top 4 malgré les absences en préparation. Le club débutera en LFB par un déplacement à Lattes-Montpellier le 2 octobre.
Les changements de l’intersaison
Elles restent : Evelyn Akhator, Tima Pouye, Amel Bouderra, Mame-Marie Sy-Diop, Christelle Diallo, Charlène Soufflet, Romuald Yernaux (coach).
Elles arrivent : Nia Coffey (Maccabi Haifa, Israël), Lisa Berkani (Villeneuve d’Ascq), Marica Gajic (Salamanque, Espagne), Magali Mendy (Bourges, pigiste), Marie-Michelle Milapie (Lattes-Montpellier), Léonie Fiebich (Wasserburg, Allemagne), Ewl Guennoc (Mondeville, LF2).
Elles partent : Endy Miyem (Bourges), Yvonne Turner (Cukurova, Turquie), Sasa Cado, Jaime Nared, Sigi Koizar.
Effectif 2021-22 (complet) :
Meneuses : Amel Bouderra (1,63 m, 32 ans), Lisa Berkani (1,75 m, 24 ans), Ewl Guennoc (1,74 m, 20 ans)
Arrières : Tima Pouye (1,75 m, 22 ans), Magali Mendy (1,75 m, 31 ans, jusqu’en décembre)
Ailières : Nia Coffey (1,85 m, 26 ans), Léonie Fiebich (1,93 m, 21 ans), Charlène Soufflet (1,80 m, 19 ans)
Intérieures : Marica Gajic (1,85 m, 26 ans, blessée), Marie-Michelle Milapie (1,92 m, 25 ans), Mame-Marie Sy-Diop (1,84 m, 36 ans)
Pivots : Evelyn Akhator (1,91 m, 26 ans), Christelle Diallo (1,93 m, 28 ans)
Staff 2021-22 :
Entraîneur : Romuald Yernaux (45 ans)
Assistant : Pierre Davenel (40 ans)
Président : Yannick Yernaux
Salle : L’Arena (2 900 places)
Les joueuses
Le cinq majeur
Amel Bouderra
Née le 26 mars 1989 (32 ans) – 1,63 m – Poste 1 – Française
Stats LFB 2020-21 : 9,9 points à 46,8 % aux tirs (dont 39,6 % à 3-points), 5,5 passes, 2,0 rebonds et 1,6 interception pour 12,0 d’évaluation en 26 minutes (22 matches)
Amel Bouderra s’apprête à disputer sa 15e saison consécutive à Charleville-Mézières. En voilà une qui garde la flamme de ses débuts, même la trentaine passée, et qui vient de terminer une saison avec le meilleur pourcentage au tir de sa carrière tout en étant la 2e passeuse du championnat. MVP française en 2016 et 2017, la fidèle capitaine – en fin de contrat – pourrait malgré tout laisser sa place à Lisa Berkani au fil de la saison, si l’ancienne de Villeneuve d’Ascq arrive à s’imposer.
Tima Pouye
Née le 7 avril 1999 (22 ans) – 1,75 m – Poste 2-1 – Française
Stats LFB 2020-21 : 8,2 points à 35,8 % aux tirs, 4,0 rebonds, 1,8 passe et 1,1 interception pour 7,4 d’évaluation en 26 minutes (22 matches)
Tima Poule s’affirme comme l’une des jeunes françaises qui montent en puissance année après année. La jeune internationale (4 sélections), meilleure marqueuse française de la saison 2019-2020 avec Tarbes, a légèrement diminué ses statistiques dans un club de haut de tableau. Scoreuse agressive, la championne d’Europe U18 développe un peu plus sa polyvalence chez les Flammes. Parfois encore irrégulière, elle peut prétendre à intégrer définitivement les Bleues, avec lesquelles la native de Tulle fut notamment partenaire d’entraînement cet été.
