Il n’aura fallu que quatre saisons en NM1 à La Rochelle pour arriver à l’étage supérieur. Maintenant, la mission de l’effectif, profondément renouvelé, consiste à se maintenir en Pro B, avec l’espoir d’un jour monter en première division. Avant ce projet de long terme, il faudra déjà réussir sa première en Pro B depuis 26 ans !
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Passé par un chas d’aiguille en poule haute de NM1, La Rochelle a ensuite su tirer son épingle du jeu pour accéder à la Pro B au terme de playoffs haletants. Présent depuis 2018 dans la troisième division française, et ce alors que le Stade Rochelais (club de rugby de la ville) et Rupella Basket 17 (le nom de l’équipe de basket professionnel rocheloise depuis 2000) ont fusionné à l’intersaison, le club charentais a de hautes ambitions, qui passent en premier lieu par un maintien en Pro B cette saison.
Pour y parvenir, l’équipe va s’appuyer sur des cadres rompus aux joutes de la deuxième division et des étrangers sans grosses références. S’ils se montrent performants, La Rochelle pourra viser le maintien, et plus si affinités.
Le bilan de la saison passée
Ça n’a pas été simple, mais La Rochelle a réussi à décrocher une belle accession en Pro B. En première phase de poule, l’équipe, amoindrie par diverses blessures, n’a accroché le top 5, synonyme de qualification pour la poule haute de la deuxième phase, qu’avec difficultés. Entamant cette nouvelle partie du championnat à la dernière position de la poule, le Stade Rochelais a su remonter à haute vitesse dans le classement (9 victoires en 10 matches) et ainsi accrocher une 5e place le qualifiant pour les playoffs.
Playoffs qui n’ont pas été de tout repos ! Certes, les Jaune et Noir ont vaincu sans coup férir leurs adversaires des huitièmes de finale (Orchies) et de quarts de finale (Rueil) en deux manches sèches. Mais, en demi-finale, il a fallu un incroyable tir à la dernière seconde de Gaëtan Clerc pour que La Rochelle ne vienne à bout de Caen en trois matches. Une fois ce stress passé, le club rochelais a su rapidement reprendre ses esprits et dominer Mulhouse en deux matches. Avec à la clé une accession dans une division qu’un club de la ville n’avait plus connue depuis la période 1988-1996 !
Le recrutement
Bien évidemment, le passage de la NM1 à la Pro B a imposé de lourdes modifications de l’effectif, les éléments supposés trop justes pour la deuxième division étant amenés à prendre d’autres directions, le plus souvent en NM1. Avant de les remplacer, il a fallu au club trouver un suppléant à l’entraîneur François Sence, parti à Denain. C’est Julien Cortey, en provenance de Vitré, qui a été choisi.
Restait ensuite à trouver les joueurs accompagnant les quatre garçons conservés d’une année sur l’autre (Gaëtan Clerc, Arnauld Thinon, Keith Wright et Ruphin Kayembe). La Rochelle a d’abord misé sur des joueurs connaissant bien la Pro B, comme Jérôme Sanchez et Alexis Tanghe ainsi que sur des étrangers sans grandes références (Javon Masters et Henry Pwono). Pour combler les dernières cases vides, les Jaune et Noir ont jeté leur dévolu sur un bon joueur de NM1 et ayant passé ces deux dernières saisons à Vitré sous les ordres de Julien Cortey, Matthieu Robin, et sur Victor Diallo, un jeune dont le potentiel semble intéressant. De quoi former un effectif de dix joueurs opérationnels.
Les objectifs
Bien peu d’équipes arrivant de NM1 en Pro B affichent d’autre objectif que le maintien. Et La Rochelle ne déroge pas à la règle. Pour cela, les Charentais ont enrôlé des joueurs de collectif, sur lequel ils comptent s’appuyer pour s’installer sans trop de frayeurs dans la rugueuse deuxième division. Les premiers résultats enregistrés par l’équipe semblent prometteurs : après une campagne de préparation mi-figue mi-raisin (victoire contre une équipe de NM1, Lorient, défaite contre Nantes et Boulazac, sociétaires de Pro B), les Jaune et Noir ont embrayé sur une belle victoire face à Nantes (68-57) en coupe de France puis, après une défaite inaugurale 88-71 à Quimper, par deux belles victoires en Leaders Cup, 78-76 face à Nantes et 72-69 face à Quimper.
