Photo d’ouverture : Fos-Provence – ADA Blois – SLUC Nancy, Nguyen Tran
Alors que le championnat 2020-21 de Pro B a connu ses premiers matchs (et ses premiers reports…), et que vous avez pu découvrir au long de ces dernières semaines la présentation de toutes les équipes présentes sur la ligne de départ (à retrouver à partir de notre article sur nos pronostics pour la saison, à voir ICI), nous vous proposons de découvrir les dix joueurs qui, à notre avis, devraient se retrouver en lice pour le titre de MVP de Pro B en fin de saison.
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Bien sûr, certains ne seront pas au niveau présumé, d’autres se blesseront, d’autres encore que nous ne citons pas pourraient se révéler alors que des joueurs amenés à remplacer des acteurs défaillants sont susceptibles de bouleverser la donne. Toujours est-il qu’au jour où ces lignes sont écrites, à l’examen des effectifs, ces dix joueurs (présentés ici par ordre alphabétique) semblent les plus à même de concourir pour ce fameux trophée.
James Batemon – Vichy-Clermont, 23 ans, 1,85 m, meneur, USA
Arrivant tout droit d’une petite ligue de l’Europe de l’Est (l’ELBL) où il s’est distingué avec le club letton du BK Ogre, il a tout de suite démontré qu’il pouvait dominer en Pro B, que ce soit en Leaders Cup ou pour son premier match de championnat, terminé avec 20 points, 8 passes et 25 d’évaluation. Un meneur capable de scorer comme de faire jouer ses coéquipiers.
Nobel Boungou-colo – Paris Basket, 31 ans, 2,02 m, ailier, FRA-CON
Est-il besoin de présenter « NBC », champion de France avec Limoges, passé par le Khimki Moscou, le Bétis Séville ou la Joventut Badalone ? Un des plus gros CV de Pro B, qui fait profiter la jeune classe parisienne de son expérience tout en prenant ses responsabilités quand la situation l’exige. N’a pour le moment joué qu’un match de Leaders Cup, pour 21 pts, 7 rebonds et 24 d’éval. Le patron parisien avec Amara Sy.
Jaraun Burrows – Fos-Provence, 35 ans, 2,03 m, pivot/ailier-fort, BAH
Aussi souriant que dynamique et spectaculaire, l’intérieur bahaméen évolue dans une équipe comportant de très forts joueurs, comme Jean-Michel Mipoka ou Nik Caner-Medley. Son avantage, c’est de bien connaître la Pro B (un peu plus de deux saisons complètes dans la division) et de représenter une assurance tout-risque sur son poste (pratiquement 60 % de réussite aux tirs en 59 matchs de Pro B, 15,6 d’éval). Il n’aura sans doute pas les meilleures stats des joueurs présentés ici, mais si Fos réussit la saison que nous lui prédisons, il aura toute légitimité à prétendre au titre de MVP.
Tyran de Lattibeaudière – Nancy, 29 ans, 1,98 m, ailier-fort/pivot, JAM
En progression constante, l’explosif intérieur jamaïcain a grimpé les échelons, de la D3 espagnole à une grosse écurie de Pro B en passant par la Suisse, la NM1 et Denain. À chaque fois en reproduisant peu ou prou les mêmes stats. Et son début de saison, en Leaders Cup, est à l’unisson : 14,0 pts, 7,5 rbds, 19,0 d’éval. L’atout expérience d’une raquette nancéenne plutôt jeune (Vincent Vent et Bastien Vautier ayant 23 ans ou moins).
Mathieu Guichard – Saint-Chamond, 32 ans, 1,88 m, meneur, FRA
Un vieux briscard, qui entame sa 11e saison en Pro B. Ce qui ne l’empêche pas de progresser encore et toujours ! Organisateur, relais du coach sur le terrain, il sait encadrer les jeunes pousses couramiaudes et distribuer des caviars à ses coéquipiers (meilleur passeur de Pro B la saison passée). Si le SCBVG connaît une bonne saison, il en sera forcément en grande partie responsable.