Nia Coffey
Née le 11 juin 1995 (26 ans) – 1,85 m – Poste 3-4 – Américaine
Stats Israël 2020-21 : 18,2 points à 47,3 % aux tirs (dont 42,6 % à 3-points), 11,1 rebonds, 3,1 passes, 1,6 interception et 1,5 contre pour 19,5 d’évaluation en 36 minutes (15 matches)
Actuellement en WNBA dans un rôle important avec les Los Angeles Sparks (8,3 points dont 41,3 % à 3-points, 3,8 rebonds et 1,3 contre pour 9,3 d’évaluation en 25 minutes), Nia Coffey est dans la forme de sa carrière. Après cinq saisons entre Israël, la Pologne, l’Australie et la Turquie, la n°5 de la draft 2017 – censée jouer à Lattes-Montpellier l’an dernier avant sa blessure au pied – va découvrir la France. Fille de Richard et soeur d’Amir, tous deux passés par la case NBA, cette scoreuse athlétique est aussi une force défensive majeure.
https://www.youtube.com/watch?v=gWqZ3-rjQ5g
Marica Gajic
Née le 27 avril 1995 (26 ans) – 1,85 m – Poste 4-3 – Bosnienne
Stats Espagne 2020-21 : 7,3 points à 53,3 % aux tirs (dont 45,0 % à 3-points), 4,3 rebonds, 2,7 passes et 0,9 interception pour 8,5 d’évaluation en 17 minutes (12 matches)
Marica Gajic débarque de la prestigieuse équipe d’Avenida Salamanque, finaliste de la dernière Euroleague, avec un rôle important. Cette shooteuse d’exception, capable de prendre des rebonds, s’est faite remarquer cet été à l’EuroBasket où elle a participé à l’excellent parcours de la Bosnie-Herzégovine, quart-de-finaliste avec une pointe à 37 d’évaluation contre la Slovénie (28 points, 11 rebonds). Handicapée depuis par une blessure au mollet, la poste 4/3 est toujours écartée des terrains et va manquer le début de saison.
Evelyn Akhator
Née le 3 février 1995 (26 ans) – 1,91 m – Poste 5-4 – Nigérianne
Stats LFB 2020-21 : 13,0 points à 58,5 % aux tirs, 8,0 rebonds, 0,9 interception et 0,4 contre pour 17,2 d’évaluation en 27 minutes (22 matches)
La pièce majeure des Flammes depuis une saison et demie. 5e meilleure évaluation de LFB l’an dernier, Evelyn Akhator est le point d’ancrage de Charleville-Mézières depuis son arrivée en France. Draftée en 3e position en WNBA en 2017, l’internationale nigériane (championne d’Afrique en 2017 et 2019) formée à Kentucky n’est plus retournée aux Etats-Unis depuis. Son potentiel reste immense, à 26 ans seulement. Testée positive au Covid en prépa, cette défenseuse émérite des droits des femmes et des athlètes féminines n’a rejoint le groupe que le 7 septembre.
https://www.youtube.com/watch?v=izG5BozCp5E
Les remplaçantes
Ewl Guennoc
Née le 15 mai 2001 (20 ans) – 1,74 m – Poste 1 – Française
Stats LF2 2020-21 : 9,7 points à 35,9 % aux tirs, 3,6 passes, 3,6 rebonds et 2,0 interceptions pour 8,1 d’évaluation en 30 minutes (22 matches)
Un pari sur l’avenir qui pourrait se conjuguer au présent. Habituée des équipes de France jeunes et joueuse la plus utilisée cette saison à Mondeville en LF2, Ewl Guennoc – fille de l’ancienne joueuse Roxanne Guennoc – dispose déjà d’une expérience de quatre années au haut niveau avec son club formateur (deux années en LFB, puis deux en LF2). Meneuse complète et avec des habiletés défensives, son objectif sera de grappiller du temps de jeu malgré la forte concurrence à son poste. Sous contrat jusqu’en 2024.
Lisa Berkani
Née le 19 mai 1997 (24 ans) – 1,76 m – Poste 1-2 – Française
Stats LFB 2020-21 : 12,5 points à 35,5 % aux tirs, 3,1 passes, 3,1 rebonds et 1,0 interception pour 9,2 d’évaluation en 25 minutes (19 matches)
Grand talent individuel, Lisa Berkani a toujours eu du mal à se positionner dans un collectif… Du moins, jusqu’à la saison dernière avec Villeneuve d’Ascq, la saison la plus aboutie de sa carrière en France comme en Coupe d’Europe. La numéro 24 de la draft WNBA 2017 a fait le choix des Flammes, qui lui laisseront exprimer sa fougue pendant les deux prochaines saisons. Diminuée par des pépins d’épaule en préparation, l’ancienne de Bourges, Lattes-Montpellier et Mondeville est amenée à prendre la suite d’Amel Bouderra, en fin de contrat.
