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Guide Pro B 2022-23 – Angers : S’installer durablement

L’Étoile Angers Basket a connu une saison de NM1 limpide qui lui a valu une montée aisée en Pro B. La première pour une équipe angevine depuis 2015. L’objectif, cette saison, est de ne pas faire l’ascenseur comme son prédécesseur et de s’installer en deuxième division sur la durée. Ce qui ne sera év

L’Étoile Angers Basket a connu une saison de NM1 limpide qui lui a valu une montée aisée en Pro B. La première pour une équipe angevine depuis 2015. L’objectif, cette saison, est de ne pas faire l’ascenseur comme son prédécesseur et de s’installer en deuxième division sur la durée. Ce qui ne sera évidemment pas simple.

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Après la fusion de deux clubs de la ville (l’Étoile d’Or Saint-Léonard et l’Angers Basket Club) en 2017, l’Étoile Angers Basket (EAB), la nouvelle entité angevine est passée en cinq ans de la NM2 à la Pro B. Et ce, la saison passée, au terme d’un exercice de très haut vol, lui permettant une ascension directe à la deuxième division française.

L’idée, maintenant qu’elle est en Pro B, est pour l’EAB de faire mieux que les précédentes entités locales, qui n’ont jamais réussi à rester très longtemps à cet échelon (accession à la Pro B en 1994 avant une relégation en 2001, retour en 2003, nouvelle relégation en 2007, passage éclair en Pro B en 2014-15). Un pari ambitieux, avec une composition d’équipe qui interroge autant qu’elle peut susciter d’espoirs.

Le bilan de la saison passée

L’exercice 2021-22 de l’EAB a, forcément, été brillant. L’équipe a dominé les deux phases de poule successives – leader de la première avec un bilan de 22 victoires pour 4 défaites, et aussi leader de la deuxième phase avec un bilan de 15-3 et 4 victoires d’avance sur le 2e, Poitiers. Et donc une montée en Pro B acquise sans avoir besoin d’en passer par d’incertains playoffs. Difficile de faire mieux !

Le recrutement

Pour Angers, l’intersaison a mixé continuité et renouvellement. Le plus gros changement, c’est sur le banc qu’il s’est opéré. Le coach Sylvain Delorme est parti pour de nouvelles aventures, remplacé par le « rookie » à ce poste, Ali Bouziane.

Niveau joueurs, l’EAB a réussi à prolonger cinq joueurs, dont quatre des cinq meilleurs marqueurs de la saison passée, Akaemji Williams, Stephan Gauthier, Youri Morose et Rosaire Malongo, auxquels il faut ajouter Kevin Lavieille.

Kevin Lavieille (photo Gérard Héloïse)

Mais il a fallu renforcer l’équipe pour se mettre au niveau de la Pro B, en laissant partir plusieurs joueurs pas forcément prêts à affronter ce niveau ou souhaitant changer d’air. L’EAB a donc enrôlé cinq nouveaux joueurs, dont quatre U23 pour répondre au règlement faute d’un centre de formation agréé. Sont donc arrivés Arthur Minkonda, Shawn Tanner, Florian Léopold et Yohan Choupas, qui devront faire tout leur possible pour mériter leur place. Un autre rookie les accompagne, le Nigérian Michael Akuchie, tout frais émoulu de NCAA. Enfin, pour apporter un peu d’expérience de la Pro B, Angers a fait appel à Jonathan Augustin-Fairell, vieux routier de la division.

Les objectifs

Avec son effectif relativement peu renouvelé et ne possédant qu’une petite expérience du niveau, l’EAB s’engage dans sa saison de Pro B avec confiance mais aussi le plein d’incertitudes. Notamment au niveau des U23, français comme nigérian, qui devront prouver leur valeur.

Cela étant, le club a plutôt bien démarré sa saison. Après une préparation immaculée, avec quatre victoires en autant de matches, deux contre des équipes de NM1, deux contre des Pro B, l’EAB a certes été battu 98-91 par Toulouse (NM1) en coupe de France, mais elle a créé une belle surprise lors du premier match de Leaders Cup en battant l’un des prétendants à la montée en Betclic Élite, Orléans (84-77).

