Pour sa première année d’existence, l’Alliance Sport Alsace n’a pas démérité, bien au contraire, décrochant une demi-finale de playoffs d’accession. Avec un effectif peu renouvelé, la confiance pour le nouvel exercice est là, avec l’ambition de regarder encore plus haut.
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L’union ne fait pas toujours la force. Mais l’association entre Gries-Oberhoffen et Souffelweyersheim au sein de l’Alliance Sport Alsace (ASA) a prouvé qu’il pouvait en être autrement. Après un début d’exercice 2021-22 chaotique, qui s’est conclu par le remplacement du coach Stéphane Éberlin par Julien Espinosa, l’ASA a pu trouver les ressources pour se qualifier pour les playoffs et y réaliser la surprise d’éliminer un Saint-Chamond tout près de décrocher l’accession dans l’élite lors de la saison régulière.
Reste maintenant à l’équipe alsacienne à prouver qu’il ne s’agissait pas seulement d’un heureux hasard mais bien la première étape d’un parcours l’amenant à terme en première division. Un défi qui prendra sans doute un peu de temps à se concrétiser, mais l’ASA dispose des moyens de faire cette saison au moins aussi bien que l’an dernier.
Le bilan de la saison passée
Lorsqu’on fusionne deux équipes ayant tour à tour décroché une 8e place en saison régulière (l’autre souffrant en fond de classement), il est évident que l’on vise plus haut. Mais le début de saison de l’alliance alsacienne ne s’est pas passé comme prévu : 1 victoire pour 5 défaites pour démarrer le championnat. Conséquence : le coach Stéphane Éberlin a fait les frais de cette mauvaise entame, laissant sa place à Julien Espinosa. Qui a réussi à redonner de l’allant à l’équipe, qui a fini la saison en trombe, ses 9 victoires pour 5 défaites sur les 14 derniers matches lui assurant une 9e place (16 victoires pour 18 défaites) synonyme de qualification pour les playoffs. Avec comme facteur X, le meneur lituanien Dovydas Redikas, arrivé en cours d’exercice, qui, malgré des performances personnelles très moyennes, présente le bilan de 10 victoires pour 5 défaites sur la fin de saison régulière.
En playoffs, l’ASA a continué sa belle aventure, se permettant d’abord d’éliminer un Saint-Chamond 2e de la saison régulière avec un bilan similaire à celui du promu Nancy (26-8), avant d’échouer à un seul petit point, contre Antibes, d’une qualification pour la finale des playoffs d’accession.
Le recrutement
Pour faire au moins aussi bien cette saison, l’ASA s’est tout d’abord attachée à prolonger les joueurs lui ayant donné toute satisfaction en 2021-22 : ce sont donc 6 joueurs, plus le coach Julien Espinosa, qui ont rempilé pour au moins un an, dont l’excellent Strahinja Gavrilovic, arrivé sur le tard (5 matches de saison régulière) mais ultra-performant.
Pour compléter cette ossature étoffée, l’ASA a engagé une valeur sûre du championnat, Zimmy Nwogbo, un meneur américain déjà vu à Pau en 2017-18, Kyan Anderson, et deux jeunes joueurs prometteurs, Nathan De Sousa et Léopold Ca.
Les objectifs
Cet effectif complet dans toutes ces lignes, comportant plusieurs joueurs polyvalents, n’a d’autre ambition que de retourner en playoffs, si possible avec un meilleur classement que la saison passée. Pour le moment, difficile de déterminer s’il en a les capacités, les matches de préparation (4 victoires dont une contre une SIG Strasbourg décimée pour 3 défaites) et le premier tour de coupe de France (victoire contre Mulhouse-Pfastatt – et face à un Quentin Diehl en feu : 11/13 à trois-points, 40 points, 40 d’évaluation !) n’étant pas forcément significatifs, pas plus que le premier match de Leaders Cup (…), une compétition que toutes les équipes de Pro B ne jouent pas forcément à fond. En outre, Dovydas Redikas est out pour quelques temps encore, de même que Zimmy Nwogbo pour environ 6 semaines alors que Jérôme Cazenobe s’est blessé à la main (4 semaines d’indisponibilité prévues). De quoi retarder la mise en place d’automatismes, alors que le club est à la recherche d’un pigiste médical.
