Au terme d’une saison achevée en quarts-de-finale, le SLUC Nancy repart pour une nouvelle campagne de Pro B avec un effectif peu retouché et des ambitions de remontée en Jeep Élite intactes malgré la concurrence. Il faudra certainement que ses jeunes joueurs continuent leur progression pour que cet objectif se concrétise.
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Quelle fin de saison frustrante ! Alors que Nancy figurait tout en haut du classement pendant les deux premiers tiers de l’exercice 2018-19, plusieurs blessures – dont l’ahurissante fracture du bras de Mérédis Houmounou, victime de la… chute d’un panneau publicitaire ! – ont freiné les Couguars, qui ont enregistré un bilan de 5 victoires et 5 défaites pour conclure la saison régulière. Et ainsi finir à la 5e place, synonyme d’une série de quart-de-finale contre Saint-Chamond, finalement perdue d’un point (83-84) lors de la belle. Deux ans après sa relégation (18e de la saison 2016-17 avec 8 victoires et 26 défaites), le SLUC ronge donc toujours son frein en Pro B.
Pour enfin remonter, Nancy a tout d’abord décidé d’améliorer ses structures. Le club a nommé un nouveau président, Aurélien Fortier, et recruté un directeur général arrivant du CSP Limoges, Youri Verieras, un directeur sportif, Sylvain Lautié, un assistant coach, François Peronnet, lui aussi issu du CSP Limoges, et une responsable administrative et financière, Marie Garcia. Mais le club a eu la douleur de perdre fin août son président d’honneur, Christian Fra, l’homme qui était à la tête du SLUC lorsque le club a remporté ses deux titres de champion de France (2008 et 2011). Ce qui ne manquera pas de teinter d’émotion le début de la saison à venir.
Pour cette troisième saison successive en Pro B, le club nancéien repart avec sept joueurs présents lors du précédent opus. Aux côtés de ces habitués, Christian Monschau a été chercher l’expérimenté « sniper fou » Ron Lewis, habitué aux joutes de Pro B comme de Jeep Élite, et Arnaud William Adala Moto, jeune intérieur camerounais qui a l’an passé montré de belles choses à Vichy-Clermont (6,3 points et 2,8 rebonds pour 6,6 d’évaluation en saison régulière, 14,0 points, 2,5 rebonds pour 12,0 d’évaluation en playoffs). Plutôt que de recruter des « stars » (même si Ron Lewis pourrait postuler à cette catégorie au vu de son pedigree), le SLUC s’appuie donc sur la continuité, en misant sur le fait que ses jeunes pousses JFL – Enzo Goudou-Sinha, Williams Narace -indisponible pour deux mois et remplacé sur cette durée par Jordan Aboudou- et Brice Vautier – continueront leur progression et seront en mesure d’amener autant, voire plus, que des joueurs plus réputés.
Au total, Nancy présente un effectif plutôt équilibré, mêlant harmonieusement jeunesse et expérience. Reste à voir si, malgré la science de « Kiki » Monschau, cela sera suffisant pour concurrencer les plus grosses cylindrées de la division et viser la Jeep Élite.
« Repartir sur une deuxième saison avec une base de joueurs connue est important. Pour leur première saison, les coachs aiment en général partir d’une page blanche, c’est mon cas. La page n’était pas blanche l’an passé parce qu’il y avait déjà sept joueurs sous contrat, que je ne connaissais pas pour la plupart, mais il s’est avéré que ce sont des garçons très intéressants. Conserver une grande partie de ces joueurs et ainsi les connaître mieux va être intéressant pour le staff technique. »Christian Monschau, entraîneur principal
Yunio Barrueta (1,98m, 26 ans)
Il est arrivé en France en 2017 à Denain, équipe avec laquelle il a remporté la Leaders Cup Pro B 2018. Passé auparavant par Alost (Belgique), ce shooteur cubain va vivre sa deuxième saison au SLUC. La saison dernière, il tournait à 12,6 points (41,6 % de réussite à trois points) et 4,2 rebonds pour une évaluation de 11,4.
Ron Lewis (1,93m, 35 ans)
Vétéran américain passé par la Belgique, Israël, la République Tchèque, la Turquie, Porto-Rico et l’Italie, il est en France depuis 2015. Après Rouen, Pau, Le Havre et Fos-sur-Mer, il retrouve la Pro B. Ses stats en 2018-19 en Jeep Élite : 15,3 points, 3,5 rebonds et 3,4 passes décisives (13,2 d’évaluation). Le « sniper fou » (250 de ses 389 tirs pris derrière la ligne à trois points pour 94 réussites, 37,6 %) n’a cependant pu éviter la relégation à son club.
Arrivées :
François Peronnet (entraîneur adjoint), Ron Lewis (Fos-sur-Mer, Jeep Élite), Arnaud William Adala Moto (Vichy-Clermont), Anthony Racine (Chartres), Jordan Aboudou (Nancy).
Départs :
Philippe Braud (retraite), Boris Dallo (Strasbourg, Jeep Élite), Marcellus Sommerville (Tokyo Hachijio Trains, Japon), John Cox, Souleyman Diabaté.
Effectif 2019-20 :
Meneurs : Enzo Goudou-Sinha
Extérieurs : Yunio Barrueta (Cubain, Cotonou), Williams Narace, Mérédis Houmounou, Ron Lewis (Américain), Anthony Racine, Jordan Aboudou
Intérieurs : Dinma Odiakosa (Nigérian, Cotonou), Bastien Vautier, Arnaud William Adala Moto (Camerounais, Cotonou)
Le cinq majeur probable :
Goudou Sinha-Lewis-Barrueta-Narace-Vautier
Entraîneur : Christian Monschau Assistant : François Peronnet
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Quelle fin de saison frustrante ! Alors que Nancy figurait tout en haut du classement pendant les deux premiers tiers de l’exercice 2018-19, plusieurs blessures – dont l’ahurissante fracture du bras de Mérédis Houmounou, victime de la… chute d’un panneau publicitaire ! – ont freiné les Couguars, qui ont enregistré un bilan de 5 victoires et 5 défaites pour conclure la saison régulière. Et ainsi finir à la 5e place, synonyme d’une série de quart-de-finale contre Saint-Chamond, finalement perdue d’un point (83-84) lors de la belle. Deux ans après sa relégation (18e de la saison 2016-17 avec 8 victoires et 26 défaites), le SLUC ronge donc toujours son frein en Pro B.[/arm_restrict_content]
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Photo : SLUC Nancy