Tous ces résultats sont évidemment à prendre avec des pincettes, tant préparation et Leaders Cup (pas toujours jouée à fond par tous les clubs) ne sont pas forcément représentatives de ce que sont les « vraies » joutes de Pro B. Mais cela ne peut que donner confiance à une équipe qui visera surtout le maintien. Si tous les joueurs se mettent au diapason (et sachant que l’EAB pourra toujours embaucher un non-JFL supplémentaire en cas de besoin et en fonction de ses moyens), l’espoir sera de mise. Et Angers pourra songer à s’installer durablement en Pro B. Reste à voir si cela sera le cas.

Les mouvements de l’intersaison

Sous contrat : Akaemji Williams (prolongation, 2023), Rosaire Malonga (prolongation, 2023), Stephan Gauthier (prolongation, 2023), Youri Morose (prolongation, 2023), Kevin Lavieille (prolongation, 2023)
Arrivées : Yohan Choupas (Lille, 2024), Florian Léopold (Tours, 2023), Shawn Tanner (Espoirs Antibes, 2024), Arthur Minkonda (Espoirs Roanne, 2024), Jonathan Augustin-Fairell (Chalon, 2023), Michael Akuchie (Youngstown/NCAA), Ali Bouziane (coach, 2024)
Départs : Tim Eboh (Rouen/NM1), Karim Gourari (Rouen/NM1), Mohamed Choua (Rouen/NM1), Sydney Hawmmond (prêt Besançon/NM1), Karl-David Nkounkou, Ywen Smock, Joackim Haddad (libre), Sylvain Delorme (coach)

L’effectif 2022-23

Meneurs : Akaemji Williams (1,75 m, 26 ans), Rosaire Malonga (1,88 m, 26 ans)
Arrières : Stephan Gauthier (1,92 m, 27 ans), Yohan Choupas (1,93 m, 22 ans)
Ailiers : Youri Morose (2,02 m, 24 ans), Shawn Tanner (2,00 m, 21 ans)
Ailiers-forts : Michael Akuchie (2,03 m, 23 ans, USA-NIG), Kevin Lavieille (1,98 m, 26 ans)
Pivots : Jonathan Augustin-Fairell (2,01 m, 29 ans, USA-BAH), Florian Léopold (2,04 m, 22 ans), Arthur Minkonda (2,04 m, 19 ans)

Entraîneur : Ali Bouziane (45 ans)

Les joueurs

Le cinq majeur probable

Akaemji Williams
Né le 8 mars 1996 (26 ans) – 1,75 m – Poste 1 – Américain

Stats NM1 : 15,5 points à 49,6 % à deux-points et 37,5 % à trois-points, 3,2 rebonds, 5,4 passes, 3,7 interceptions, 3,7 balles perdues pour 16,8 d’évaluation en 28 minutes (35 matches)

Depuis sa sortie de NCAA II en 2018 et après une saison blanche, il a franchi les échelons en France. Il a ainsi démarré sa carrière professionnelle à Garonne en NM2, pendant deux saisons, avant de rejoindre Angers. Il y a déjà passé deux ans en NM1 et va connaître sa première expérience en Pro B. Pour des productions du même (bon) tonneau ? Il va devoir le prouver en misant sur sa vitesse, ses qualités d’organisateur et de défenseur, ainsi que sur sa polyvalence offensive. En tout cas, il a bien démarré sa saison : 14,5 points à 52 % aux tirs, 6,0 passes en préparation, une prestation correcte en coupe de France (7 points à 3/7 aux tirs, 7 passes, 13 d’évaluation) et un superbe récital en Leaders Cup, 18 points (75 % à deux-points, 4/4 à trois-points), 4 rebonds, 13 passes, 1 contre, 4 interceptions, 4 balles perdues pour 34 d’évaluation en 32 minutes.

Stephan Gauthier
Né le 13 juin 1995 (27 ans) – 1,92 m – Poste 2-3 – Français

Stats NM1 : 14,5 points à 44,9 % à deux-points et 36,0 % à trois-points, 3,8 rebonds, 2,5 passes, 2,3 interceptions, 2,3 balles perdues pour 12,9 d’évaluation en 26 minutes (35 matches)

Un scoreur, qui ne rechigne jamais à shooter. Formé à Boulazac, il a ensuite passé une saison, en 2018-19, au Havre, avant de rejoindre Angers où il a brillé à la marque pendant ses trois saisons en NM1. Bon rebondeur pour sa taille, il s’appuie également sur sa polyvalence et sa détermination pour s’imposer. Un peu discret sur ses premiers matches : 6,3 points (33 % aux tirs), 5,0 rebonds, 2,8 passes en préparation, 13 points (1/8 à trois-points), 2 rebonds, 3 passes pour 9 d’évaluation en coupe de France, 5 points à 50 % à deux-points et 16,7 % à trois-points, 2 rebonds, 2 passes, 1 interception pour 1 d’évaluation en Leaders Cup. Il lui faut donc principalement régler la mire à trois-points. Vainqueur de l’Open de France 3×3 en juillet dernier.