Même si les résultats de coupe de France et de Leaders Cup ne laissent pas souvent augurer de la suite d’une saison, ils se révèlent tout de même encourageants dans l’optique du maintien. Si le collectif prend vite et que La Rochelle en profite pour engranger de bons premiers résultats en championnat, l’équipe peut viser une saison sans trop de stress. Reste à voir si les bonnes productions des joueurs lors de ces premiers matches se réitèreront lorsque l’intensité augmentera.
Les mouvements de l’intersaison
Sous contrat : Keith Wright (prolongation, 2023), Arnauld Thinon (prolongation, 2023), Gaëtan Clerc (prolongation, 2024), Ruphin Kayembe (prolongation, 2023)
Arrivées : Jérôme Sanchez (Nantes, 2025), Victor Diallo (Lyon SO/NM1, 2024), Alexis Tanghe (Blois, 2024), Javon Masters (Galati/Roumanie, 2023), Julien Cortey (coach, Vitré/NM1, 2024), Henry Pwono (Ipswich/D2 Australie, 2023), Matthieu Robin (NM1/Vitré, 2024)
Départs : Cheikh Gassama (Boulogne-sur-Mer/NM1), Thibaut Lonzième (Tours/NM1), Antoine Dudit (Mulhouse/NM1), Franck Seguela (3×3), Desmond Quincy-Jones, Norville Carey, Vanly Meite, Paul Heslouin, François Sence (Denain, coach principal)
L’effectif 2022-23
Meneurs : Javon Masters (1,83 m, 27 ans, CAN/JAM), Matthieu Robin (1,89 m, 30 ans)
Arrières : Gaëtan Clerc (1,89 m, 31 ans), Arnauld Thinon (1,80 m, 35 ans)
Ailiers : Henry Pwono (1,98 m, 31 ans, USA/RDC), Victor Diallo (2,01 m, 21 ans)
Ailier-forts : Jérôme Sanchez (1,97 m, 32 ans), Alexis Tanghe (2,08 m, 32 ans)
Pivots : Keith Wright (2,03 m, 33 ans, USA), Ruphin Kayembe (2,01 m, 29 ans, RDC)
Coach : Julien Cortey (42 ans)
Les joueurs
Le cinq majeur probable
Javon Masters
Né le 11 novembre 1994 (27 ans) – 1,83 m – Poste 1 – Canado-Jamaïcain (Cotonou)
Stats Division A (Roumanie) : 15,9 points à 43,6 % aux tirs (dont 37,8 % à trois-points), 3,2 rebonds,4,2 passes, 1,7 interception, 2,5 balles perdues pour 14,8 d’évaluation en 31 minutes (30 matches)
Celui dont le nom complet est Javon Masters Ferguson va avoir la lourde tâche de mener le jeu rochelais. En n’ayant pas beaucoup de références à faire valoir. Au sortir d’une fac canadienne en 2018, il a commencé sa carrière professionnelle en D2 espagnole (à Ourense) et à Hamilton, au Canada, la même saison. Ensuite, il a passé trois saisons en Roumanie, au Dinamo Bucarest (deux ans) puis au CSM Galati. Avec un aspect prometteur. Il s’est en effet montré en progression constante depuis le début de sa carrière professionnelle : 6,0 points, 1,0 passe avec Ourense, 10,5 points et 4,5 passes (9,3 d’évaluation) puis 12,0 points et 3,4 passes (11,9 d’évaluation) avec Bucarest et donc 15,9 points avec Galati. Toujours adroit à trois-points, devenu régulier de plus près, il s’est amélioré aux lancers francs (79,6 % la saison passée contre 62,3 % la précédente). Capable de dunker, ce meneur agressif vers le cercle doit maintenant s’acclimater à la Pro B. Ses premières prestations, en constante progression, semblent indiquer qu’il en a les moyens : 14,7 points (62 % à deux-points, 40 % à trois-points), 2,7 passes en préparation, 14 points, (6/16 aux tirs, 0/4 à trois-points), 2 passes, 2 interceptions, 2 balles perdues et 7 d’évaluation en coupe de France, 19,3 points (71,4 % à deux-points, 30,0 % à trois-points), 2,3 rebonds, 4,0 passes, 2,7 interceptions, 1,0 balle perdue pour 22,0 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Gaëtan Clerc
Né le 13 janvier 1991 (31 ans) – 1,89 m – Poste 2-1 – Français
Stats NM1 : 11,7 points à 58,7 % à deux-points et 35,5 % à trois-points, 3,4 rebonds, 5,6 passes, 1,5 interception, 2,0 balles perdues pour 15,6 d’évaluation en 33 minutes (35 matches)