Cela étant, l’ASA présente un cinq majeur de très bonne tenue et un banc prometteur. De quoi assouvir les ambitions du club ? Il reste à le démontrer.
Les mouvements de l’intersaison
Sous contrat : Strahinja Gavrilovic (prolongation, 2023), Sofiane Briki (prolongation, 2024), Anthony Racine (prolongation, 2023), Jérôme Cazenobe (prolongation, 2023), Dovydas Redikas (prolongation, 2023), Cyrille Eliezer-Vanerot (prolongation, 2023), Julien Espinosa (coach, prolongation, 2024)
Arrivées : Nathan De Sousa (prêt, Cholet/Betclic Elite), Zimmy Nwogbo (Lille, 2023), Kyan Anderson (Heidelberg/Allemagne, 2023), Léopold Ca (Antibes, 2024)
Départs : Jason Bach (retraite), Nisre Zouzoua (Aix-Maurienne), Romain Hoeltzel (NM1/Orchies, prêt), Karlton Dimanche (Cholet, retour de prêt), Sylvain Sautier (3×3 Paris), Obi Enechionyia (San Pablo Burgos/D2 espagnole), Ivan Vranes (Quimper), Fahrudin Manjgafic (libre), Marquis Wright (libre)
L’effectif 2022-23
Meneurs : Kyan Anderson (1,80 m, 30 ans, USA), Nathan De Sousa (1,91 m, 19 ans)
Arrières : Dovydas Redikas (1,93 m, 29 ans, LIT), Sofiane Briki (1,93 m, 23 ans)
Ailiers : Cyrille Eliezer-Vanerot (2,03 m, 26 ans), Anthony Racine (1,92 m, 28 ans)
Ailiers-forts : Zimmy Nwogbo (2,00 m, 31 ans, USA-NIG), Léopold Ca (2,03 m, 24 ans)
Pivots : Strahinja Gavrilovic (2,05 m, 29 ans, SER), Jérôme Cazenobe (2,04 m, 33 ans)
Coach : Julien Espinosa (38 ans)
Les joueurs
Le cinq majeur probable
Kyan Anderson
Né le 25 mars 1992 (30 ans) – 1,80 m – Poste 1 – Américain
Stats BBL (Allemagne) : 9,3 points à 39,7 % aux tirs (dont 32,4 % à trois-points), 1,3 rebond, 1,9 passe, 0,9 interception et 1,4 balle perdue pour 7,4 d’évaluation en 20 minutes (10 matches)
Déjà vu en première division à Pau en 2017-18 pour un exercice sans grand relief (8,5 points, 3,8 passes, 8,1 d’évaluation), il a roulé sa bosse en Belgique, au Kosovo, en Hongrie (champion national en 2021) et surtout en Allemagne. Il a joué la saison dernière pour deux clubs de première division germanique sans grand apport (7,9 points, 3,4 passes, 5,9 d’évaluation en 23 minutes) avant de rejoindre Heidelberg. Plus adapté à une deuxième division qu’à l’élite, ce meneur organisateur ne se distingue pas par son adresse mais fait un peu de tout sur le parquet. 14,6 points (46 % à trois-points), 3,6 passes en préparation, 13 points (4/9 aux tirs), 2 rebonds, 4 passes, 14 d’évaluation en coupe de France.
https://www.youtube.com/watch?v=I0iuWFRlCoc
Sofiane Briki
Né le 15 avril 1999 (23 ans) – 1,93 m – Poste 2 – Français
Stats Pro B : 7,7 points à 52,9 % à deux-points et 30,5 % à trois-points, 1,4 rebond, 1,6 passe, 0,8 interception et 1,2 balle perdue pour 6,1 d’évaluation en 19 minutes (33 matches)
Un profil de pur shooteur, très adroit de loin même si cela ne s’est pas tant vu la saison passée. Il faut dire que l’encore jeune joueur formé à l’ASVEL semble encore en phase de reconstruction après la grave blessure qu’il a connue en 2019 avec la sélection U20, l’amenant à une saison blanche. Ses premières prestations de la saison (13 points (43 % à trois-points), 3 rebonds, 3 passes sur un match de préparation, 18 points (4/4 à deux-points et 2/5 à trois-points), 1 rebond, 14 d’évaluation en coupe de France), laissent à penser qu’il est sur la bonne voie. Très bon aux lancers francs (87,9 % la saison dernière), un peu unidimensionnel. Précieux en playoffs la saison dernière : 13,8 points, 40,5 % à trois-points, 11,7 d’évaluation en 27 minutes sur 6 matches. Bon défenseur.