Tyren Johnson – Blois, 31 ans, 2,02 m, ailier-fort, USA
Il aurait certainement été titré MVP du dernier exercice si celui-ci avait été jusqu’au bout. Et l’a été en 2018. Autant dire que Blois a été ravi de le voir revenir au bercail alors qu’il devait signer à l’étranger l’été dernier. Et le fort attaquant revient avec la ferme intention d’enfin monter en Jeep Élite avec l’ADA. Pour preuve ses stats en Leaders Cup, 21,3 pts, 5,0 rbds et 22,0 d’éval. À ce rythme, il n’aura pas beaucoup de concurrents…
Jonathan Kazadi – Lille, 29 ans, 1,93 m – arrière-meneur, SUI
Ce n’est peut-être pas lui qui fournira le plus de « highlights » pendant la saison, mais il est le type de joueurs qui fait un peu de tout sur le terrain et permet à son équipe de performer. Intéressant en Jeep Élite en 2016-17 avec Orléans (7,0 pts, 3,2 rbds, 8,5 d’éval), il a été l’un des principaux atouts des Red Giants l’an passé. Et il a démarré la saison sur les chapeaux de roue en Leaders Cup : 12,0 pts, 9,0 rbds, 4,5 pds, 21,5 d’éval.
Michael Oguine – Souffelweyersheim, 24 ans, 1,88 m, arrière, USA-NIG
Lui est en revanche une usine à highlights. Hyper-athlétique, il monte très haut. Mais celui qui sort d’une saison blanche après avoir été recalé à la visite médicale d’embauche d’un club de D2 turque n’est pas qu’un zébulon grimpant au cercle. Il s’agit d’un vrai joueur de basket, adroit de près (peut-être moins à distance), bon défenseur et doté d’une grosse marge de progression. En Leaders Cup, il valait déjà 20,0 pts, 4,5 rbds et 19,5 d’éval.
Matic Rebec – Rouen, 25 ans, 1,80 m, meneur, SLO
N’aurait été la crise sanitaire et économique actuelle, il ne serait certainement pas en Pro B, ce champion d’Europe 2017 avec la Slovénie (au bout du banc). Il a connu la Lega ACB espagnole avec San Sebastian et la Ligue Adriatique avec le Cibona Zagreb, en tant que première rotation. Bon défenseur, il se distingue surtout par sa vision du jeu et un sens de la passe impressionnant. Ses coéquipiers vont se régaler, les spectateurs aussi.
René Rougeau – Nantes, 34 ans, 1,98 m, ailier-fort/ailier, USA
Le sympathique ailier aux lointains ancêtres français a connu une superbe première saison nantaise, terminant deuxième meilleure évaluation du championnat (18,9). Et s’il est charmant dans la vie de tous les jours, c’est un tigre sur le parquet, qui en veut toujours plus. Il a démarré la saison en Leaders Cup en améliorant quasiment toutes ses stats : 17,5 pts, 7,0 rbds, 4,5 pds, 5,5 interceptions (!) et 25,5 d’éval. Si Nantes réussit une belle saison, il y sera sans aucun doute pour quelque chose et ne sera de ce fait pas loin du trophée de MVP.
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Bien sûr, certains ne seront pas au niveau présumé, d’autres se blesseront, d’autres encore que nous ne citons pas pourraient se révéler alors que des joueurs amenés à remplacer des acteurs défaillants sont susceptibles de bouleverser la donne. Toujours est-il qu’au jour où ces lignes sont écrites, à l’examen des effectifs, ces dix joueurs (présentés ici par ordre alphabétique) semblent les plus à même de concourir pour ce fameux trophée.
James Batemon – Vichy-Clermont, 23 ans, 1,85 m, meneur, USA
Arrivant tout droit d’une petite ligue de l’Europe de l’Est (l’ELBL) où il s’est distingué avec le club letton du BK Ogre, il a tout de suite démontré qu’il pouvait dominer en Pro B
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