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Guide Ligue Féminine 2021-22 – La Roche Vendée : les Tigresses veulent rugir

Depuis sa montée en élite en 2017, La Roche s’affirme au fil des années comme une équipe de premier plan en Ligue Féminine. Qualifié pour l’Eurocup pour la troisième année consécutive, le club vendéen a tenté de pallier le départ de sa meneuse Caroline Hériaud en opérant un recrutement entre potenti

Depuis sa montée en élite en 2017, La Roche s’affirme au fil des années comme une équipe de premier plan en Ligue Féminine. Qualifié pour l’Eurocup pour la troisième année consécutive, le club vendéen a tenté de pallier le départ de sa meneuse Caroline Hériaud en opérant un recrutement entre potentiel et expérience.

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Une page se tourne à La Roche-sur-Yon. L’assistant Jacky Moreau a tiré sa révérence, l’internationale française Marielle Amant aussi, tandis que Caroline Hériaud, meneuse de l’équipe depuis son arrivée en 2015, s’en est allée, direction Villeneuve d’Ascq. Ces trois départs marquants – en plus de ceux de Soana Lucet, Clémentine Samson et Kristina Higgins – soulignent le début d’une transition contrôlée, dans la continuité des saisons précédentes. Et toujours orchestrée par Emmanuel Body qui va entamer sa onzième saison sur le banc des Tigresses.

Elément central de l’équipe la saison dernière, l’intérieure Tiffany Clarke a re-signé deux ans. Deux meilleures évaluations françaises de l’équipe, les jeunes et talentueuses Océane Monpierre et Ornella Bankolé ont décidé de rester. La première en rempilant pour deux saisons, la deuxième en n’activant pas sa clause de sortie estivale. Pour entourer ce trio, le club a choisi trois valeurs sûres du championnat : les expérimentées Ana Suarez, Kaleena Mosqueda-Lewis et Ziomara Morrison. Des arrivées auxquelles il faut ajouter la solide Assitan Koné, la prometteuse Coline Franchelin, et la toute jeune prospect sortie de l’INSEP Palmire Mbu.

« Faire un coup dans l’une des trois compétitions »

Sur ces bases, les Tigresses de Manu Body peuvent faire mal avec du jeu de percussion et beaucoup de physique. Et il en faudra pour performer à la fois sur le plan national, en Ligue Féminine comme en Coupe de France, mais aussi sur le plan européen où les Vendéennes seront opposées à Gernika Bizkaia, et probablement Charleville-Mézières (qui doit passer par le tour préliminaire contre les Slovaques de Piestanske Cajky), deux équipes qui les avaient battues l’an dernier au tour principal, ainsi que la Virtus Bologne, qui s’est renforcée à l’intersaison. L’objectif de la saison, donc ? « Faire un coup dans l’une des trois compétitions », but relayé par l’une des joueuses.

« On a fait l’Eurocup les deux dernières années, il faudra continuer de jouer le top 5 à l’avenir et se rapprocher des clubs d’Euroleague. Jouer l’Euroleague ? C’est notre rêve, il faut être ambitieux », confiait Manu Body en fin de saison dernière. Ambitieux, mais pas impossible. « On a une équipe complète et humainement géniale », se dit-il dans les couloirs du club.

Une présaison prometteuse

Un constat déjà visible sur le terrain où le groupe quasi au complet – sans la capitaine Ornella Bankolé – a signé une victoire sur les championnes de France en titre, Basket Landes, en préparation (84-77, après prolongation). « On n’est pas en retard dans la préparation, aucune joueuse n’est arrivée en retard. L’intégration des nouvelles joueuses se passe vraiment très très bien. Jusque-là, tout va bien dans la prépa », indique le coach, qui sera par ailleurs assisté par le Vendéen Valentin Garreau, arrivé au club en 2017 et qui avait déjà intégré le groupe pro en tant que deuxième assistant en charge du travail individuel.

Les Tigresses ouvriront la saison de Ligue Féminine avec un déplacement à Bourges le vendredi 1er octobre avant la réception de Saint-Amand le 9 puis l’entrée en matière en Eurocup le 13 octobre, à domicile, contre le vainqueur du tour préliminaire.