Cyrille Eliezer-Vanerot
Né le 1er août 1996 (26 ans) – 2,03 m – Poste 3-4 – Français
Stats Pro B : 8,8 points à 58,5 % à deux-points et 41,0 % à trois-points, 4,1 rebonds, 1,7 passe, 0,9 interception et 1,4 balle perdue pour 10,4 d’évaluation en 25 minutes (13 matches)
Encore un qui a connu son lot de blessures et de problèmes de santé : il n’a plus effectué de saison complète depuis 2017-18 ! Mais le médaillé d’argent à l’Euro U16 de 2012 a des qualités à faire valoir. Formé à Levallois, où il n’a pas réussi à confirmer ses bons débuts dans l’élite, il est descendu en Pro B à l’ASA après un passage mitigé au Portel pour retrouver son niveau. Précis de près, il a acquis un shoot à trois-points depuis deux ans. Faible aux lancers francs (59,3 % puis 58,1 % sur ces deux derniers exercices). Devenu un bon rebondeur. Sort de sa meilleure saison statistique même s’il n’a joué que 13 matches. Très athlétique, très bon défenseur. 9,4 points (38 % à trois-points), 4,1 rebonds en préparation, 7 points (3/4 aux tirs), 3 rebonds, 3 passes, 13 d’évaluation en coupe de France.
Zimmy Nwogbo
Né le 25 août 1991 (31 ans) – 2,00 m – Poste 4-5 – Américano-Nigérian (Cotonou)
Stats Pro B : 12,0 points à 54,4 % à deux-points et 10,0 % à trois-points, 5,7 rebonds, 1,4 passe, 1,2 contre, 0,9 interception et 2,1 balles perdues pour 13,3 d’évaluation en 26 minutes (27 matches)
Une pile électrique qui se sent très à son aise en France, où il entame sa sixième saison. Son cursus n’était guère impressionnant avant son arrivée dans l’Hexagone : une formation en D2 de NCAA, un passage en D2 espagnole puis en Argentine avant de poser ses valises à Brissac, en NM1, en 2017. Promu en Pro B à Rouen (3 saisons), il a poursuivi sa route à Lille avant d’arriver en Alsace. Complet, bondissant, dur au mal, décrit comme un personnage attachant, il a toujours séduit partout il est passé en France, produisant entre 12 et 14 d’évaluation tout en ne cherchant pas à tirer la couverture à lui au scoring (de 11,7 à 12,7 points selon les années). Adroit près du cercle (mais très mal à l’aise de loin), c’est un très bon rebondeur, contreur et intercepteur. Et il ne donne pas sa part aux chiens en défense. Absent en coupe de France, 4 matches en préparation (sur 7) à 7,8 points, 4,0 rebonds. Encore en rodage.
Strahinja Gavrilovic
Né le 5 avril 1993 (29 ans) – 2,06 m – Poste 5-4 – Serbe (Bosman)
Stats Pro B : 18,4 points à 55,3 % à deux-points et 36,4 % à trois-points, 7,2 rebonds, 1,2 passe, 0,6 interception, 2,4 balles perdues pour 17,0 d’évaluation en 28 minutes (5 matches)
Arrivé en fin de saison à l’ASA, celui qui est surnommé « Luis » s’est de suite imposé comme un élément majeur de l’équipe. Et le club alsacien ne peut que se réjouir d’avoir pu le prolonger. Formé en NCAA à Southern California, il est ensuite revenu au pays, au Partizan Belgrade puis à Cacak, jouant la Ligue Adriatique, avant d’aller en Espagne, en D2 et D3. Il est retourné la saison passée à Mladost avant de finir la saison à l’ASA. Un intérieur polyvalent, technique, déjà à son avantage lors des premiers matches de la saison : 10,7 points, 5,1 rebonds en préparation, 22 points (9/17 aux tirs), 13 rebonds, 7 passes, 1 contre, 29 d’évaluation en coupe de France.
