À peine descendu d’une division au terme d’une saison galère, le Champagne Basket s’est armé de joueurs connaissant bien la Pro B, et de très bon niveau. De quoi viser la remontée immédiate ? Même si ce n’est pas l’objectif déclaré, il est sûr qu’il trotte dans la tête de toute l’équipe.
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Elle fut bien amère, la dernière saison du Champagne Basket. Et elle ne réjouit personne au club, car il va devoir inaugurer sa Reims Arena de 5 500 places en Pro B. Inutile de dire que le club champenois – ex Châlons-Reims – entend bien ne pas avoir à subir une année aussi démoralisante. Il s’est donné les moyens de se distinguer au deuxième échelon français en basant son nouvel effectif à partir de forts joueurs de Pro B, qui n’auront pas à s’adapter à un niveau et un style de jeu qu’ils connaissent sur le bout des doigts.
Le bilan de la saison passée
Puisqu’il y a relégation, c’est que la saison 2021-22 du Champagne Basket ne s’est pas bien déroulée. L’équipe a été plombée par une série cauchemardesque de 8 défaites consécutives entre fin octobre et fin décembre et une autre de 9 défaites successives entre la mi-février et la mi-avril. Et le remplacement de Cédric Heitz par Thomas Andrieux n’a pas suffi à endiguer la mauvaise passe, les Champenois terminant bon derniers de Betclic Élite.
Un crève-cœur pour un club qui figurait en première division depuis 2014, tout en naviguant entre la 12e et la 16e place selon les exercices, en ne présentant jamais le moindre bilan positif.
Le recrutement
Une relégation se traduit souvent par un grand ménage. Ce qui a été le cas du côté de la Marne. Les meilleurs joueurs de l’effectif de l’an passé sont restés en première division sous d’autres horizons alors que tous les étrangers de l’équipe 2021-22 n’ont pas été prolongés. Après cette « purge », un seul joueur poursuit l’aventure, Jean-Philippe Dailly. Et coach Thomas Andrieux a été prolongé pour deux saisons.
Pour remplacer tous ces partants, le Champagne Basket a choisi la sécurité en signant des valeurs sûres de la division comme Mathis Keita, Marquis Jackson ou Djordje Milosevic, ainsi que Grismay Paumier, autre habitué de la Pro B qui a montré la saison passée qu’il avait le niveau de la Betclic Élite avec Limoges. Pratiquement tous les postes sont doublés, le Champagne Basket ayant « promu » l’Espoir Kameronn Selebangue au poste de dixième homme sur les lignes arrière.
Les objectifs
Le staff du Champagne Basket se veut modeste, en visant avant tout les playoffs. Mais il est clair que, dans un coin de sa tête, il pense fortement à la remontée immédiate. Tout en constatant que le club est loin d’être le seul à présenter le même objectif, avec des effectifs qui présentent beau. Trouver rapidement la cohésion va donc se révéler essentiel dans le bon démarrage de la saison, afin de se positionner très vite aux premiers rangs.
Avec trois anciens nancéiens ayant contribué à la montée du SLUC (Mathis Keita, David Skara et Vincent Vent, sans compter le pigiste Ludovic Beyhurst), deux ex-Limougeauds (Grismay Paumier et Timothé Crusol) et deux joueurs ayant évolué à Évreux la saison dernière (Marquis Jackson et Djordje Milosevic), les Champenois s’assurent d’automatismes entre ces divers joueurs. Reste à faire en sorte que tous ces « groupes » forment une équipe cohérente. La mayonnaise semble prendre, à constater les résultats des premiers matches de l’équipe : 5-1 en préparation, victoire contre Cergy-Pontoise (NM1) 85-58 en coupe de France, victoires 80-70 contre Chalon et 77-64 à l’ASA en Leaders Cup, les voyants sont au vert.