S’il est devenu une idôle à La Rochelle pour avoir réussi le tir de la qualification en finale de playoffs contre Caen, le natif du Rhône a surtout pour lui d’être rodé à la deuxième division française (où il a joué en tout sept saisons pour Aix-Maurienne, Fos, Boulazac, Nancy et Caen). Avant cela, il s’est formé à Nancy puis a écumé la NM1 (Liévin, Caen, La Rochelle) et a même passé l’exercice 2015-16 en NM3 à Challes. Champion de France Pro B en 2017 (avec Boulazac), il s’est logiquement montré plus à son aise au scoring en NM1 (10,4 puis 10,9 puis 11,7 points ces trois dernières saisons) qu’en Pro B (9,5 points quand même en 2018-19 avec Caen). Complet, bon passeur et rebondeur, généralement adroit à trois-points et aux lancers frances, bon intercepteur, il se distingue également par sa vision du jeu et son sens du collectif. Tout sauf un joueur qui tire la couverture à lui. Et il ne donne pas sa part aux chiens en défense. Dans son registre sur ses premières prestations : 6,0 points (56 % à deux-points, 33 % à trois-points), 2,0 rebonds, 2,3 passes en préparation, 3 points, (1/8 aux tirs, 0/4 à trois-points), 3 rebonds, 6 passes et 3 d’évaluation en coupe de France, 8,7 points (33,3 % à deux-points, 57,1 % à trois-points), 4,7 rebonds, 5,3 passes, 1,3 interception, 1,0 balle perdue pour 14,0 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Henry Pwono
Né le 21 juillet 1991 (31 ans) – 1,98 m – Poste 3 – Américano-Congolais (Cotonou)
Stats State League (Australie D2) : 22,5 points à 56,1 % à deux-points et 38,9 % à trois-points, 7,6 rebonds, 3,4 passes, 2,1 interceptions, 3,5 balles perdues pour 22,5 d’évaluation en 30 minutes (19 matches)
Une carrière de globe-trotter : après avoir connu deux universités de D2 NCAA, il a joué en Finlande, en D3 italienne, en Finlande à nouveau en D2, en Arabie Saoudite, dans une ligue mineure australienne, en D1 puis D2 allemande, au Luxembourg puis en D2 australienne, ouf ! L’année passée, ce stakhanoviste a porté le maillot de deux clubs luxembourgeois avant de finir la saison 2021-22 en Australie : 23,2 points et 11,3 rebonds avec Musel Pikes, 18,1 points et 8,6 rebonds avec Sparta. Performant dans des ligues mineures, il s’est en revanche cassé le nez sur le niveau des deux premières divisions allemandes : 3,1 points et 2,4 points avec Braunschweig en D1, 3,8 points et 2,2 rebonds avec Rostock en D2 en 2019-20. En revanche, il s’est bien amusé en Finlande, en D1 (Lahti, 21,5 points, 10,1 rebonds puis 18,2 points et 7,3 rebonds) comme en D2 (à PeU, 25,6 points et 12,1 rebonds). International pour la République Démocratique du Congo au Mondial 2022 : 9,4 points, 4,3 rebonds, 41,2 % à deux-points, 26,9 % à trois-points. Un joueur physique, bon rebondeur mais moyen à trois-points. Et encore en phase d’adaptation, au vu de ses premières prestations : 10,0 points (33 % à deux-points, 50 % à trois-points), 5,5 rebonds, 2,0 interceptions, 3,0 balles perdues en préparation, 12 points, (6/9 aux tirs), 5 rebonds, 2 passes, 3 interceptions, 2 balles perdues et 16 d’évaluation en coupe de France, 8,0 points (50,0 % à deux-points, 14,3 % à trois-points), 3,0 rebonds, 2,7 passes, 1,7 balle perdue pour 6,7 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Jérôme Sanchez
Né le 2 mars 1990 (32 ans) – 1,97 m – Poste 3-4 – Français
Stats Pro B : 8,3 points à 53,0 % à deux-points et 39,2 % à trois-points, 4,8 rebonds, 2,7 passes, 0,3 contre, 1,0 interception, 1,2 balle perdue pour 12,0 d’évaluation en 25 minutes (31 matches)