Stephan Gauthier (photo Gérard Héloise)

Youri Morose
Né le 27 novembre 1997 (24 ans) – 2,02 m – Poste 3-4 – Français

Stats NM1 : 11,8 points à 50,0 % à deux-points et 29,9 % à trois-points, 5,9 rebonds, 2,0 passes, 1,7 interception, 2,1 balles perdues pour 12,7 d’évaluation en 26 minutes (35 matches)

Le Guyanais a été repéré « au pays » par Sylvain Delorme, qui l’a fait signer au centre de formation de Cholet. Il a ensuite démarré sa carrière Pro à Denain entre 2018 et 2020, sans s’imposer. Il est alors descendu en NM1 à Rennes, où il a trouvé sa place (12,6 points et 5,0 rebonds en 2020-21), avant de s’installer à Angers. Gros défenseur, bon rebondeur, se fondant dans le collectif mais devant encore travailler sur son shoot de loin. Bon, voire très bon, pour ses premières apparitions en Pro B avec l’EAB : 9,5 points (52 % aux tirs), 4,8 rebonds, 1,3 interception en préparation, 16 points (60 % aux tirs), 9 rebonds, 4 passes pour 26 d’évaluation en coupe de France, 14 points (5/9 aux tirs), 2 passes pour 11 d’évaluation en Leaders Cup.

Michael Akuchie
Né le 21 octobre 1998 (23 ans) – 2,03 m – Poste 4-3 – Américano-Nigérian (Cotonou)

Stats NCAA : 13,7 points à 45,7 % aux tirs dont 29,3 % à trois-points, 7,8 rebonds, 1,5 passe, 0,7 contre, 1,9 balle perdue pour 16,0 d’évaluation en 31 minutes (34 matches)

Un rookie qui vient de passer cinq saisons en NCAA dans la modeste fac de Youngstown State, avec de bonnes statistiques. Costaud, il est également plutôt vif et capable de driver, mais se montre quelque peu maladroit de loin. Bon défenseur, qui semble capable de s’adapter à la Pro B après des débuts délicats en préparation : 7,8 points (57 % aux tirs), 2,8 rebonds. Ensuite, il est passé à 15 points (3/7 aux tirs), 5 rebonds, 2 interceptions pour 15 d’évaluation en coupe de France et 13 points (4/5 aux tirs dont 2/2 à trois-points), 4 rebonds, 4 passes, 1 contre, 2 interceptions pour 20 d’évaluation en Leaders Cup. À voir s’il poursuivra sa progression, mais le potentiel semble là.

Jonathan Augustin-Fairell
Né le 6 juin 1993 (29 ans) – 2,01 m – Poste 5-4 – Américano-Bahaméen (Cotonou)

Stats Pro B : 9,2 points à 67,7 % aux tirs dont 22,2 % à trois-points, 4,5 rebonds, 1,0 passe, 1,0 interception, 2,1 balles perdues pour 10,9 d’évaluation en 19 minutes (28 matchds)

En voilà un qui n’aura besoin d’aucun temps d’adaptation en Pro B. En effet, ce globe-trotter passé par l’Autriche, la Belgique, l’Argentine et le Portugal a surtout évolué en France, sans réussite dans l’élite à Dijon et Cholet, avec bien plus de rendement en Pro B, à Rouen, Blois, Fos et Chalon. Il a du reste décroché le titre de champion de France de Pro B avec Blois en 2018 et Fos en 2021. Un joueur solide, pas flashy pour un sou, mais solide, régulier, bon défenseur, parfois adroit à trois-points. Un poil « diesel », il n’a commencé à montrer son importance dans le groupe qu’après la préparation : 6,3 points (35 % aux tirs), 4,3 rebonds pour commencer avant de réaliser 17 points (à 6/10 aux tirs), 6 rebonds, 2 contres pour 16 d’évaluation en coupe de France et 17 points (7/11 aux tirs), 6 rebonds, 2 passes, 4 interceptions pour 23 d’évaluation en Leaders Cup. Il sera l’un des leaders de l’équipe.