Les changements de l’intersaison

Elles restent : Tiffany Clarke, Ornella Bankolé, Océane Monpierre, Louise Preneau, Meg Pedroso, Emmanuel Body (coach).

Elles arrivent : Ana Suarez (Basket Landes), Kaleena Mosqueda-Lewis (Nantes-Rezé), Assitan Kone (Saint-Amand), Coline Franchelin (Champagne Basket, LF2), Palmire Mbu (INSEP), Ziomara Morrison (Nantes-Rezé).

Elles partent : Marielle Amant (retraite), Caroline Heriaud (Villeneuve d’Ascq), Clémentine Samson (Tarbes), Soana Lucet (Ormanspor, Turquie), Kristina Higgins (Araski, Espagne).

Effectif 2021-22 :
Meneuses : Ana Suarez (1,70 m, 33 ans), Coline Franchelin (1,67 m, 22 ans), Meg Pedroso (1,67 m, 19 ans)
Arrières : Océane Monpierre (1,70 m, 20 ans), Louise Preneau (1,70 m, 17 ans)
Ailières : Ornella Bankolé (1,81 m, 24 ans), Kaleena Mosqueda-Lewis (1,80 m, 27 ans)
Intérieures : Tiffany Clarke (1,84 m, 30 ans), Palmire Mbu (1,86 m, 18 ans)
Pivots : Ziomara Morrison (1,95 m, 32 ans), Assitan Koné (1,90 m, 26 ans)

Staff 2021-22 :
Entraîneur : Emmanuel Body (42 ans)
Assistant : Valentin Garreau (28 ans)
Président : Philippe Provost

Salle : Salle des Oudairies (2 300 places)
Surnom : les Tigresses

Les joueuses

Le cinq majeur

Ana Suarez
Née le 10 octobre 1987 (33 ans) – 1,70 m – Poste 1 – Espagnole

Stats LFB 2020-21 : 7,5 points à 35,7 % aux tirs, 2,6 passes, 2,6 rebonds et 0,6 interception pour 6,4 d’évaluation en 20 minutes (19 matches)

Championne de France en titre avec Basket Landes, Ana Suarez va découvrir son quatrième club en cinq saisons en France. Meneuse gestionnaire et d’expérience, la chef d’orchestre espagnole est une valeur sûre du championnat, ni plus ni moins que la 4e meilleure scoreuse de son club en Euroleague la saison dernière. Son pourcentage au shoot a légèrement baissé mais ses responsabilités devraient grossir de nouveau cette année. L’internationale espagnole remplace Caroline Hériaud en tant que titulaire.

Ornella Bankolé
Née le 17 septembre 1997 (24 ans) – 1,81 m – Poste 3-2 – Française

Stats LFB 2020-21 : 11,8 points à 35,0 % aux tirs, 5,0 rebonds, 2,0 passes et 1,3 interception pour 8,8 d’évaluation en 28 minutes (20 matches)

Après trois saisons à Lattes-Montpellier, Ornella Bankolé a fait le choix de venir à La Roche pour poursuivre sa progression. L’Auxerroise a beaucoup appris, avec un nouveau rôle à encaisser, et a décidé de ne pas activer sa clause de sortie. Propulsée capitaine, l’internationale française (12 sélections, sélectionnée pour l’EuroBasket 2019) a été brillante, jusqu’à devenir la deuxième force offensive de l’équipe… Tout en étant l’une des joueuses les plus agressives en défense. Si ses opérations aux ligaments croisés en 2015 et 2017 semblent derrière elle, elle a malgré tout eu quelques pépins physiques en préparation (dos).

