Depuis l’arrivée à la tête des Béliers de Kemper de Laurent Foirest, les Bretons avaient connu une progression constante. Jusqu’au couac de la saison passée. Il s’agit maintenant de prouver qu’il s’agissait d’un simple accident de parcours et de repartir de l’avant.
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Dans le Finistère, la saison dernière n’a satisfait personne. Alors que, depuis 2015 et l’entrée en fonction de Laurent Foirest comme coach principal, l’équipe quimpéroise voyait plus haut chaque saison (montée de NM1 en 2016-17, puis en Pro B des places de 15e, 13e, 2e – l’année de l’arrêt du championnat pour cause de pandémie –, et 6e), le 15e rang final de 2021-22 (avec un bilan de 14 victoires pour 20 défaites, identique à celui de Tours, premier relégué) a fait grincer des dents.
Ce couac, lié à des déceptions individuelles, des blessures et des remplaçants pas au niveau, a empêché le coach tricolore – par ailleurs assistant de Vincent Collet et absent lors de la préparation, cause Euro – de bâtir un collectif cohérent. Avec à la clé une indigeste soupe à la grimace. Surtout pour un club qui se présentait avec le 8e budget et la 9e masse salariale de Pro B.
Avec des moyens quasi-similaires cette année (8e budget – 2,64 millions d’euros –, mais 13e masse salariale – 665 500 euros, en retrait de 25 000 euros sur la saison passée –), les Béliers de Kemper espèrent bien faire mieux que lors de ce bien maussade épisode, en espérant que le mix d’expérience et de jeunesse du nouvel effectif formera un ensemble cohérent au plus vite. Le très récent départ de Wayne Martin n’abonde pas dans ce sens, cependant…
Le bilan de la saison passée
La mayonnaise n’a donc pas pris la saison passée, et les Béliers de Kemper ont subi des sueurs froides jusqu’au bout de la saison. Mais l’essentiel est préservé, la place du club en Pro B.
Les causes de cette mauvaise année ? Un recrutement comportant nombre de joueurs pas au niveau attendu (Ryan Harrow, Lien Phillip, Florian Léopold et, à un degré moindre, Digué Diawara), des habitués du club et titulaires en perte de vitesse (David Jackson notamment), des pigistes pas bien brillants (Yaslin Joseph, Carlton Guyton). Bref, les satisfactions ont été rares (très bonne arrivée en fin de saison de Bastien Vautier, un Théo Leon dans son registre, un Quentin Ruel en progrès) et, surtout, l’absence de complémentarité entre les joueurs.
Le recrutement
De ce fait, Quimper a pris, si l’on peut dire, le bélier par les cornes, ne conservant de l’année passée que Digué Diawara, Théo Leon, le fidèle Paul-Lou Duwiquet et Quentin Ruel. Laurent Foirest n’aurait certainement pas vu d’un mauvais œil la prolongation de Bastien Vautier, mais le jeune pivot a préféré le projet de Lille.
Pour remplacer les partants (dont un David Jackson désormais retraité), les Bretons ont porté leur dévolu sur des joueurs qui, à une exception (Wayne Martin, déjà coupé pour des raisons extra-professionnelles, a priori), ont tous une connaissance plus ou moins approfondie des particularités de la Pro B.
À la mène, le prometteur Lucas Bourhis est titulaire avec Théo Leon comme suppléant, T.J. Price arrive de Hongrie, où il jouait avec l’intérieur Wayne Martin, Antoine Wallez va vouloir prouver que ses soucis personnels et de santé sont derrière lui, Ivan Vranes montrer que ses nombreuses qualités sont compatibles avec les spécificités de la deuxième division française.
