Après la Leaders Cup en guise de tour de chauffe, le championnat 2018/19 de Pro B débute le 12 octobre et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur un joueur à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.
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Bonne lecture !
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L’exercice 2017-2018 des Dragons denaisiens restera dans les annales. 52 ans après son dernier titre (champion de France en 1965), le club nordiste a soulevé la Leaders Cup, un trophée fêté à sa juste valeur par tous les supporters de ce monument du basket français. La victoire acquise en double-prolongation face à Orléans, encore favori pour la montée à cette époque de la saison, restera dans toutes les mémoires (98-87). Elle a surtout permis aux hommes de Rémy Valin de valider leur ticket pour les Playoffs et de s’assurer une fin de saison sans frayeurs (10e place). Roanne a rapidement mis fin à leurs ambitions (2-0 en quarts de finale), mais la saison reste satisfaisante. Et sans la grave blessure de Lance Goulbourne (MVP de la finale de Leaders Cup), l’issue aurait pu être tout autre. Plusieurs talents ont tout de même pu se révéler, de Yunio Barrueta à Mehdy Ngouama en passant pas Ywen Smock. Tout ça pour dire qu’il faudra sortir une grosse saison pour faire mieux avec un budget revu à la baisse !
Pour ce faire, Rémy Valin a de nouveau activé la piste islandaise. Le coach qui était allé chercher Haukur Palsson avec Rouen a cette fois misé sur deux autres internationaux issus de la terre de glace : le meneur Elvar Fridriksson et le poste 4-3 Kristofer Acox, un showman double champion d’Islande en titre avec Reykjavik (16.6 points, 10 rebonds en moyenne par match) qui se plaît à martyriser le cercle. Marquis Addison (16 points à 42% d’adresse à 3-pts, 5.8 rebonds et 3.8 passes décisives en moyenne par match aux Lions de Genève) à l’arrière et Denzel Gregg (16.9 points, 7.6 rebonds et 2.5 passes décisives à Oberwart en Autriche) à l’intérieur complète ce quatuor d’étrangers prometteur même si encore inconnu sur le sol français. Au niveau des cadres, l’axe Poupet-Cazenobe sera encore à la manœuvre pour encadrer les plus jeunes notamment. Ces derniers auront un vrai rôle à jouer cette saison.
« On était dans l’obligation d’avoir quatre joueurs de moins de 23 ans, puisqu’on n’a pas de centre de formation. On est vraiment heureux d’avoir pu garder Jean-Philippe Dally et d’avoir Rigo (Edzata), Youri Morose et Maxence Dadiet pour l’accompagner. Ça fait un noyau vraiment intéressant. On sait que les clubs comme nous sont obligés d’avoir d’énormes turnovers chaque année, ça fait partie du jeu. Mais l’équipe qu’on a construite est plutôt sympa. Elle a une grosse marge de progression parce qu’elle est très jeune. On l’a vu durant la prépa, on a encore tout à apprendre », analyse Rémy Valin.
Le joueur à suivre : Elvar Fridriksson
Intense, tel est l’adjectif qui qualifie le mieux le jeu de ce meneur de 23 ans tout droit sorti de NCAA II, division qu’il a survolé la saison dernière (19.8 pts, 3.1 rbds et 7.1 passes décisives et MVP de sa conférence avec Barry). Amis depuis le plus jeune âge, Martin Hermannsson (ex Charleville-Mézières, Châlons-Reims, aujourd’hui à l’Alba Berlin) et Elvar, se tirent la bourre et font le bonheur de l’équipe nationale depuis cinq ans déjà (deux EuroBasket au compteur). De quoi engranger une belle expérience qu’il va tâcher de confirmer dans une ligue professionnelle.
« C’est un joueur capable de mettre beaucoup de rythme, qui est scoreur. Il va falloir qu’il s’adapte, car il est encore jeune. Il sort de la fac donc il y aura forcément un temps d’adaptation. Il a beaucoup d’envie, mais il va falloir un peu de temps », prédit Rémy Valin qui avait fait du meneur islandais son choix numéro un. L’idée, c’est de ne pas mettre lui mettre trop de pression d’entrée… Et surtout d’éviter toute comparaison avec son homologue en sélection qui a fait sensation en Pro B puis en Jeep ELITE ces deux dernières saisons. « Le meilleur moyen de se planter, c’est toujours de se comparer aux autres. Même s’ils se connaissent depuis qu’ils sont tout petits, chacun a son histoire. On verra où celle d’Elvar le mènera », poursuit son nouvel entraîneur.
Les objectifs du club, par Rémy Valin :
« L’an dernier, on avait plus de budget mais aussi plus d’expérience. On a remporté la Leaders Cup et on a atteint les quarts de finale de la Coupe de France (défaite face à Nanterre 92). Cette année, on va miser sur notre marge de progression. A part l’objectif du maintien et de s’améliorer au fil des matchs, on ne se fixe aucune barrière. On verra jusqu’où on peut aller. En tout cas j’y crois beaucoup. Travaillons, progressons et pour le reste, on verra ».
Arrivées : Marquis Addison (Genève, Suisse), Kristofer Acox (KR Reykjavik), Maxence Dadiet (Espoirs Nanterre), Rigo Edzata (Espoirs Cholet), Elvar Fridriksson (Barry University, Etats-Unis), Denzel Gregg (Oberwart, Autriche), Youri Morose (Espoirs Cholet)
Départs : Kyle Austin, Yunio Barrueta (Nancy), Thomas Bropley (Real Batis, Espagne D2), Moustapha Diarra (Paris), Mehdy Ngouama (Vichy-Clermont), Ywen Smock (Gries-Oberhoffen), Jay Threatt (Poitiers), Antoine Wallez (Angers, N1)
Effectif 2018-2019 : Elvar Fridriksson, Maxence Dadiet, Marquis Addison, Pierric Poupet, Youri Morose, Jean-Philippe Dally, Kristofer Acox, Rigo Edzata, Jérôme Cazenobe, Denzel Gregg
Coach : Rémy Valin Assistant : Dominique Roinard
Cinq majeur probable : Elvar Fridriksson, Marquis Addison, Jean-Phillipe Dally, Denzel Gregg, Jérôme Cazenobe
Photo: Pierrick Poupet (LNB)
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L’exercice 2017-2018 des Dragons denaisiens restera dans les annales. 52 ans après son dernier titre (champion de France en 1965), le club nordiste a soulevé la Leaders Cup, un trophée fêté à sa juste valeur par tous les supporters de ce monument du basket français. La victoire acquise en double-prolongation face à Orléans, encore favori pour la montée à cette époque de la saison, restera dans toutes les mémoires (98-87). Elle a surtout permis aux hommes de Rémy Valin de valider leur ticket pour les Playoffs et de s’assurer une fin de saison sans frayeurs (10e place). Roanne a rapidement mis fin à leurs ambitions (2-0 en quarts de finale), mais la saison reste satisfaisante. Et sans la grave blessure de Lance Goulbourne (MVP de la finale de Leaders Cup), l’issue aurait pu être tout autre. Plusieurs talents ont tout de même pu se révéler, de Yunio Barrueta à Mehdy Ngouama en passant pas Ywen Smock. Tout ça pour dire qu’il faudra sortir une grosse saison pour faire mieux avec un budget revu à la baisse !
Pour ce faire, Rémy Valin a de nouveau activé la piste islandaise.
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