Après une victoire de l’équipe de France contre la République Tchèque (71-51) qui s’est décidée en deuxième mi-temps, la deuxième en deux rencontres, les Bleues restent prudentes avant le choc contre la Russie (dimanche à 20 h 45). Réactions.
Marine Johannes, arrière de l’équipe de France : « La première mi-temps a été compliquée mais on a su accélérer en deuxième. On a la chance de pouvoir jouer à onze. Valérie essaie de faire le maximum de rotations pour garder le rythme malgré la chaleur. Il faut qu’on garde cette intensité, cette concentration et ce jeu rapide qu’on a réussi à bien développer en deuxième mi-temps. Cette défense de zone nous a embêté dans notre rythme. On a ralenti et on a joué à leur vitesse. On a su réagir et être plus agressives. On sait que la Russie sera le plus match le plus dur de notre poule, on les connait bien. Il va falloir être concentrées et tout donner. Terminer à la première place du groupe, c’est essentiel. Pour l’organisme, c’est mieux de faire trois matches que quatre, c’est évident. »
Valérie Garnier, sélectionneuse de l’équipe de France : « En première mi-temps, on a regardé la République Tchèque jouer. Mais on a joué plus durs en deuxième et on a fait des stops défensifs, ce qui nous a permis de trouver du rythme. Et c’est plus facile pour l’équipe de France féminine quand on peut jouer plus vite. Je ne suis pas préoccupée. Si on se met à défendre avant, c’est mieux que si on subit. La République Tchèque est une équipe très efficace. Quand on se met à jouer vers l’avant, c’est difficile pour les équipes de nous suivre. On savait que ça irait crescendo sur notre poule du championnat d’Europe, avec une adversité plus présente contre la Russie. Pour avoir vu jouer la Russie c’est une équipe avec beaucoup de talent offensif. Une grosse présence. La bataille du rebond sera la clé du match avec deux équipes qui veulent terminer premières. »
Helena Ciak, intérieure de l’équipe de France : « Ce soir, ça a été un match un cran au-dessus par rapport à jeudi (Croatie). Dimanche, je pense que ce sera encore un cran au-dessus (Russie). Ça n’a pas été simple ce soir, on met un peu de temps à rentrer dedans, elles nous ont fait une défense de zone pratiquement tout le match. Il faut qu’on reste concentrées. On a le statut de favorites, on le sait, il faut faire attention, on le voit avec quelques surprises en phase de poule. La journée de repos va faire du bien pour reposer le corps et se concentrer sur la Russie. »
Alix Duchet, meneuse de l’équipe de France : « Tous les matches ne se ressemblent pas. On s’attendait à plus d’intensité. On est à deux matches gagnés, c’est positif. La défense de zone ne permet pas des matches intenses, ça casse le rythme. À nous de trouver les repères pour mettre la balle à l’intérieur, la ressortir. J’espère qu’Olivia Epoupa sera vite rétablie. J’ai eu un rôle un peu plus important aujourd’hui. A chaque match, j’essaie d’apporter mes qualités et donner 100% de moi-même pour cette équipe de France. »
A Strasbourg.
Photo : Helena Ciak (FIBA)