Les mouvements de l’intersaison
Sous contrat : Jean-Philippe Dally (prolongation, 2024), Thomas Andrieux (coach, prolongation, 2024)
Arrivées : Lamine Sambé (Nantes/Pro B, 2024), Grismay Paumier (Limoges/Betclic Élite, 2024), Mathis Keita (Nancy/Pro B, 2024), David Skara (Nancy/Pro B, 2023), Marquis Jackson (Évreux/Pro B, 2023), Vincent Vent (Nancy/Pro B, 2023), Timothé Crusol (Limoges/Betclic Élite, 2023), Djordje Milosevic (Évreux/Pro B, 2023), Ludovic Beyhurst (Nancy/Pro B, pigiste)
Départs : Enzo Goudou-Sinha (Cholet/Betclic Élite), Donte Grantham (Nancy/Betclic Élite), Gani Lawal (Trotamundos/Venezuela), Michael Stockton (Pau-Lacq-Orthez/Betclic Élite), Dustin Ware (Pasvalys/Lituanie), Orlando Coleman (Enisey/Russie), Neal Sako (Cholet/Betclic Élite), Jean Salumu (Trefl/Pologne), Jessie Begarin (libre), Scottie Reynolds (libre)
L’effectif 2022-23
Meneurs : Mathis Keita (1,92 m, 30 ans), Kameronn Selebangue (1,95 m, 17 ans), Ludovic Beyhurst (1,72 m, 23 ans, pigiste médical)
Arrières : Marquis Jackson (1,83 m, 28 ans, USA), Lamine Sambe (1,88 m, 32 ans), Timothé Crusol (1,92 m, 21 ans),
Ailiers : Djordje Milosevic (1,99 m, 29 ans, SER), Jean-Philippe Dailly (2,00 m, 26 ans)
Ailiers-forts : David Skara (2,03 m, 27 ans, CRO)
Pivots : Grismay Paumier (2,05 m, 34 ans, CUB), Vincent Vent (2,06 m, 24 ans)
Coach : Thomas Andrieux (45 ans)
Les joueurs
Le cinq majeur probable
Mathis Keita
Né le 15 janvier 1992 (30 ans) – 1,92 m – Poste 1 – Français
Stats Pro B : 7,2 points à 49,4 % à deux-points et 36,6 % à trois-points, 3,1 rebonds, 7,1 passes, 1,0 interception, 1,7 balle perdue pour 13,6 d’évaluation en 25 minutes (34 matches)
Il figure parmi les rares meneurs titulaires français de la division (avec Matthieu Missonnier à Denain, Théo Léon à Quimper ou Mathieu Guichard à Saint-Chamond). Et ce n’est pas par défaut : il figure parmi les très bons meneurs dans la division, capable de produire 12,1 points et 5,1 passes avec Poitiers en 2020-21. Formé au Centre fédéral puis dans deux facs NCAA, il est ensuite passé par Évreux (Pro B) puis Gravelines-Dunkerque (Pro A), Roanne (Pro B puis Jeep Élite), avant de redescendre d’un cran avec Poitiers et Nancy. Champion de France de Pro B en 2019 (avec Roanne) et 2022 (Nancy). S’il brille en Pro B, il n’a en revanche pas réussi à s’imposer en première division, ni avec le BCM (2,0 points, 1,1 passe, 9 minutes de temps de jeu) ni avec Roanne (6 matches, 2,8 points, 1,8 passe, 12 minutes). Un meneur organisateur, leader, nommé capitaine. Et deuxième passeur de Pro B la saison dernière. Très performant pour son premier match de préparation (22 points (75 % à deux-points, 67 % à trois-points), 3 rebonds, 4 passes), il s’est blessé et n’a pas encore repris la compétition. Remplacé provisoirement par son ex-coéquipier à Nancy, Ludovic Beyhurst.
Marquis Jackson
Né le 16 septembre 1994 (28 ans) – 1,83 m – Poste 1-2 – Américain
Stats Pro B : 14,2 points à 56,9 % à deux-points et 43,5 % à trois-points, 3,3 rebonds, 3,4 passes, 1,4 interception, 1,6 balle perdue pour 15,4 d’évaluation en 29 minutes (25 matches)
Meneur ? Arrière ? Le natif de Cleveland peut jouer sur les deux postes même s’il se montre plus à son aise en poste 2. Avec comme qualité première un tir à distance d’une belle précision. Avant d’arriver à Évreux, il a connu un junior college et une fac dans l’Ohio puis a passé un an sans jouer. Il a débuté sa carrière professionnelle en Suède puis en Suisse avant de s’installer en France. Toujours entre 14 et 16 points, entre 36 et 43 % à trois-points, entre 15 et 17 d’évaluation. Un joueur régulier, donc. Et qui perd peu de ballons. En outre, s’il paraît « relax » sur le parquet, il se donne des deux côtés du terrain. Et il a bien embrayé en début de saison, avant de connaître un coup de moins bien en Leaders Cup : 15,0 points (56 % à deux-points et 46 % à trois-points), 2,6 rebonds et 4,6 passes en préparation, 12 points (4/9 aux tirs), 4 rebonds, 1 passe, 2 interceptions pour 11 d’évaluation en coupe de France, 4,0 points (0/8 à deux-points, 2/8 à trois-points), 3,0 rebonds, 5,5 passes, 5,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Djordje Milosevic