Jonathan Augustin-Fairell (photo Elan Chalon)

Le banc

Rosaire Malonga
Né le 28 septembre 1995 (26 ans) – 1,88 m – Poste 1-2 – Français

Stats NM1 : 9,1 points à 41,2 % à deux-points et 31,5 % à trois-points, 2,7 rebonds, 3,2 passes, 1,2 interception, 1,6 balle perdue pour 9,5 d’évaluation en 23 minutes (27 matches)

Il a fait ses dents en NM2 (Gravenchon, Montbrison) après sa formation à Boulogne-sur-Mer et Boulazac. Il est ensuite monté en NM1 avec Chartres, Kaysersberg et Andrézieux (12,7 points) avant de rejoindre Angers. Un joueur complet, qui s’appuie beaucoup sur sa puissance pour s’exprimer. Il doit maintenant prouver qu’il peut s’exprimer en Pro B. 2,8 points (à 40 % aux tirs), 1,5 passe en préparation, 10 points (à 3/6 aux tirs), 1 rebond, 1 passe, 5 balles perdues pour 5 d’évaluation en coupe de France, 0 point (à 0/3 aux tirs), 1 rebond, 4 balles perdues pour -6 d’évaluation en Leaders Cup.

Yohan Choupas
Né le 11 mars 2000 (22 ans) – 1,93 m – Poste 2-1 – Français

Stats Pro B : 5,7 points à 40,7 % à deux-points et 25,0 % à trois-points, 3,4 rebonds, 1,9 passe, 0,7 interception, 1,7 balle perdue pour 6,2 d’évaluation en 19 minutes (34 matches)

Grand espoir lorsqu’il fréquentait le centre de formation de Pau, il n’a ensuite pas confirmé, que ce soit à Monaco pendant deux ans dans l’élite ou, la saison dernière, à Lille en Pro B. La faute surtout à une adresse défaillante. Médaille de bronze à l’Euro U18 de 2018. 5,3 points (à 38 % aux tirs), 3,0 rebonds, 1,5 passe en préparation, 5 points (à 1/4 aux tirs), 2 passes, 3 interceptions pour 7 d’évaluation en coupe de France, 0 point (à 0/2 aux tirs), 1 rebond pour 0 d’évaluation en Leaders Cup. Il va devoir se faire violence pour prouver qu’il a le niveau.

Shawn Tanner
Né le 22 septembre 2001 (21 ans) – 2,00 m – Poste 3 – Français

Stats Espoirs Pro B : 16,6 points à 56,1 % à deux-points et 32,5 % à trois-points, 5,5 rebonds, 3,2 passes, 2,7 interceptions, 2,7 balles perdues pour 17,3 d’évaluation en 28 minutes (23 matches)

Performant en Espoirs à Antibes, où il a passé quatre saisons, le neveu de Stéphane Risacher ne s’y est pas imposé avec les professionnels. Encore très « vert », il manque de régularité et de vision du jeu, mais il sait faire beaucoup de choses sur le parquet. Plutôt prometteur lors de ses premières apparitions : 8,0 points (à 45 % aux tirs), 4,0 rebonds en préparation, absent en coupe de France mais 10 points (à 4/8 aux tirs), 4 rebonds pour 10 d’évaluation en Leaders Cup.

Kévin Lavieille
Né le 20 juin 1996 (26 ans) – 1,98 m – Poste 4-5 – Français

Stats NM1 : 4,9 points à 36,2 % à deux-points et 41,7 % à trois-points, 3,6 rebonds, 0,5 passe, 1,0 balle perdue pour 5,0 d’évaluation en 13 minutes (15 matches)

Formé à Évreux en Pro B, il a débuté sa carrière professionnelle en NM1, à Avignon-Pontet, Besançon (14,1 points et 8,9 rebonds) puis Angers. N’a joué que 15 rencontres la saison dernière par la faute d’une blessure au dos. Solide à longue distance, il bénéficie de belles qualités physiques et de bonnes mains. Un joueur de l’ombre, oeuvrant pour le collectif, se fichant de ses statistiques. 9,3 points (à 52 % aux tirs), 6,0 rebonds en préparation, 4 points (1/2 aux tirs), 2 rebonds, 4 balles perdues pour 2 d’évaluation en coupe de France, 3 points (à 1/2 aux tirs), 1 rebond pour 1 d’évaluation en Leaders Cup.

