Hervé Beddeleem (Gravelines) : « On ne sait pas ce que l’on va devenir »

C’est un triste jour pour le basket français et surtout pour le BCM Gravelines-Dunkerque. Troisième club le plus historique de l’élite derrière l’ASVEL et Cholet, le club nordiste vient de perdre sa maison, Sportica, ravagée par un gigantesque incendie. Alors que le feu a été circonscrit mais pas encore éteint, les dirigeants maritimes ont livré leurs premières réactions.

Actuellement en vacances, le directeur exécutif gravelinois, Hervé Beddeleem, est évidemment sous le choc, comme il l'a confié à La Voix du Nord. 

« Je suis désemparé, nous allons tout perdre. La salle, les vestiaires, le matériel du kiné. Les joueurs seront sans maillots, sans shorts. Et sans chaussures puisqu’ils les laissent dans les vestiaires… On ne sait pas ce que l’on va devenir. Le match contre Paris (ce jeudi) ne pourra avoir lieu et pour les suivants, il va falloir trouver une solution. »

Sur BFM TV, le dirigeant du BCM a qualifié l'événement d’une « catastrophe incommensurable ». « Quarante ans de vie dans Sportica sont partis en fumée. Tout était fermé, en entretien. Et il n'y avait pas d'entraînement. Si on avait été en période de grosse fréquentation à la piscine ou s'il y avait eu un entraînement à la salle de basket, ça aurait été catastrophique », a ajouté le président du club, Christian Devos, auprès de l'AFP.

Reste à savoir où les joueurs de Jean-Christophe Prat disputeront leurs prochaines rencontres à domicile. Même si rien n'a encore été annoncé, la salle Calypso de Calais (près de 3 400 places en configuration basket) semble la plus à même de recevoir des matches du championnat de France et de la Coupe d'Europe. 

En attendant d’en savoir plus, les autres clubs de Betclic Elite ont apporté leur soutien au BCM sur les réseaux. C’est tout le basket français qui est en état de choc.