Ce n’est pas à lui qu’il faut expliquer ce qu’est la Pro B. Il connaît, merci pour lui. Formé à Bourg et à l’Asvel, il a débuté sa carrière professionnelle à Bourg, en Pro B, avant de monter en première division avec le club bressan pour une saison. Il est ensuite redescendu à Boulazac, pour deux saisons de Pro B et trois en Jeep Élite, avant de repartir en 2017 en Pro B pour trois saisons avec Nantes. Très à son avantage ces deux dernières saisons en Pro B, il est adroit de près et de loin (en Pro B mais pas à l’étage supérieur), complet, présent à la passe et au rebond, perd peu de balles. Costaud, doté d’une bonne vision du jeu, adroit de loin, il a le profil-type du joueur de collectif qui fait tout ce dont son équipe a besoin, des deux côtés du parquet. Il monte gentiment en puissance en ce début de saison : 4,7 points (30 % à deux-points, 33 % à trois-points), 4,7 rebonds, 4,0 passes en préparation, 12 points (5/8 aux tirs), 2 rebonds et 12 d’évaluation en coupe de France, 8,7 points (63,6 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 3,3 rebonds, 1,7 passe, 2,0 balles perdues pour 7,0 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Keith Wright
Né le 22 juillet 1989 (33 ans) – 2,03 m – Poste 5 – Américain
Stats NM1 : 11,3 points à 57,8 % à deux-points et 25,0 % à trois-points, 8,8 rebonds, 1,3 passe, 0,8 contre, 1,5 balle perdue pour 16,8 d’évaluation en 30 minutes (18 matches)
Encore un globe-trotter. Formé à Harvard, dont il sort en 2012, il passe ensuite par la Suède, la Pologne, la G-League, les Philippines, la Grèce, le Canada, l’Argentine, l’Équateur, la D2 et la D1 allemandes et enfin la NM1 à La Rochelle, qui l’a conservé pour cette montée en Pro B. Pas forcément un gros scoreur, il se montre souvent adroit de près, quasiment inoffensif à trois-points, bon contreur. Trop court pour la D1 allemande (3,0 points et 2,9 rebonds à Heidelberg sur 7 matchs en début de saison 2021-22). Arrivé en cours de saison à La Rochelle, il a réalisé de très bon playoffs (14,4 points, 8,8 rebonds) en s’appuyant sur son physique, son expérience et son énergie. En revanche, le tir à trois-points n’est pas sa tasse de thé. Pas encore tout à fait réglé sur le niveau de la Pro B en ce début de saison : 8,3 points (42 % à deux-points, 0/5 à trois-points), 7,7 rebonds en préparation, 10 points (5/7 aux tirs), 7 rebonds, 2 passes, 2 interceptions, 5 balles perdues et 14 d’évaluation en coupe de France, 8,7 points (63,6 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 3,3 rebonds, 1,7 passe, 2,0 balles perdues pour 7,0 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Le banc
Matthieu Robin
Né le 7 janvier 1992 (30 ans) – 1,89 m – Poste 1 – Français
Stats NM1 : 7,5 points à 43,6 % à deux-points et 22,7 % à trois-points, 5,9 rebonds, 5,0 passes, 1,0 interception, 1,9 balle perdue pour 12,8 d’évaluation en 27 minutes (15 matches)
Un meneur organisateur complet, capable de prendre bon nombre de rebonds en plus de passer. Formé à Cholet, il est ensuite passé par Aix-Maurienne pour quelques minute en Pro B avant de descendre en NM2 pendant 4 ans puis de sévir en NM1 depuis 2017, à Brissac, Andrezieux, Boulogne-sur-Mer, Vitré. Cette saison à La Rochelle sera sa première « vraie » en deuxième division. Un bon défenseur, pas très adroit. Ce qu’il a démontré pour ses premiers matchs à ce niveau : 4,0 points (57 % à deux-points, 0/1 à trois-points), 3,0 rebonds, 3,7 passes en préparation, 0 points (0/2 aux tirs), 6 rebonds, 3 passes, 2 balles perdues et 5 d’évaluation en coupe de France, 2,7 points (50,0 % à deux-points, 0 % à trois-points, 0/2), 3,0 rebonds, 1,3 passe, 1,7 balle perdue pour 3,7 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Arnauld Thinon
