C’est un Vincent Collet aux anges qui a répondu aux questions des journalistes après la rencontre. Simplement heureux de la victoire, mais aussi de la qualité de jeu produite par les deux équipes.
La France a battu une grande équipe en réalisant un grand match. Lorsqu’on est entraîneur, c’est une immense fierté.
C’est le plus beau match que j’aie coaché en équipe nationale, sans aucun doute. C’était incroyable et je crois que le niveau, surtout, était incroyable. C’est pour ça que c’est vraiment une grande satisfaction de s’être imposé.
La journée avait particulièrement mal commencée : les Anglais qui battent les Polonais, donc on espérait avoir les Polonais comme troisièmes du groupe de l’autre côté, et après l’impossible se produit puisque les Turcs battent les Espagnols privés de Gasol. Donc on est venu à la salle en se disant encore plus fort qu’il fallait absolument gagner ce match, mais sans savoir si Tony allait pouvoir jouer. Après l’échauffement, il a pris la décision de le faire et fort heureusement parce que même s’il était diminué, ça reste quand même notre leader et il a quand même pesé sur le jeu comme il sait le faire. Et puis après toute l’équipe a été au diapason.
On a surtout, en terme de caractère, eu la capacité de résister face à cette équipe qui produisait un basket magnifique, qu’ils avaient en plus la plus belle réussite qu’ils ont eu depuis le début du tournoi à trois-points. Mais je crois qu’on a bien fait d’être l’équipe la plus agressive contre eux parce qu’on est les seuls à leur avoir provoqué autant de balles perdues, ce qui a permis de les désorganiser par moment, de relancer et d’avoir des contre-attaques.
Et puis ce dont je suis le plus fier ce soir, c’est que mes joueurs, dans les moments les plus chauds, ont eu la même intelligence de jeu, ont su trouver des solutions sans paniquer, sans s’énerver. Donc même si on a eu de la réussite sur la fin, cette victoire n’est pas volée.