Né le 20 juin 1993 (29 ans) – 1,99 m – Poste 3-2 – Serbe (Bosman)
Stats Pro B : 15,6 points à 51,0 % à deux-points et 36,1 % à trois-points, 5,3 rebonds, 4,0 passes, 1,2 interception, 2,2 balles perdues pour 16,3 d’évaluation en 32 minutes (33 matches)
Coéquipier de Marquis Jackson à Évreux, il s’est très rapidement imposé comme l’un des meilleurs étrangers de Pro B la saison passée. Pas forcément très concerné par la défense, il sait tout faire de l’autre côté du parquet, marquer de près comme de loin, prendre des rebonds, faire des passes, voir le jeu… L’ALM lui doit beaucoup dans sa très bonne saison 2021-22. Formé à Vrsac (Serbie), il est ensuite parti en Bosnie-Herzégovine (Igokea, 5 saisons), à Skopje (Macédoine du Nord) et à Sutjeska (Monténégro, 16,6 points, 5,4 rebonds, 4,3 passes) avant d’arriver à Évreux. Trop court pour la Ligue Adriatique à Igokea, il s’est toutefois montré précieux en sortie de banc dans son registre. Un début de saison dans ses standards, malgré un accroc en coupe de France : 14,3 points (63 % à deux-points et 22 % à trois-points), 3,3 rebonds et 2,3 passes en préparation, 4 points (1/4 aux tirs), 5 rebonds pour 5 d’évaluation en coupe de France, 14,0 points (50,0 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 7,0 rebonds, 3,0 passes, 2,0 contres, 19,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
David Skara
Né le 26 février 1995 (27 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Croate (Bosman)
Stats Pro B : 8,9 points à 49,0 % à deux-points et 37,7 % à trois-points, 4,1 rebonds, 2,0 passes, 0,7 contre, 0,9 interception, 0,6 balle perdue pour 11,9 d’évaluation en 25 minutes (22 matches)
L’ailier-fort croate a réalisé une belle première saison française en Pro B avec Denain (12,8 points, 5,0 rebonds) avant de prendre un mur à l’étage supérieur avec Le Portel (3,9 points, 1,4 rebond). Son retour en Pro B à Nancy en cours de saison a montré qu’il ne manquait pourtant pas de qualités et possédait une influence que ne montrent pas forcément ses statistiques. Ainsi, avec lui sur le parquet, Nancy a remporté 17 de ses 22 rencontres. Formé en NCAA avant de passer par la D2 espagnole (Huesca), il s’est toujours distingué par sa vision du jeu et son sens du collectif. Pas très physique mais plutôt adroit et bon rebondeur. Il a été international croate U17, décrochant le bronze au Mondial U17 de 2012. Déjà précieux dans son registre en ce début de saison : 13,8 points (50 % à deux-points et 33 % à trois-points), 6,2 rebonds et 1,7 passe en préparation, 10 points (3/10 aux tirs), 4 rebonds, 1 passe pour 8 d’évaluation en coupe de France, 8,5 points (75,0 % à deux-points, 0/3 à trois-points), 4,5 rebonds, 1,5 passe, 11,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Grismay Paumier
Né le 12 juillet 1988 (34 ans) – 2,05 m – Poste 5 – Cubain (Cotonou)
Stats Betclic Élite : 8,1 points à 67,3 % à deux-points, 4,4 rebonds, 0,8 passe, 0,5 contre, 0,6 interception, 1,1 balle perdue pour 11,2 d’évaluation en 22 minutes (32 matches)
Nul besoin de présenter le pivot cubain, qui a quitté son pays natal en 2009 avant de démarrer en bas de l’échelle en division régionale espagnole puis de grimper successivement toutes les marches jusqu’à la première division française. Il a connu ses premières saisons dans l’Hexagone (2011-13) à Berck en NM2, avant de monter en NM1 avec Saint-Chamond et de monter en Pro B avec le club. Ensuite, il a passé une saison (2016-17) à Boulogne-sur-Mer avant de retourner à Saint-Chamond pour trois très bonnes saisons. Ce qui lui a valu de signer à Limoges où, après une première saison d’adaptation (5,1 points, 2,9 