Les objectifs
Faire mieux qu’en 2021-22. Il n’y a pas à tortiller, c’est là le premier but que Quimper souhaite atteindre. Et, si le collectif se met bien en place, si les joueurs sont tous au niveau attendu, reprendre la marche en avant initiée par Lolo Foirest et se qualifier pour les playoffs. Bien sûr, cela n’ira pas de soi, tant les recrues étrangères (T.J. Price – actuellement blessé et remplacé provisoirement par Jessie Begarin – et Wayne Martin) constituent tout de même des paris et le choix d’une paire de meneurs français semble téméraire dans une division comptant maints meneurs étrangers.
Le plus gros souci, outre les questions portant sur l’effectif, tient au fait que bon nombre d’équipes de Pro B se sont considérablement renforcées. Certes, il y a une marge énorme entre une équipe « sur le papier » et ce qu’elle peut produire sur le parquet, mais Quimper n’est vraiment pas seul à avoir les playoffs en ligne de mire. Il va falloir que les Béliers foncent tête baissée pour atteindre leur objectif. Pour le moment, les premiers matches de la saison ne permettent pas de se forger une opinion solide sur le potentiel breton, tant l’équipe a alterné le bon et le moins ébouriffant : un bilan de 1-4 en préparation, une victoire 83-64 contre Les Sables d’Olonne (NM1) en coupe de France, des sinusoïdes en Leaders Cup avec défaite 82-73 à Nantes, victoire 88-71 face à La Rochelle, défaite 72-69 à La Rochelle, défaite 61-67 face à Nantes.
Les mouvements de l’intersaison
Sous contrat : Digué Diawara (prolongation, 2024), Théo Leon (2023), Paul-Lou Duwiquet (2023), Quentin Ruel (prolongation, 2023), Laurent Foirest (coach, 2024)
Arrivées : Lucas Bourhis (Rouen, 2024), Antoine Wallez (Evreux, 2024), Wayne Martin (Kaposvari/Hongrie, 2023), T.J Price (Kaposvari/Hongrie, 2023), Ivan Vranes (ASA, 2023), Jessie Begarin (Champagne Basket/Betclic Elite)
Départs : Bastien Vautier (Lille), David Jackson (retraite), Yasiin Joseph (Sopron/Hongrie), Lien Phillip (Lille), Ryan Harrow (Botevgrad/Bulgarie), Ryan Reid (libre), Johan Randriamananjara (Cergy-Pontoise/NM1)
L’effectif 2022-23
Meneurs : Lucas Bourhis (1,77 m, 22 ans), Théo Leon (1,80 m, 30 ans)
Arrières : T. J. Price (1,93 m, 29 ans, USA), Paul-Lou Duwiquet (1,95 m, 27 ans)
Ailiers : Digué Diawara (2,06 m, 24 ans), Briag Gueguan-Royan (1,94 m, 19 ans)
Ailier-forts : Wayne Martin (2,01 m, 29 ans, USA/Jamaïque), Quentin Ruel (2,02 m, 23 ans)
Pivots : Ivan Vranes (2,07 m, 26 ans, Croatie), Antoine Wallez (2,05 m, 26 ans)
Coach : Laurent Foirest (49 ans)
Les joueurs
Le cinq majeur probable
Lucas Bourhis
Né le 9 février 2000 (22 ans) – 1,77 m – Poste 1 – Français
Stats Pro B : 15,2 points à 45,2 % à deux-points et 45,7 % à trois-points, 2,4 rebonds, 3,3 passes, 0,8 interception, 1,7 balle perdue pour 14,1 d’évaluation en 31 minutes (33 matches)
En voilà un qui va devoir rapidement prouver qu’il est à la hauteur des attentes. Propulsé meneur titulaire à 22 ans, le Tourangeau formé à Gravelines-Dunkerque doit montrer que sa très belle dernière saison n’était pas qu’un feu de paille et qu’il peut prendre la tête d’une escouade bien plus performante, tout du moins en théorie, que la pétaudière rouennaise de la saison passée.