Né le 2 juillet 1987 (35 ans) – 1,80 m – Poste 1-2 – Français
Stats NM1 : 11,2 points à 56,3 % à deux-points et 40,7 % à trois-points, 0,9 rebond, 2,5 passes, 0,8 interception, 0,8 balle perdue pour 10,4 d’évaluation en 27 minutes (33 matches)
Lui aussi connaît bien la Pro B, même s’il a aussi fréquenté les niveaux inférieurs. Formé à Poitiers, en NM1 puis en Pro B, il a par la suite connu Challans en NM1, La Rochelle en NM2, Poitiers en Pro B (2013-19) avant de revenir à La Rochelle en 2019. Performant en NM1, il peut aussi l’être en Pro B (10,5 points en 2018-19 avec Poitiers). Assez bon passeur, il tire beaucoup plus à trois-points (avec une bonne réussite) qu’à deux et perd peu de ballons. Le capitaine de l’équipe. Pas encore réadapté à la Pro B, en partie à cause de petites blessures : 8,0 points (100 % à deux-points, 2/2, 36 % à trois-points), 1,5 rebond, 1,5 passe en préparation, n’a pas joué en coupe de France, 3,0 points (0 % à deux-points, 0/2, 40,0 % à trois-points), 0,5 rebond, 1,3 passe pour 1,5 d’évaluation en 2 matchs de Leaders Cup.
Victor Diallo
Né le 9 février 2001 (21 ans) – 2,01 m – Poste 3 – Français
Stats NM1 : 5,8 points à 46,4 % à deux-points et 25,8 % à trois-points, 3,0 rebonds, 0,7 passe, 1,2 balle perdue pour 5,1 d’évaluation en 17 minutes (35 matches)
C’est le « petit jeune » de l’effectif, un ailier physique qui a commencé sa carrière au poste 4 et s’oriente désormais sur celui d’ailier. Une évolution loin d’être terminée, par la faute notamment d’une adresse douteuse à trois-points comme aux lancers francs. Formé au Centre fédéral puis à l’Asvel entre 2019 et 2021, il a été prêté la saison passée à LyonSO en NM1. International Bleuet, en argent au Mondial U17 de 2018, en or à l’Euro U16 de 2017. S’il a réussi une excellente campagne de préparation, les premiers matchs officiels ont prouvé qu’il restait du travail à effectuer pour se montrer au niveau de la Pro B : 14,0 points (50 % à deux-points, 40 % à trois-points), 4,0 rebonds en préparation (1 match), 3 points (1/3 aux tirs, 0/2 aux lancers francs), 5 rebonds, 3 interceptions, 3 balles perdues et 5 d’évaluation en coupe de France, 0 point (0 % à deux-points, 0/4, 0 % à trois-points, 0/1), 1,3 rebond, 0,3 passe pour 0,3 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Alexis Tanghe
Né le 19 septembre 1990 (32 ans) – 2,08 m – Poste 4-5 – Français
Stats Pro B : 6,8 points à 56,1 % à deux-points et 35,2 % à trois-points, 3,0 rebonds, 1,1 passe, 0,6 interception, 1,8 balle perdue pour 6,7 d’évaluation en 20 minutes (32 matches)
Question expérience, difficile de trouver mieux que le natif de Blois. Après quatre saisons sans relief en Pro A en début de carrière, il a passé neuf ans en Pro B, à Bourg, Boulazac, Roanne et Blois. Avec comme spécialité celle de contribuer à faire monter son équipe : il a contribué quatre fois à l’accession à la Pro A de ses clubs, avec Bourg, Boulazac, Roanne et Blois ! Et il a été champion de France de Pro B 2019 avec Roanne. Généralement adroit, c’est un rebondeur et passeur moyen. Mais un joueur régulier, entre 5 et 9 d’évaluation selon les années, plus un joueur de l’ombre que de stats. Dans son registre pour démarrer la saison, avec quelques coups d’éclat : 3,7 points (43 % à deux-points, 1/11 à trois-points), 2,7 rebonds, 3,0 balles perdues en préparation, n’a pas joué en coupe de France, 14,5 points (71,4 % à deux-points, 36,4, 0 % à trois-points), 3,5 rebonds, 0,5 passe, 1,0 interception pour 11,5 d’évaluation en 2 matchs de Leaders Cup.