Kaleena Mosqueda-Lewis
Née le 3 novembre 1993 (27 ans) – 1,80 m – Poste 3-4 – Américaine

Stats LFB 2020-21 : 12,3 points à 47,8 % aux tirs (dont 39,5 % à 3-points), 3,5 rebonds, 1,8 passe et 1,1 interception pour 11,5 d’évaluation en 27 minutes (11 matches)

La bombe offensive du groupe. Triple championne NCAA avec Connecticut, championne WNBA avec le Seattle Storm, six saisons WNBA au compteur… C’est un CV ultra-référencé qui débarque en Vendée. Arrivée à Nantes-Rezé en décembre dernier le temps d’une pige médicale, la n°3 de la draft 2015 est finalement restée jusqu’à la fin de saison. Elle qui n’a connu que la France en dehors de son parcours US (quatre saisons à Charleville-Mézières entre 2015 et 2019). Capable de scorer dans toutes les situations possibles, l’ailière californienne est déjà une vraie Tigresse.

Tiffany Clarke
Née le 5 février 1991 (30 ans) – 1,84 m – Poste 4 – Jamaïcaine/Américaine

Stats LFB 2020-21 : 16,5 points à 58,8 % aux tirs, 5,7 rebonds, 1,7 passe, 1,0 interception et 0,4 contre pour 17,5 d’évaluation en 29 minutes (22 matches)

La meilleure scoreuse de l’équipe l’an dernier, et de loin. 4e évaluation du championnat l’an dernier, Tiffany Clarke s’est même offert la 2e marque de l’histoire de la LFB avec 45 d’évaluation en janvier dernier contre Charnay. Avant de briller en Ligue Féminine, l’intérieure a fait ses gammes en LF2 à Calais en 2013-2014, à Chartres de 2016 à 2018 mais aussi à Angers en 2019-2020, où elle avait terrorisé les raquettes adverses. Née à New York mais bénéficiant d’un passeport jamaïcain (Cotonou), la joueuse de 30 ans semble avoir atteint son plein potentiel. Elle a prolongé jusqu’en 2023.

Ziomara Morrison
Née le 15 février 1989 (32 ans) – 1,95 m – Poste 5 – Chilienne

Stats LFB 2020-21 : 14,1 points à 48,4 % aux tirs, 7,9 rebonds, 1,0 interception et 0,5 contre pour 16,1 d’évaluation en 31 minutes (22 matches)

Première Chilienne à avoir évolué en WNBA (avec les San Antonio Stars à l’été 2012), Ziomara Morrison possède une belle expérience en Europe, notamment en Espagne, en Turquie, en Hongrie, en Pologne et même en Islande. Comme Kaleena Mosqueda-Lewis, l’ancienne Déferlante sort d’une bonne saison à Nantes-Rezé même si elle n’a pas évité à son club la descente. Meilleure évaluation de son club mais aussi cinquième rebondeuse, ses grands segments devraient être cruciaux dans un effectif relativement petit et mobile. Le RVBC sera le 22e club de sa carrière.

Les remplaçantes

Coline Franchelin
Née le 18 août 1999 (22 ans) – 1,67 m – Poste 1 – Française

Stats LF2 2020-21 : 8,7 points à 42,2 % aux tirs (dont 44,9 % à 3-points), 5,8 passes décisives, 3,1 rebonds et 2,6 interceptions pour 13,2 d’évaluation en 26 minutes (22 matches)

Meilleure passeuse, deuxième au pourcentage à 3-points et troisième intercepteuse de LF2 la saison dernière avec Champagne Basket, la pétillante Coline Franchelin est prête à découvrir la Ligue Féminine (ou redécouvrir puisque la native de Dax avait disputé 11 matches avec Lyon, son club formateur, en bout de banc) chez les Tigresses. Enthousiaste, déterminée et leader dans l’âme, la médaillée de bronze à l’Euro U20 avec les Bleuettes en 2019 aura un rôle intéressant dans la rotation vendéenne, dans un club réputé pour parfaire la formation de meneuses à fort potentiel.

Meg Pedroso
Née le 28 septembre 2001 (19 ans) – 1,67 m – Poste 1 – Française

Stats LFB 2020-21 : 0,5 point à 18,8 % aux tirs, 0,6 passes et 0,1 interception en 5 minutes (14 matches)

Jeune joueuse issue du centre de formation, Meg Pedroso va intégrer l’équipe professionnelle à temps plein cette saison. Victime d’une double rupture des ligaments croisés il y a à peine deux ans, cette Vendéenne pure souche, championne de France U18, a su gagner sa place grâce à sa résilience, son état d’esprit et sa bonne humeur au quotidien. Le clown de l’équipe.