Le meneur vif-argent, sniper patenté (112 paniers à trois-points enquillés l’année dernière, dans le Top 3 « all time » de Pro B sur cette stat), a réellement débuté sa carrière professionnelle avec Blois en Pro B en 2019 avant de remonter l’année suivante au BCM et d’y passer un an et demi, transféré en tout début de saison à Rouen, en Pro B : 1 match avec le BCM, 33 avec le RMB. En Seine-Maritime, il a littéralement explosé la saison passée, après n’avoir pu s’imposer à Gravelines malgré une saison 2020-21 complète (34 matchs à 16 minutes de moyenne pour 4,9 points et 1,4 passe). L’une des principales raisons de ces progrès fulgurants concerne sa maturité nouvelle, qui lui permet de bien mieux lire le jeu et de prendre de meilleures décisions tout au long d’une partie. Il fait preuve en ce début de saison du rendement et de l’adresse attendus de lui : 11,2 points (50 % à deux-points, 43 % à trois-points) et 4,2 passes en prépa, 11 points (3/7 à trois-points), 4 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 15 d’éval en coupe de France, 11,0 points (50,0 % à deux-points, 47,1 % à trois-points), 2,5 rebonds, 4,8 passes, 2,3 balles perdues pour 13,0 d’évaluation en 4 matchs de Leaders Cup.
T. J. Price
Né le 16 juin 1993 (29 ans) – 1,93 m – Poste 2-3 – Américain
Stats A-League (Hongrie) : 16,0 points à 43,6 % aux tirs dont 36,2 % à trois-points, 4,1 rebonds, 2,9 passes, 1,6 interception, 2,3 balles perdues pour 14,7 d’évaluation en 31 minutes (31 matches)
Après une formation en NCAA jusqu’en 2015, il a débuté sa carrière professionnelle à Lille (Pro B, 15,4 points, 2,4 passes) avant de fréquenter la G-League, la Hongrie, Hong Kong, la Roumanie et la Hongrie à nouveau. Toujours dans un rôle de scoreur, adroit à trois-points, bon passeur mais perdant pas mal de ballons. Quimper espère donc que c’est ce joueur complet et désormais expérimenté qui va évoluer sur ses lignes arrière. Créatif, physique, il va former un duo de choc avec Lucas Bourhis sur les postes 1 et 2, pour peu qu’il s’adapte au contexte breton. Le fait qu’il ait joué l’année dernière en Hongrie avec Wayne Martin devrait faciliter cette adaptation. En attendant, il effectue un début en douceur sous ses nouvelles couleurs, ralenti par une blessure au mollet : 5,7 points (57 % à deux-points, 50 % à trois-points) et 2,3 rebonds en 2 matches de préparation, absent en coupe de France, 4points (33,3 % à deux-points, 0/1 à trois-points), 2 passes pour 3,0 d’évaluation en 1 match de Leaders Cup.
Indisponible jusqu’en décembre du fait de sa blessure, T.J. Price est suppléé provisoirement par Jesse Begarin.
Digué Diawara
Né le 3 octobre 1998 (24 ans) – 2,06 m – Poste 3 – Français
Stats Pro B : 11,7 points à 55,5 % à deux-points et 35,8 % à trois-points, 5,3 rebonds, 1,6 passe, 1,4 interception, 2,0 balles perdues pour 13,6 d’évaluation en 29 minutes (33 matches)
Une intrigue. Dans ses jeunes années de formation (à l’Asvel, à Hyères-Toulon et à Pau), ses énormes qualités athlétiques, sa longueur, son tir à trois-points, ses capacités en défense faisaient que l’on songeait pour lui à un avenir en NBA. Aujourd’hui, on en est bien loin. N’ayant pas réussi à s’imposer en première division, il est descendu la saison dernière en Pro B, où il a montré de belles prédispositions, sans pour autant se montrer aussi dominant qu’attendu. Bon rebondeur et doté d’un shoot de loin stabilisé, il donne toujours l’impression qu’il peut évoluer sans problème à plus haut niveau. Lui reste à éviter les baisses de régime. Ses premiers matches montrent que ce n’est pas encore acquis : 11,8 points (55 % à deux-points, 50 % à trois-points), 6,0 rebonds et 2,0 passes en préparation, 15 points (6/8 aux tirs), 8 rebonds, 1 contre et 20 d’éval en coupe de France, 9,5 points (45,8 % à deux-points, 11,8 % à trois-points, 58,8 % aux lancers francs), 5,3 rebonds, 1,3 passe, 0,8 contre, 3,0 balles perdues pour 5,8 d’évaluation en 4 matchs de Leaders Cup.
