La NBA devrait-elle changer de nom ? Avec 75 joueurs nés en dehors des Etats-Unis, 32 nationalités représentées et seulement trois équipes à 100% « made in USA », dont Boston le champion en titre, la grand ligue nord-américaine n’a jamais été aussi internationale. Qui plus est, les « étrangers » ne sont plus là pour assurer un côté exotique sur les parquets, ils y brillent. Nos confrères de USA Today ont récemment mis en lumière leur présence dans le haut du panier des secteurs statistiques les plus cotés. Très intéressant bilan.
Dans sept catégories on retrouve des étrangers en haut de l’échelle, dont certaines sont même carrément le quasi apanage des non-Américains comme l’adresse à trois points et les rebonds. Derrière la ligne des 7m25, Bell (Iles Vierges), Calderon et Radmanovic sont respectivement 4, 5 et 6ème. Sous les panneaux, Biedrins (Lettonie), Bogut (Australie) et Duncan (Iles Vierges) sont 3, 7 et 9ème. Au niveau des passes décisives, la tableau est pas mal non plus: Calderon (Espagne, 3e), Nash (Canada, 5e) et Parker (France, 11e). Les étrangers ont même l’honneur de placer un homme en tête au pourcentage de réussite et aux lancers-francs avec Nene (Brésil, 61,8%) et Calderon (100%). Le meneur des champions du monde ibériques est également premier au ratio passes-ballons perdues (4). Avec une série en cours de 75 lancers réussis de rang, l’ex-star du Tau Vitoria n’est plus qu’à 23 lancers du record mythique de Michael Williams, établi en 1993 avec les Wolves.
Les Loups de Twin Cities sont à ce propos une des trois équipes de la ligue à ne pas avoir d’étrangers avec les Celtics et les Clippers. Les Lakers pointent en tête de la mondialisation avec 5 hors US et San Antonio a quand même gagné trois titres avec un Big Three qui ne compte aucun joueur né aux Etats-Unis.
Avec les départs de Diaw et Bell, Phoenix a perdu son rang international. Sans compter les All Star, MVP et MVP des Finals. Alors, à quand l’IBA ?