Le Limoges CSP a renversé le leader Boulogne-Levallois sans son entraîneur Massimo Cancellieri, Nicolas Lang, Grismay Paumier, Ingus Jakovics et Assane Ndoye, après deux prolongations (109-104), mais avec un Hugo Invernizzi (1,98m, 29 ans) en feu.
Il s’agit de la 4e victoire d’affilée du CSP qui est ainsi toujours positionné pour prendre place dans le top 8. On peut extraire les performances de trois joueurs : CJ Massinburg (31 points, 34 d’évaluation), Demonte Harper (30 points) et Hugo Invernizzi (26 points). Celui-ci n’a pas tenté un seul shoot à deux-points et il a en revanche transformé ses 6 essais à plus de 6,75m. Et parfois bien au-delà. C’est sa distance. La preuve, il a raté 3 des ses 11 lancers dont 2 à un très mauvais moment… Mais il a mis le panier primé qui a provoqué le break décisif, et ajouté 8 rebonds.
« C’était un match complètement fou ! », a t-il lâché au micro de France Bleu Limousin. « Je pense que c’est le match le plus émotionnellement fort qu’on a vécu ici depuis un petit bout de temps. Depuis que je suis arrivé. C’était un peu malade. J’ai été incroyablement faible sur les deux lancers. C’est surtout ça qui leur a permis d’avoir les prolongations. Après on a tellement donné. Ce n’est pas une excuse mais sur les lancers, je n’était plus lucide. Même à la fin (sur le tir décisif), j’avais l’impression d’envoyer une cacahuète. Quand les matchs sont fous comme ça, ça arrive. On ne pouvait pas donner plus aujourd’hui. J’ai vu CJ qui a failli s’effondrer au bout d’un moment. J’ai vu tout le monde qui était vraiment au bout. A un moment j’ai eu une crampe en sautant au rebond ce qui m’est jamais arrivé. Déjà que je saute pas beaucoup. C’est monstrueux ce qu’on a fait ! La salle aussi. J’avais des frissons des fois. Ce soir, ça a a poussé.
Photo : CSP
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