Ruphin Kayembe
Né le 2 décembre 1992 (29 ans) – 2,01 m – Poste 5 – Congolais (Cotonou)
Stats NM1 : 10,9 points à 65,0 % à deux-points et 0 % à trois-points (0/2), 3,6 rebonds, 0,6 passe, 2,3 balles perdues pour 9,8 d’évaluation en 20 minutes (8 matches)
Arrivé en France en 2015, il n’a plus quitté l’Hexagone, lui qui avait démarré sa carrière professionnelle en 2011 en Croatie (Cibona Zagreb) puis à Maribor (Slovénie) pendant trois saisons. Formé en République Démocratique du Congo. En France, il a tout connu : Challans puis Souffelweiersheim en NM1, Évreux en Pro B, Châlons-Reims (Jeep Élite) puis Denain (Pro B) la même saison 2020-21, avant un retour en NM1 à La Rochelle. Il a effectué un seul match en Jeep Élite pour 0 point et 2 rebonds. Toujours régulier autour des 10-13 points en Pro B avec une excellente adresse de près et presqu’aucun trois-points tenté. Fâché avec les lancers francs (moins de 70 % régulièrement). Un joueur sûr de Pro B, qui affiche des stats très similaires en NM1 et en Pro B. Seul souci, il s’est rompu le tendon d’Achille en décembre dernier. Mais ses premiers matchs sous le maillot jaune et noir montrent qu’il est bien remis : 11,7 points (67 % à deux-points), 3,7 rebonds, 2,3 passes en préparation, 13 points (5/7 aux tirs), 7 rebonds et 17 d’évaluation en coupe de France, 6,0 points (46,7 % à deux-points), 3,3 rebonds, 0,7 passe, 2,0 balles perdues pour 5,7 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Le coach
Julien Cortey
Né le 6 juillet 1980 (42 ans) – Français
Il arrive de Vitré, où il a obtenu de très bons résultats en NM1 malgré les moyens limités de l’Aurore. Derrière lui, il a une petite carrière de joueur de NM1 jusqu’en 2012 avant de passer sur le banc de touche. Il y a fait ses premières armes à Feurs avant de s’installer à Vitré. Un coach porté sur le jeu collectif, la cohésion du groupe.
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Passé par un chas d’aiguille en poule haute de NM1, La Rochelle a ensuite su tirer son épingle du jeu pour accéder à la Pro B au terme de playoffs haletants. Présent depuis 2018 dans la troisième division française, et ce alors que le Stade Rochelais (club de rugby de la ville) et Rupella Basket 17 (le nom de l’équipe de basket professionnel rocheloise depuis 2000) ont fusionné à l’intersaison, le club charentais a de hautes ambitions, qui passent en premier lieu par un maintien en Pro B cette saison.
Pour y parvenir, l’équipe va s’appuyer sur des cadres rompus aux joutes de la deuxième division et…
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Photo : Jérôme Sanchez (Stade Rochelais)