Le banc
Nathan De Sousa
Né le 21 février 2003 (19 ans) – 1,91 m – Poste 1 – Français
Stats Betclic Élite : 1,1 point à 34,5 % à deux-points et 8,3 % à trois-points, 0,9 rebond, 0,7 passe, 0,5 interception et 0,7 balle perdue pour 0,6 d’évaluation en 9 minutes (29 matches)
Formé à Cholet – et prêté par CB – , il n’a joué qu’avec les pros la saison passée, sans parvenir à franchir le cap. Peu à l’aise de loin, plutôt bon rebondeur et passeur (en Espoirs). Médaillé d’argent à l’Euro U16 en 2019. A débuté à… trois ans ! Doit encore prendre du physique et prendre confiance : 4,7 points (27 % aux tirs, dont 10 % à trois-points), 3,0 rebonds, 3,6 passes en préparation, 2 points (1/3 aux tirs), 2 passes, 1 d’évaluation en coupe de France.
Anthony Racine
Né le 11 janvier 1994 (28 ans) – 1,92 m – Poste 2-3 – Français
Stats Pro B : 9,4 points à 40,0 % à deux-points et 33,0 % à trois-points, 1,3 rebond, 1,3 passe, 0,9 interception, 1,2 balle perdue pour 6,2 d’évaluation en 21 minutes (27 matches)
Sans doute amené à partager le poste d’arrière titulaire avec Sofiane Briki, le joueur formé au Centre fédéral est un fort attaquant, très porté sur le tir à trois-points (6,5 tentatives la saison dernière), souvent avec réussite. Très adroit aux lancers francs (91,7 % sur le dernier exercice). Ni rebondeur ni passeur, plutôt finisseur. Gros scoreur. A passé toute sa carrière depuis 2012 entre Pro B et NM1, se stabilisant en deuxième division à partir de 2018. Déjà pétaradant : 17,4 points (45 % à trois-points), 1,4 rebond en préparation, 22 points (4/7 à trois-points), 7 rebonds, 4 passes, 2 interceptions, 29 d’évaluation en coupe de France.
Dovydas Redikas
Né le 11 décembre 1992 (29 ans) – 1,93 m – Poste 2-1 – Lituanien
Stats Pro B : 4,3 points à 53,9 % à deux-points et 40,9 % à trois-points, 3,1 rebonds, 2,5 passes, 0,6 interception, 1,3 balle perdue pour 7,7 d’évaluation en 19 minutes (15 matches)
Il n’explosera jamais les compteurs statistiques, mais il sait se montrer précieux par son jeu complet. Formé au pays, passé entre autres par le Rytas Vilnius, la Lettonie, Chypre, la D2 grecque, la NM1 (Kaysersberg et Besançon) avant de finir la saison à l’ASA. Capable de peser sans marquer de points et sur un faible temps de jeu (+29 au +/- en 17 minutes contre Tours, 1 point). Une belle collection de médailles avec les sélections de jeunes en Lituanie : 4 en or aux Euros U16, U18 et U20 en plus de celle du Mondial U19 de 2011. Absent en coupe de France, un seul match de préparation à 5 points (1/3 aux tirs), 2 passes, dans son registre.
Léopold Ca
Né le 2 septembre 1998 (24 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Français
Stats Pro B : 1,6 point à 58,6 % à deux-points et 0 % à trois-points, 1,9 rebond, 0,4 passe, 0,5 contre, 0,4 interception et 0,5 balle perdue pour 3,2 d’évaluation en 9 minutes (29 matches)
On ne sait trop quoi attendre du bondissant intérieur formé à Monaco. Trop court pour l’élite, il est passé en 2019 en Pro B, à Saint-Quentin, Antibes et désormais l’ASA. Inoffensif dès qu’il s’éloigne de la raquette (63,2 % aux lancers francs la saison passée – il n’a jamais fait mieux… – et réussite très faible à trois-points). Un espoir pour le moment déçu, qui pourrait exploser cette saison : 5,7 points (55 % à deux-points), 3,9 rebonds, 1,0 contre en préparation, mais surtout 17 points (8/8 aux tirs), 1 rebond, 3 passes, 19 d’évaluation en coupe de France.
