À l’occasion de la venue d’Andorre à Toulouse pour affronter l’Élan Béarnais samedi dernier, nous avons eu l’occasion de pouvoir discuter avec Amine Noua de ses objectifs et de son ressenti avec Andorre, lui qui vient de quitter pour la première fois son club formateur de Villeurbanne. Sur lequel il manifeste une certaine amertume.
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Comment se passe votre intégration dans votre nouveau club ?
J’ai été très bien accueilli, l’intégration se passe vraiment bien. Je connaissais déjà le coach, nous avons commencé à discuter ensemble en mai, l’intégration a donc été rapide. En plus, j’i d’excellents coéquipiers, l’organisation est au top, je me sens bien à l’aise !
En outre, Andorre est plutôt agréable, au moins en été ?
(rires) Oui, les montagnes, ça me change de Lyon. Et c’est vrai que l’hiver, ça doit être spécial. Mais, franchement, j’adore la ville, on n’y manque de rien. Et c’est ce qu’il me fallait, ce que je voulais, m’éloigner de ma zone de confort.
Il est vrai que vous avez commencé tout petit à Villeurbanne, vous n’aviez jamais changé de club auparavant ?
C’était le moment pour moi de quitter Lyon et la France. C’était spécial, mais j’étais prêt. Quand c’est arrivé, je me suis dit qu’il fallait y aller, pour changer de statut et devenir un joueur majeur.
Sur le match de ce soir (samedi 11, victoire d’Andorre sur Pau 83-74, 14 points à 6/11 aux tirs et 3 rebonds en 21 minutes), vous avez effectivement un rôle majeur et vous terminez meilleur marqueur de votre équipe. L’équipe avance bien, même s’il reste des choses à travailler ?
Nous avons commencé assez tôt, le 3 août. Nous ne sommes forcément pas encore très constants dans le jeu, mais il y a à chaque fois du positif, on s’améliore de jour en jour. Il y a encore de petites choses à ajuster, mais nous allons être prêts pour le début du championnat, la semaine prochaine.
Quelles différences voyez-vous déjà en Espagne avec ce qui se fait en France ?
Ça joue plus vite, plus avec la tête. Il s’agit clairement du meilleur championnat national en Europe, c’est vraiment du haut niveau. En outre, nous avons un coach reconnu, qui nous donne des conseils, qui nous aide à progresser. Ici, je ne peux que m’améliorer dans tous les aspects du jeu.
Pour le moment, tout va donc pour le mieux ?
Oui. Nous savons que nous allons avoir à effectuer un marathon entre le championnat et l’Eurocup dont le format a changé avec plus de matchs. Mais je suis prêt à assumer ce rôle que je n’ai pas forcément eu à Villeurbanne mis à part avec J.D. Jackson (NDLR : entraîneur de l’Asvel de décembre 2014 à janvier 2018). Mais, depuis, je stagnais clairement. Et, pour moi, il fallait que je passe un cap. À ce niveau, Andorre est l’équipe idéale pour cela, je suis prêt à le montrer.
C’est vrai que, la saison passée, que ce soit depuis la salle ou à la télé, vous n’aviez pas l’air heureux sur le parquet ?
Si ça s’est vu à la télé, c’est qu’on le ressentait bien. Il y avait beaucoup de frustration. On m’a vu comme le gamin du club, à qui on pouvait faire faire ce qu’on voulait. Non, non ! Moi, je sais que je peux faire bien plus. Je n’ai pas été utilisé à plein mais maintenant, cela va changer, je suis prêt à assurer le rôle qui me convient.
Nous allons donc voir le vrai Noua cette saison ?
Pendant toutes ces années à Villeurbanne, je n’ai pas forcément montré tout ce que je pouvais faire parce que j’étais chez moi, dans ma zone de confort. J’avais l’habitude de juste jouer. Mais, aujourd’hui, je veux montrer que je peux faire bien plus quand on me fait confiance. Maintenant, c’est à moi de le prouver. Je me suis préparé tout l’été pour cela et je suis prêt à prendre mes responsabilités.
Quel est l’objectif pour cette saison ?
On sait que la saison va être très longue, qu’il va falloir être constant. Et, personnellement, que j’emmagasine de la confiance. Mon premier objectif, c’est de retourner en Euroleague, et ici, c’est l’endroit idéal pour me relancer. Ensuite, avec l’équipe, on veut tout gagner, mais on sait que c’est difficile, qu’on va affronter le Real Madrid, le Barça, etc. De ce fait, le premier objectif, c’est d’aller en play-offs, car il y a eu beaucoup de frustration l’année passée de terminer 9e. Nous avons l’équipe adéquate pour faire au moins aussi bien.
Pour finir, parlez-vous déjà espagnol (ou catalan) ?
(rires) Non, mais j’ai ma première leçon lundi !
Photo d’ouverture : Morabanc Andorra
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Comment se passe votre intégration dans votre nouveau club ?
J’ai été très bien accueilli, l’intégration se passe vraiment bien. Je connaissais déjà le coach, nous avons commencé à discuter ensemble en mai, l’intégration a donc été rapide. En plus, j’i d’excellents coéquipiers, l’organisation est au top, je me sens bien à l’aise !
En outre, Andorre est plutôt agréable, au moins en été ?
(rires) Oui, les montagnes, ça me change de Lyon. Et c’est vrai que l’hiver, ça doit être spécial. Mais, franchement, j’adore la ville, on n’y manque de rien. Et c’est ce qu’il me fallait, ce que je voulais, m’éloigner de ma zone de confort.
Il est vrai que vous avez commencé tout petit à Villeurbanne, vous n’aviez jamais changé de club auparavant ?
C’était le moment pour moi de quitter Lyon et la France. C’était spécial, mais j’étais prêt. Quand c’est arrivé, je me suis dit qu’il fallait y aller, pour changer de statut et devenir un joueur majeur.
Sur le match de ce soir (samedi 11, victoire d’Andorre sur Pau 83-74, 14 points à 6/11 aux tirs et 3 rebonds en 21 minutes), vous avez effectivement un rôle majeur et vous terminez meilleur marqueur de votre équipe. L’équipe avance bien, même s’il reste des choses à travailler ?
Nous avons commencé assez tôt, le 3 août. Nous ne sommes forcément pas encore très constants dans le jeu, mais il y a
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