Arthur Minkonda
Né le 8 décembre 2002 (19 ans) – 2,04 m – Poste 5-4 – Français

Stats Espoirs : 13,2 points à 47,7 % à deux-points, 9,0 rebonds, 1,7 passe, 0,8 contre, 1,8 interception, 2,3 balles perdues pour 16,5 d’évaluation en 27 minutes (32 matches)

Il est là en tant que onzième homme. Encore très tendre, ce bon rebondeur très athlétique a été formé à Roanne, où il n’a pas réussi à démontrer qu’il avait sa place en Betclic Élite. Et il peine encore à faire son trou dans son nouveau club : 1,8 point (à 75 % aux tirs), 1,0 rebond en préparation, pas sur la feuille de match en coupe de France comme en Leaders Cup. Un projet à moyen terme.

Florian Léopold
Né le 28 juin 2000 (22 ans) – 2,04 m – Poste 5 – Français

Stats Pro B : 4,0 points à 58,5 % à deux-points, 2,1 rebonds, 0,3 passe, 0,3 contre, 0,2 interception, 0,8 balle perdue pour 4,6 d’évaluation en 12 minutes (15 matches)

Formé à Cholet, très bon en Espoirs (14,0 points et 7,7 rebonds en 2019-20). Passé ensuite par Saint-Chamond puis la saison passée par Quimper et Tours sans jamais s’imposer vraiment. Médaille de bronze de l’Euro U18 de 2018 et du Mondial U19 de 2019. 5,3 points (47 % aux tirs) et 3,5 rebonds en préparation, 4 points (2/3 aux tirs), 1 rebond pour 3 d’évaluation en 7 minutes en coupe de France, 4 points (2/6 aux tirs), 4 rebonds, 1 contre pour 7 d’évaluation en Leaders Cup. Encore frustre techniquement, mobile.

Florian Léopold (photo TMB)

Le coach

Ali Bouziane
Né le 25 mars 1977 (45 ans) – Franco-Algérien

Il va vivre cette saison sa première année comme coach à plein temps en professionnel. Cet ancien joueur (Gravelines, Toulouse, Dijon) s’est d’abord mis au coaching avec l’équipe de France U18 puis les Espoirs de Monaco et Chalon. Équipe avec laquelle il a effectué en intérim quelques apparitions comme coach principal en première division. Il va devoir gagner de l’expérience au niveau Pro B.

Ali Bouziane (photo Charlotte Geoffray)

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Après la fusion de deux clubs de la ville (l’Étoile d’Or Saint-Léonard et l’Angers Basket Club) en 2017, l’Étoile Angers Basket (EAB), la nouvelle entité angevine est passée en cinq ans de la NM2 à la Pro B. Et ce, la saison passée, au terme d’un exercice de très haut vol, lui permettant une ascension directe à la deuxième division française.

L’idée, maintenant qu’elle est en Pro B, est pour l’EAB de faire mieux que les précédentes entités locales, qui n’ont jamais réussi à rester très longtemps à cet échelon (accession à la Pro B en 1994 avant une relégation en 2001, retour en 2003, nouvelle relégation en 2007, passage éclair en Pro B en 2014-15). Un pari ambitieux, avec une composition d’équipe qui interroge autant qu’elle peut susciter d’espoirs.

Le bilan de la saison passée

L’exercice 2021-22 de l’EAB a, forcément, été brillant. L’équipe a dominé les deux phases de poule successives – leader de la première avec un bilan de 22 victoires pour 4 défaites, et aussi leader de la deuxième phase avec un bilan de 15-3 et 4 victoires d’avance sur le 2e, Poitiers. Et donc une montée en Pro B acquise sans avoir besoin d’en passer par d’incertains playoffs. Difficile de faire mieux !

Le recrutement

Pour Angers, l’intersaison a mixé continuité et renouvellement. Le plus gros changement, c’est sur le banc…

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Photo : EAB

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