Wayne Martin
Né le 11 juin 1993 (29 ans) – 2,01 m – Poste 4 – Américano-Jamaïcain (Cotonou)
Stats A-League (Hongrie) : 18,8 points à 52,7 % aux tirs dont 29,2 % à trois-points, 8,5 rebonds, 1,4 passe, 0,7 contre, 1,2 interception, 2,0 balles perdues pour 19,7 d’évaluation en 36 minutes (33 matches)
Le club vient d’officialiser le départ du joueur pour des raisons extra-professionnelles pas encore confirmées. Quimper est donc à la recherche d’un nouveau poste 4 titulaire.
Ivan Vranes
Né le 29 mai 1996 (26 ans) – 2,07 m – Poste 5-4 –Croate (Bosman)
Stats Pro B : 9,5 points à 52,1 % à deux-points et 0 trois-points tenté), 4,8 rebonds, 0,8 passe, 1,4 balles perdues pour 10,3 d’évaluation en 17 minutes (24 matches)
Un joueur atypique pour la division, peu athlétique et ancré dans la peinture, même s’il bénéficie d’une belle mobilité. Il a débuté entre D2 croate et à Zadar en première division avant de partir en 2017 pour deux saisons en Belgique. Il est ensuite revenu en Croatie avant de partir en 2020 au Steaua Bucarest (Roumanie) puis d’arriver en Alsace la saison passée, qu’il n’a pas terminée, blessé. Un pivot scoreur-rebondeur même sur de petits temps de jeu, qui ne s’écarte jamais pour shooter. En progrès aux lancers francs avec l’ASA la saison passée (79,2 % au lieu de 50 à 68 % les années précédentes). Pivot au sol, il contre très peu pour sa taille et perd peu de balles. International croate U19, en argent au Mondial U19 de 2015. Remplaçant la saison dernière, il se voit offrir en Bretagne un poste de titulaire qui devrait lui permettre d’exprimer toutes ses qualités. En tout cas, il les démontre pour démarrer la saison : 13,8 points (47 % à deux-points), 7,5 rebonds et 2,3 passes en prépa, 20 points (9/13 aux tirs), 6 rebonds, 3 passes, 3 interceptions et 25 d’éval en coupe de France, 16,3 points (56,0 % à deux-points), 6,8 rebonds, 0,8 passe, 1,3 balle perdue pour 16,0 d’évaluation en 4 matchs de Leaders Cup.
Le banc
Théo Leon
Né le 16 août 1992 (30 ans) – 1,80 m – Poste 1 – Français
Stats Pro B : 7,3 points à 42,2 % à deux-points et 32,1 % à trois-points, 1,9 rebond, 5,3 passes, 1,1 interception, 1,8 balle perdue pour 9,4 d’évaluation en 24 minutes (34 matches)
Pas besoin d’expliquer au natif de Chambéry ce qu’est la Pro B, il connaît par cœur. Formé à l’Asvel, il est passé en cours de saison 2012-13 à Fos, en Pro B. Une division qu’il n’a plus quitté, jouant pour Fos, donc, puis Aix-Maurienne, Roanne, à nouveau Fos, Évreux, à nouveau Aix-Maurienne avant de s’installer à Quimper l’année passée. Un meneur-organisateur, très bon passeur, mais faible à trois-points (et aux lancers francs jusqu’à la saison dernière – 81,7 %). Assure régulièrement ses 10 d’évaluation partout où il passe.