rebonds), il a démontré qu’il y avait toute sa place. Jamais à moins de 54,9 % aux tirs, en Pro B comme dans l’élite. Ne shoote jamais à trois-points. Bon rebondeur, gros défenseur, ayant le sens du contre. Et un état d’esprit loué par tous ceux qui ont travaillé avec lui. Sans chercher à briller, ce qui n’est pas son genre, il a réalisé une bonne entame d’exercice, dans son registre : 9,5 points (65 % à deux-points), 4,5 rebonds et 1,0 passe en préparation, 6 points (2/3 aux tirs), 4 rebonds, 2 passes, 1 contre pour 11 d’évaluation en coupe de France, 7,5 points (53,9 % à deux-points), 4,5 rebonds, 0,5 passe, 8,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Le banc
Kameronn Selebangue
Né le 18 novembre 2004 (17 ans) – 1,95 m – Poste 1 – Français
Stats Espoirs : 7,6 points à 45,0 % à deux-points et 26,3 % à trois-points, 2,9 rebonds, 4,4 passes, 1,0 interception, 2,4 balles perdues pour 8,1 d’évaluation en 24 minutes (34 matches)
Formé à Châlons-Reims, il fera office de 10e homme. La saison passée, il a eu droit à 6 apparitions en Betclic Élite, à raison de 1,2 point en 6 minutes. Vif, bon défenseur, il doit travailler sur son tir. Ce que démontre son gros début de saison avec les Espoirs Pro B : 20,0 points (50,0 % à deux-points mais 28,0 % à trois-points, 4,0 rebonds, 9,7 passes, 5,7 balles perdues, 18,7 d’évaluation en 38 minutes sur trois matches. Mais le gouffre avec la Pro B reste important : 1,2 point (25 % à deux-points et 0/6 à trois-points), 1,0 rebond et 0,5 passe en préparation, 0 point (0/1 aux tirs), 1 rebond, 4 passes pour 4 d’évaluation en coupe de France, 0 point (0/1 à trois-points), -2 d’évaluation en un match de Leaders Cup (une minute).
Timothé Crusol
Né le 5 avril 2001 (21 ans) – 1,92 m – Poste 2-1 – Français
Stats Betclic Élite : 4,2 points à 35,0 % à deux-points et 35,6 % à trois-points, 2,2 rebonds, 2,9 passes, 0,8 interception, 2,2 balles perdues pour 4,9 d’évaluation en 22 minutes (33matches)
Grand espoir du Centre fédéral, il a ensuite passé trois saisons à Limoges, uniquement avec les pros. Et il a été très à son avantage la saison dernière. S’il est descendu en Pro B, c’est pour gagner du temps de jeu grâce à sa défense et à son sens du collectif. Un beau palmarès en jeunes : bronze à l’Euro U18 de 2018, or à l’Euro U16 de 2017, argent au Mondial U17 en 2018. Un début de saison timide : 3,2 points (63 % à deux-points et 17 % à trois-points), 1,8 rebond et 3,5 passes en préparation, 4 points (1/3 aux tirs), 2 rebonds, 1 passe, 3 balles perdues pour 1 d’évaluation en coupe de France, 6,5 points (33,3 % aux tirs), 0,5 rebond, 3,5 passes, 2,5 balles perdues pour 3,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Lamine Sambe
Né le 15 décembre 1989 (32 ans) – 1,88 m – Poste 2 – Français
Stats Pro B : 9,3 points à 47,4 % à deux-points et 39,9 % à trois-points, 1,9 rebond, 1,4 passe, 0,8 balle perdue pour 8,0 d’évaluation en 23 minutes (34 matches)
Si l’on a besoin d’expérience en Pro B et d’efficacité au tir à trois-points, Lamine Sambe représente le joueur idéal. Formé à Pau-Orthez, il y a passé quatre saisons, dont trois en première division avant d’alterner entre Pro B (Antibes, Évreux, Blois, Nantes la saison passée) et la NM1 (Cognac et Rueil). Il prend les trois-quarts de ses shoots derrière l’arc, avec un bon pourcentage de réussite. Un peu unidimensionnel. Perd peu de ballons. Champion de France de Pro B en 2010 avec Pau. International sénégalais. Monte en température en ce début de saison : 5,8 points (50 % à deux-points et 36 % à trois-points), 1,0 rebond et 1,0 passe en préparation, 11 points (4/9 aux tirs), 1 passe, 2 interceptions pour 8 d’évaluation en coupe de France, 12,0 points (50,0 % à deux-points, 37,5 % à trois-points), 2,5 rebonds, 1,0 passe, 10,5 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Jean-Philippe Dailly
Né le 8 mars 1996 (26 ans) – 2,00 m – Poste 3-4 – Français