Magali Mendy
Née le 6 février 1990 (31 ans) – 1,75 m – Poste 2 – Française
Stats LFB 2020-21 : 8,4 points à 40,0 % aux tirs, 2,6 rebonds, 1,7 passe et 1,3 interception pour 8,1 d’évaluation (16 matches)
Une joueuse référencée à l’échelle européenne qui a besoin de se relancer. Passée par Villeneuve d’Ascq et Bourges, Magali Mendy a également fait les beaux jours de Girone, club avec lequel la native de Choisy-Le-Roi a disputé l’Euroleague et remporté une Supercoupe d’Espagne en 2020. Auteure d’une saison loin de ses standings personnels des années précédentes, l’internationale française (7 sélections) remplace – numériquement – Marica Gajic jusqu’en décembre. L’arrière apportera des deux côtés du terrain, au moins pour le début de saison.
Léonie Fiebich
Née le 10 janvier 2000 (21 ans) – 1,93 m – Poste 3-2-4 – Allemande
Stats Allemagne 2020-21 : 13,9 points à 59,8 % aux tirs, 8,1 rebonds, 2,9 passes, 1,6 interception et 1,1 contre pour 17,1 d’évaluation en 32 minutes (14 matches)
22e choix de la draft WNBA en 2020, Léonie Fiebich est une jeune joueuse avec déjà beaucoup d’expérience. Internationale allemande à seulement 20 ans, c’est aussi un potentiel très atypique, une ailière de grande taille (1,93 m) qui aime défendre. La multi-médaillée en équipe nationale jeune apportera l’état d’esprit combatif avec lequel elle a mené Wasserburg à la 3e place du championnat allemand en ayant la 2e meilleure évaluation de son équipe.
Charlène Soufflet
Née le 24 juillet 2002 (19 ans) – 1,80 m – Poste 3 – Française
Stats LFB 2020-21 : 1,0 point en 3,2 minutes (5 matches)
Dixième joueuse du groupe pro la saison dernière, Charlène Soufflet continuera d’apprendre cette saison au sein de l’effectif de Romuald Yernaux, avant un éventuel prêt. La native de Meurthe-et-Moselle, internationale de 3×3 chez les jeunes, possède des qualités athlétiques non négligeables. Un potentiel à surveiller dans le futur.
Mame-Marie Sy Diop
Née le 25 mars 1985 (36 ans) – 1,84 m – Poste 3-4 – Franco-Sénégalaise
Stats LFB 2020-21 : 5,6 points à 49,5 % aux tirs, 3,4 rebonds, 0,8 interception et 0,4 contre pour 7,8 d’évaluation en 19 minutes (22 matches)
Une joueuse d’expérience. Mame-Marie Sy Diop aborde sa 14e saison en LFB, sa deuxième aux Flammes après Arras, Reims, Nantes-Rezé, Lyon, Lattes-Montpellier et Villeneuve d’Ascq. A 36 ans, l’internationale sénégalaise aux nombreuses qualités, notamment défensives, guidera les postes 3/4 des Flammes dans leur recherche d’identité basket. Elle tentera de décrocher un troisième titre à l’AfroBasket fin septembre avant de revenir dans le groupe de Romuald Yernaux.
Marie-Michelle Milapie
Née le 6 février 1996 (25 ans) – 1,92 m – Poste 4-5 – Française
Stats LFB 2020-21 : 5,8 points à 48,9 % aux tirs, 3,5 rebonds, 1,0 passe et 0,4 contre pour 6,8 d’évaluation en 18 minutes (20 matches)
L’une des priorités de Romuald Yernaux à l’intersaison. Marie-Michelle Milapie a tapé dans l’oeil du coach pour ses valeurs défensives et combattives. L’ancienne de Basket Landes et de Lattes-Montpellier – vainqueur de la Coupe de France en 2021 avec une performance remarquable en finale – s’est trouvée une nouvelle maison pour les trois prochaines années. L’Amienoise va – déjà – entamer sa 8e saison professionnelle en LFB… Et sa contribution ne cesse d’augmenter année après année.
Christelle Diallo
Née le 12 mars 1993 (28 ans) – 1,93 m – Poste 5 – Française
Stats LFB 2020-21 : 5,7 points à 51,9 % aux tirs, 2,1 rebonds, 0,6 passes pour 4,6 d’évaluation en 13 minutes (19 matches)
En Ligue Féminine depuis déjà 10 ans, Christelle Diallo sort d’une saison délicate sur le plan individuel. Moins responsabilisée qu’à Nice, Lyon, Tarbes ou Villeneuve d’Ascq, la native d’Issy-les-Moulineaux ne reste pas moins une valeur sûre à son poste. Une joueuse forte dos au panier plus qu’une rebondeuse, qui reste une assurance de dissuasion malgré son nombre important de fautes personnelles (2,2 en 13 minutes).