Océane Monpierre
Née le 31 octobre 2000 (20 ans) – 1,70 m – Poste 2-1 – Française

Stats LFB 2020-21 : 8,4 points à 52,3 % aux tirs, 5,3 rebonds, 3,2 passes et 1,7 interception pour 13,3 d’évaluation en 25 minutes (22 matches)

Pour sa troisième saison à La Roche, Océane Monpierre est encore montée en standing, devenant la 4e scoreuse de l’équipe. Petit monstre athlétique, la Guadeloupéenne – replacée au poste 2 l’an dernier – est capable de prendre des rebonds, de voler des ballons et de distribuer le jeu tout en ne forçant aucun tir. Autant de qualités exprimées avec l’équipe de France U23 de 3×3. A 20 ans, la joueuse formée à Bourges s’impose comme l’une des meilleures jeunes du championnat et aura un rôle primordial dans l’effectif de Manu Body.

Louise Preneau
Née le 27 novembre 2003 (17 ans) – 1,70 m – Poste 2 – Française

Stats LFB 2020-21 : 2,0 points, 0,2 rebond et 0,3 interception pour 0,6 d’évaluation en 5 minutes (10 matches)

A seulement 17 ans, cette autre jeune vendéenne a déjà fait 10 apparitions en LFB et 3 en Eurocup. Rapide et dotée de belles qualités de shoot, Louise Preneau a participé à l’Euro Challengers cet été avec l’équipe de France U18 (7,4 points, 2,4 rebonds, 1,6 interception pour 7,6 d’évaluation en 16 minutes). Cette jeune arrière prometteuse (génération 2003) évoluera en NF2 en parallèle du groupe pro.

Palmire Mbu
Née le 12 mai 2003 (18 ans) – 1,86 m – Poste 4-3 – Française

Stats LF2 2020-21 : 3,4 points à 24,1 % aux tirs, 2,3 rebonds, 0,5 interception et 0,5 contre pour 1,5 d’évaluation en 16 minutes

Native de Villeneuve-d’Ascq, l’ailière forte de 18 ans a découvert le basket à l’ESBVA où elle était déjà capitaine des minimes avant d’intégrer le centre de formation. Puis, la Bleuette d’origine congolaise a intégré le Pôle France à l’INSEP, et évoluait en LF2 cette saison pour un rôle limité. Grande travailleuse mais avec encore d’énormes progrès à réaliser, elle poursuivra également son développement en NF2 avec l’équipe réserve. Cet été, elle avait un rôle central avec l’équipe de France U18 à l’Euro Challengers (7,0 points, 3,0 rebonds, 1,2 passe, 2,8 interceptions et 2,0 contres pour 9,4 d’évaluation en 20 minutes). Bonne défenseuse et capable de se décaler poste 3.

Assitan Kone
Née le 23 avril 1995 (26 ans) – 1,90 m – Poste 5-4 – Française

Stats LFB 2020-21 : 9,9 points à 43,3 % aux tirs, 4,4 rebonds, 0,5 interception et 0,4 contre pour 8,8 d’évaluation en 28 minutes (22 matches)

Une habituée du championnat. Joueuse de complément depuis ses débuts en 2013 en Ligue Féminine à Toulouse, Assitan Kone a littéralement explosé à son arrivée au Hainaut à l’été 2019. Passée par Arras, Lattes-Montpellier et Mondeville, la native de Bondy va découvrir un 6e club professionnel. Capable de s’écarter à 3-points et de créer des espaces pour les autres tout en assurant au scoring, la multimédaillée en équipe de France 3×3 occupera une grande place dans la rotation intérieure. Et vise peut-être l’équipe de France 5×5.