En bronze avec les U20 à l’Euro 2011. Ne tirant jamais la couverture à lui, il a débuté la saison dans ses standards : 6,4 points (50 % à deux-points, 40 % à trois-points) et 4,6 passes en prépa, 6 points (3/4 aux tirs), 5 passes et 8 d’éval en coupe de France, 6,3 points (40,0 % à deux-points, 27,3 % à trois-points), 3,0 rebonds, 5,5 passes, 1,5 balle perdue pour 10,0 d’évaluation en 4 matchs de Leaders Cup.
Paul-Lou Duwiquet
Né le 12 mai 1995 (27 ans) – 1,95 m – Poste 2 – Français
Stats Pro B : 5,4 points à 46,8 % à deux-points et 27,9 % à trois-points, 2,1 rebonds, 2,2 passes, 0,8 interception, 1,0 balle perdue pour 6,0 d’évaluation en 22 minutes (32 matches)
Encore un joueur formé à Gravelines-Dunkerque qui n’a pas eu sa chance avec l’équipe première. Ce qui l’a amené à effectuer toute sa carrière en Pro B. En 2015, il débute à Lille puis passe à Quimper en 2017 avant de partir pour Caen et de revenir en 2019 chez les Béliers, où il évolue toujours. Un élément majeur des Béliers, qui artille régulièrement de derrière l’arc avec une adresse variable. Un joueur de collectif, leader par l’exemple et par la voix. Pas encore chaud : 6,0 points (50 % à deux-points, 43 % à trois-points) et 2,2 passes en prépa, 6 points (2/5 aux tirs), 4 passes et 7 d’éval en coupe de France, 4,7 points (36,4 % à deux-points, 50,0 % à trois-points, 2/4), 1,0 rebond, 3,0 passes, 0,7 balle perdue pour 5,7 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Briag Guegan-Royan
Né le 21 mars 2003 (19 ans) – 1,94 m – Poste 3-2 – Français
Stats Espoirs Pro B : 11,1 points à 52,1 % à deux-points et 28,9 % à trois-points, 3,7 rebonds, 2,6 passes, 1,4 interception, 2,3 balles perdues pour 9,5 d’évaluation en 27 minutes (22 matches)
Avec un nom pareil, on l’aurait cru né en Bretagne. Raté. Même si ses origines sont bien évidemment bretonnes, il est né à Reims. Mais il a fait ses premières armes à Plougastel-Daoulas avant de débarquer à Quimper en 2018. Après un intermède au Havre, il est revenu au pays. Et y montrer son savoir-faire. Encore en période de formation, il s’est montré très présent en ce début de saison en Espoirs Pro B : 21,7 points (69,2 % à deux-points et 33,3 % à trois-points), 5,0 rebonds, 2,7 passes, 19,7 d’éval ). Il partagera le rôle de 10e homme avec les deux autres Espoirs locaux, Alioune Bruno (1,82 m, 18 ans) et Izan Le Meut (2,14 m, 18 ans). 1,6 point (33 % à deux-points, 25 % à trois-points) en prépa (7 minutes par match), 0 point (0/2 aux tirs), 1 rebond, 2 passes et 2 d’éval en coupe de France, 2,0 points (0 deux-points, 33,3 % à trois-points), 0,3 passe pour 1,3 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Quentin Ruel
Né le 26 juillet 1999 (23 ans) – 2,02 m – Poste 4-3 – Français
Stats Pro B : 6,7 points à 57,6 % à deux-points et 32,1 % à trois-points, 3,0 rebonds, 0,9 passe, 0,6 interception, 0,7 balle perdue pour 6,6 d’évaluation en 19 minutes (33 matches)
Un jeune joueur qui n’a pas encore exprimé tout le potentiel qu’on lui prête. Formé à Cholet entre 2017 et 2020, s’est exporté à Rouen pendant une saison puis à Quimper pour progresser. 14,9 points, 5,1 rebonds avec les Espoirs choletais en 2019-20. Il s’appuie beaucoup sur son tir à trois-points, malgré une adresse irrégulière. Et ses performances manquent de constance. Un match à 22 points, 5 rebonds, 28 d’évaluation pour débuter la saison dernière, mais beaucoup de hauts et de bas ensuite. Il continue à faire le yoyo en ce début de saison : 10,0 points (67 % à deux-points, 45 % à trois-points), 3,6 rebonds en prépa, 6 points (3/9 aux tirs), 8 rebonds, 3 passes et 11 d’éval en coupe de France, 11,8 points (77,8 % à deux-points, 32,1 % à trois-points), 4,8 rebonds, 1,5 passe, 2,3 balles perdues pour 12,3 d’évaluation en 4 matchs de Leaders Cup.