Jérôme Cazenobe
Né le 7 mai 1989 (33 ans) – 2,04 m – Poste 5-4 – Français
Stats Pro B : 6,3 points à 63,7 % à deux points et 33,3 % à trois-points, 6,6 rebonds, 1,5 passe, 0,4 contre, 0,7 interception, 1,1 balle perdue pour 12,5 d’évaluation en 21 minutes (32 matches)
Briller n’est pas son truc, défendre efficacement non plus, par la faute d’une mobilité très moyenne. Mais pour ce qui est de tout faire d’autre sur le parquet, difficile de trouver mieux. Même en ne marquant jamais plus de 10 points par match, il apporte tous les ans entre 12 et 16 d’évaluation. De la vista, peu de balles perdues, régulier aux rebonds, assez malin pour prendre pas mal de rebonds offensifs (2,1 en 2021-22). Joueur peu athlétique, qui se fond dans le collectif. Passé par la NM1 et la NM2 avant d’arriver en Pro B en 2013 et de ne plus la quitter. Un diesel, qui fera sans doute mieux dans les « vrais » matches qu’en préparation : 4,5 points (50 % à deux-points), 5,8 rebonds, 2,0 passes. Absent en coupe de France.
Le coach
Julien Espinosa
Né le 5 février 1984 (38 ans) – Français
Il a complètement transformé l’ASA la saison dernière, la transportant d’une place de relégable aux playoffs. D’où une prolongation méritée de deux ans. A passé une bonne partie de sa carrière à Antibes, comme coach des équipes de jeune puis comme assistant coach et entraîneur principal. S’en est suivie une expérience terminée en queue de poisson à l’Élan Chalon en Betclic Élite (coupé en mai 2021) avant de retrouver du travail fin février 2022 à l’ASA.
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L’union ne fait pas toujours la force. Mais l’association entre Gries-Oberhoffen et Souffelweyersheim au sein de l’Alliance Sport Alsace (ASA) a prouvé qu’il pouvait en être autrement. Après un début d’exercice 2021-22 chaotique, qui s’est conclu par le remplacement du coach Stéphane Éberlin par Julien Espinosa, l’ASA a pu trouver les ressources pour se qualifier pour les playoffs et y réaliser la surprise d’éliminer un Saint-Chamond tout près de décrocher l’accession dans l’élite lors de la saison régulière.
Reste maintenant à l’équipe alsacienne à prouver qu’il ne s’agissait pas seulement d’un heureux hasard mais bien la première étape d’un parcours l’amenant à terme en première division. Un défi qui prendra sans doute un peu de temps à se concrétiser, mais l’ASA dispose des moyens de faire cette saison au moins aussi bien que l’an dernier.
Le bilan de la saison passée
Lorsqu’on fusionne deux équipes ayant tour à tour décroché une 8e place en saison régulière (l’autre souffrant en fond de classement), il est évident que l’on vise plus haut. Mais le début de saison de l’alliance alsacienne ne s’est pas passé comme prévu : 1 victoire pour 5 défaites pour démarrer le championnat. Conséquence : le coach Stéphane Éberlin a fait les frais de cette mauvaise entame, laissant sa place à Julien Espinosa. Qui a réussi à redonner de l’allant à l’équipe, qui a fini la saison en trombe, ses 9 victoires pour 5 défaites sur les 14 derniers matches lui assurant une 9e place (16 victoires pour 18 défaites) synonyme de qualification pour les playoffs. Avec comme facteur X, le meneur lituanien Dovydas Redikas, arrivé en cours d’exercice, qui, malgré des performances personnelles très moyennes, présente le bilan de 10 victoires pour 5 défaites sur la fin de saison régulière.
En playoffs, l’ASA a continué sa belle aventure, se permettant d’abord d’éliminer un Saint-Chamond…
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Photo : ASA Basket (Tom Roeckel)