Le coach

Emmanuel Body
Né le 16 mai 1979 (42 ans) – Français

Sur le banc des Tigresses depuis 2011, Emmanuel Body a tout connu avec La Roche Vendée. Son bilan parle pour lui. Le natif de Cholet a récupéré le club en LF2, l’a fait grimper en Ligue Féminine, l’a maintenu, et en a fait un club européen pour la troisième saison consécutive. Le tout en continuant d’appliquer les consignes de formation chères aux valeurs de ce club familial et à son nouvel assistant, Valentin Garreau. Conséquence : l’entraîneur yonnais de 42 ans a été prolongé jusqu’en 2023.

La citation
« Ici, le projet est vraiment super, surtout qu’on n’a pas encore tout vécu. Je pense que le club peut aller plus loin, notamment budgétairement. La Vendée et La Roche-sur-Yon sont vraiment des zones dynamiques » – Emmanuel Body.

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Une page se tourne à La Roche-sur-Yon. L’assistant Jacky Moreau a tiré sa révérence, l’internationale française Marielle Amant aussi, tandis que Caroline Hériaud, meneuse de l’équipe depuis son arrivée en 2015, s’en est allée, direction Villeneuve d’Ascq. Ces trois départs marquants – en plus de ceux de Soana Lucet, Clémentine Samson et Kristina Higgins – soulignent le début d’une transition contrôlée, dans la continuité des saisons précédentes. Et toujours orchestrée par Emmanuel Body qui va entamer sa onzième saison sur le banc des Tigresses.

Elément central de l’équipe la saison dernière, l’intérieure Tiffany Clarke a re-signé deux ans. Deux meilleures évaluations françaises de l’équipe, les jeunes et talentueuses Océane Monpierre et Ornella Bankolé ont décidé de rester. La première en rempilant pour deux saisons, la deuxième en n’activant pas sa clause de sortie estivale. Pour entourer ce trio, le club a choisi trois valeurs sûres du championnat : les expérimentées Ana Suarez, Kaleena Mosqueda-Lewis et Ziomara Morrison. Des arrivées auxquelles il faut ajouter la solide Assitan Koné, la prometteuse Coline Franchelin, et la toute jeune prospect sortie de l’INSEP Palmire Mbu.

« Faire un coup dans l’une des trois compétitions »

Sur ces bases, les Tigresses de Manu Body peuvent faire mal avec du jeu de percussion et beaucoup de physique. Et il en faudra pour performer à la fois sur le plan national, en Ligue Féminine comme en Coupe de France, mais aussi sur le plan européen où les Vendéennes seront opposées à Gernika Bizkaia, et probablement Charleville-Mézières (qui doit passer par le tour préliminaire contre les Slovaques de Piestanske Cajky), deux équipes qui les avaient battu l’an dernier au tour principal, ainsi que la Virtus Bologne, qui s’est renforcée à l’intersaison. L’objectif de la saison, donc ? « Faire un coup dans l’une des trois compétitions », but relayé par l’une des joueuses.

« On a fait l’Eurocup les deux dernières années, il faudra continuer de jouer le top 5 à l’avenir et se rapprocher des clubs d’Euroleague. Jouer l’Euroleague ? C’est notre rêve, il faut être ambitieux », confiait Manu Body en fin de saison dernière. Ambitieux, mais pas impossible. « On a une équipe complète et humainement géniale », se dit-il dans les couloirs du club.

Une présaison prometteuse

Un constat déjà visible sur le terrain où le groupe quasi au complet – sans la capitaine Ornella Bankolé – a signé une victoire sur les championnes de France en titre, Basket Landes, en préparation (84-77, après prolongation). « On n’est pas en retard dans la préparation, aucune joueuse n’est arrivée en retard. L’intégration des nouvelles joueuses se passe vraiment très très bien. Jusque-là, tout va bien dans la prépa », indique le coach, qui sera par ailleurs assisté par le Vendéen Valentin Garreau, arrivé au club en 2017 et qui avait déjà intégré le groupe pro en tant que deuxième assistant en charge du travail individuel.

Les Tigresses ouvriront la saison de Ligue Féminine avec un déplacement à Bourges le vendredi 1er octobre avant la réception de Saint-Amand le 9 puis l’entrée en matière en Eurocup le 13 octobre, à domicile, contre le vainqueur du tour préliminaire.

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Photo : Ornella Bankolé (FIBA)

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