Antoine Wallez
Né le 11 juillet 1996 (26 ans) – 2,05 m – Poste 5-4 – Français
Stats Pro B : 9,3 points à 53,3 % à deux-points et 36,0 % à trois-points, 4,1 rebonds, 1,6 passe, 1,1 contre, 0,6 interception, 1,1 balle perdue pour 10,9 d’évaluation en 19 minutes (14 matches)
Lui aussi se voit prêter un fort potentiel qu’il n’a pas encore totalement prouvé. La faute à des blessures et à des problèmes personnels (2 matches de saison régulière en 2020-21, 18 l’année d’avant). Formé au Mans, passé ensuite par Boulogne-sur-Mer puis Denain en Pro B avant de descendre à Angers en NM1 (12,8 points en 2018-19) puis de remonter en Pro B à Évreux. Bon attaquant, solide rebondeur-contreur, précis à trois-points lorsque tout va bien, il est en revanche très moyen aux lancers francs : 63,6 % la saison passée. Plutôt à son avantage pour le moment : 8,4 points (56 % à deux-points, 40 % à trois-points), 2,6 rebonds en prépa, 1 rebond, 1 contre et 2 d’éval en coupe de France (4 minutes), 10,7 points (80,0 % à deux-points, 8/10, 80,0 % à trois-points, 4/5), 3,7 rebonds, 0,7 passe, 1,3 balle perdue pour 13,0 d’évaluation en 3 matchs de Leaders Cup.
Le coach
Laurent Foirest
Né le 18 août 1973 (49 ans) – Français
Pas besoin de parler de Laurent Foirest en tant que joueur, tout le monde connaît son prestigieux parcours. Plus intéressant, il a démarré sa carrière de coach à Quimper et n’a jamais quitté le Finistère. Il s’y sent visiblement bien, puisqu’il a signé jusqu’en 2025. Et ses dirigeants s’en réjouissent : hormis la saison passée, Quimper a toujours progressé sous ses ordres. Par ailleurs assistant de Vincent Collet en équipe de France.
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Dans le Finistère, la saison dernière n’a satisfait personne. Alors que, depuis 2015 et l’entrée en fonction de Laurent Foirest comme coach principal, l’équipe quimpéroise voyait plus haut chaque saison (montée de NM1 en 2016-17, puis en Pro B des places de 15e, 13e, 2e – l’année de l’arrêt du championnat pour cause de pandémie –, et 6e), le 15e rang final de 2021-22 (avec un bilan de 14 victoires pour 20 défaites, identique à celui de Tours, premier relégué) a fait grincer des dents.
Ce couac, lié à des déceptions individuelles, des blessures et des remplaçants pas au niveau, a empêché le coach tricolore – par ailleurs assistant de Vincent Collet et absent lors de la préparation, cause Euro – de bâtir un collectif cohérent. Avec à la clé une…
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Photo d’ouverture : Ivan Vranes et T.J. Price (photo Béliers de Kemper)