Le coach
Romuald Yernaux
Né le 9 juillet 1976 (45 ans) – Français
Derrière chaque projet d’envergure se cache un leader inspirant. Entraîneur historique du club, Romuald Yernaux a prolongé son contrat pour cinq années supplémentaires à la tête des Flammes. Le coach de l’année 2016 et 2017 – également directeur général – a fait du club une place forte de Ligue Féminine et met tout en oeuvre pour continuer son ascension.
La citation
« On a un groupe jeune qui a besoin d’être encadré et soutenu. Il y a un mix entre ancienneté et de jeunes joueuses. C’est une équipe qui va être performante dans la durée sur deux à trois ans. Quand on est coach, c’est hyper intéressant. Les qualités individuelles vont parfaire notre collectif et nous permettre d’exister dans les moments difficiles. C’est un groupe qui a de quoi briller dans la saison. » – Romuald Yernaux
.
.
.
[armelse]
Pour la première fois de son histoire, Charleville-Mézières a atteint le dernier carré de l’Eurocup la saison dernière. Cette année, les Ardennaises devront passer par un tour préliminaire contre les Slovaques de Piestanske Cajky en match aller-retour (23 septembre et 30 septembre à domicile) pour rejoindre la phase de poule. Un challenge abordable pour retrouver ensuite La Roche Vendée dans le groupe H.
En cette nouvelle saison, les Flammes ont opté pour une stratégie différente de l’année précédente. Les dirigeants ont visé plus large en créant un groupe de 12 joueuses (contre 9 en début de saison dernière), auquel il faut ajouter l’internationale Magali Mendy (ex-Bourges), pigiste médicale jusqu’en décembre. Conséquence directe des nombreuses absences en début de préparation : Gajic (mollet), Coffey (WNBA), Sy-Diop (AfroBasket) et Akhator (Covid).
Un effectif rajeuni
L’objectif de ces manoeuvres : compenser les départs d’Endy Miyem, Jaime Nared, Yvonne Turner, Sasa Cado et Sigi Koizar par l’arrivée de plusieurs joueuses à très fort potentiel. Léonie Fiebiech et Ewl Guennoc en sont les symboles. Ajoutez à ces jeunes joueuses les plus expérimentées Nia Coffey, Marica Gajic, Lisa Berkani et Marie-Michelle Milapie – qui n’ont pas encore fêté leurs 27 ans – pour obtenir un cocktail talenteux dans l’une des équipes les plus jeunes de la ligue (seulement deux trentenaires, Amel Bouderra et Mame-Marie Sy Diop, plus la pigiste Magali Mendy).
« On a un groupe jeune qui a besoin d’être encadré et soutenu, détaille le coach Romuald Yernaux. Il y a un mix entre ancienneté et de jeunes joueuses sous contrat pluri-annuel. C’est une équipe qui va être performante dans la durée sur deux à trois ans. Quand on est coach, c’est hyper intéressant. Les qualités individuelles vont parfaire notre collectif et nous permettre d’exister dans les moments difficiles. C’est un groupe qui a de quoi briller dans la saison. »
Un projet longue-durée pour le duo Yernaux-Davenel
Pour démarrer un nouveau cycle tout en s’assurant d’une continuité, qui de mieux que Romuald Yernaux pour diriger le tout ? Arrivé en 2001 alors que l’équipe évoluait au niveau régional, la figure emblématique du club carolo – qui occupe également la fonction de directeur général – a décidé de poursuivre son aventure jusqu’en… 2026 ! Il sera toujours assisté de Pierre Davenel a minima jusqu’en 2024.
L’effectif global se veut jeune, dynamique et complet bien que restant relativement court sur le secteur intérieur. Raison pour laquelle le staff des Flammes travaille pour être « efficace sur différents registres », et pourquoi pas en (very) small ball. Charleville-Mézières aborde le prochain exercice avec des ambitions de top 4 malgré les absences en préparation. Le club débutera en LFB par un déplacement à Lattes-Montpellier le 2 octobre.
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo : Tima Pouye (Eurocup)