Stats Betclic Élite : 7,2 points à 36,7 % à deux-points et 48,4 % à trois-points, 3,6 rebonds, 0,9 passe, 0,4 interception, 0,6 balle perdue pour 8,4 d’évaluation en 20 minutes (14 matches)
L’unique rescapé de la saison dernière en Champagne a connu une année contrastée, débutant à Orléans, où il ne s’est pas imposé (4,2 points en 14 minutes sur 20 matches) avant de se montrer plus performant à Champagne Basket. Plutôt adroit à trois-points, rebondeur correct. Formé au Mans (2014-16), il a ensuite passé une saison à Dijon sans convaincre avant de descendre trois saisons à Denain et une très intéressante à Évreux en Pro B (11,7 points, 3,9 rebonds). Adroit à trois-points, il peut aussi défendre et prendre des rebonds. Déjà très en forme : 10,0 points (45 % à deux-points et 29 % à trois-points), 3,3 rebonds et 1,0 passe en préparation, 13 points (3/9 aux tirs), 5 rebonds, 2 passes pour 15 d’évaluation en coupe de France, 12,5 points (60,0 % à deux-points, 54,6 % à trois-points, 6/11), 2,5 rebonds, 1,0 passe, 13,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Vincent Vent
Né le 11 novembre 1997 (24 ans) – 2,06 m – Poste 5 – Français
Stats Pro B : 5,7 points à 56,9 % à deux-points et 0 % à trois-points, 2,7 rebonds, 0,5 passe, 1,2 contre, 0,4 interception, 0,8 balle perdue pour 6,3 d’évaluation en 12 minutes (33 matches)
Un parcours atypique : il a passé une partie de sa formation à Torrelodones, en 4e division espagnole. Revenu en France en 2017 à Orléans (Pro B). Depuis, il joue toujours en deuxième division, avec Souffelweyersheim puis Nancy. Une évolution freinée par les blessures (10 matches en 2020-21 avec Nancy). Champion de France Pro B 2022 avec Nancy. De bonnes mains, ne tire pas de loin, régulier. En ce début de saison, il montre que ses blessures ne sont plus qu’un mauvais souvenir : 6,3 points (67 % à deux-points), 4,5 rebonds en préparation, 15 points (7/8 aux tirs), 6 rebonds pour 20 d’évaluation en coupe de France, 9,5 points (50,0 % à deux-points), 5,5 rebonds, 2,0 interceptions, 12,0 d’évaluation en deux matches de Leaders Cup.
Le coach
Thomas Andrieux
Né le 7 février 1977 (45 ans) – Français
L’ancien shooteur formé à l’ASVEL s’est reconverti dans le coaching en s’installant à Boulazac. Il y a passé trois saisons en première division avant de ne pas retrouver de poste la saison passée. Sauf en toute fin d’exercice, lorsqu’il a remplacé Cédric Heitz sur le banc champenois. Même s’il n’a pu empêcher la descente, il a séduit ses dirigeants, qui l’ont prolongé jusqu’en 2024.
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Elle fut bien amère, la dernière saison du Champagne Basket. Et elle ne réjouit personne au club, car il va devoir inaugurer sa Reims Arena de 5 500 places en Pro B. Inutile de dire que le club champenois – ex Châlons-Reims – entend bien ne pas avoir à subir une année aussi démoralisante. Il s’est donné les moyens de se distinguer au deuxième échelon français en basant son nouvel effectif à partir de forts joueurs de Pro B, qui n’auront pas à s’adapter à un niveau et un style de jeu qu’ils connaissent sur le bout des doigts.
Le bilan de la saison passée
Puisqu’il y a relégation, c’est que la saison 2021-22 du Champagne Basket ne s’est pas bien déroulée. L’équipe a été plombée par une série cauchemardesque de 8 défaites consécutives entre fin octobre et fin décembre et une autre de 9 défaites successives entre la mi-février et la mi-avril. Et le remplacement de Cédric Heitz par Thomas Andrieux n’a pas suffi à endiguer la mauvaise passe, les Champenois terminant bon derniers de Betclic Élite.
Un crève-cœur pour un club qui figurait en première division depuis 2014, tout en naviguant entre la 12e et la 16e place selon les exercices, en ne présentant jamais le moindre bilan positif…
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Photo d’ouverture : Djordje Milosevic (photo Champagne Basket)