Sacré champion d’Australie avec Melbourne la saison passée, après l’avoir été en France en 2016, Casper Ware (1,78m, 27 ans) continue son parcours de globe trotter de la balle orange. Le meneur californien de petite taille se démène actuellement au sein de la formation estivale des Blazers, en finale du tournoi de Las Vegas cette nuit.
BasketEurope était présent sur l’événement et a ainsi pu poser quelques questions à l’ancien MVP des Finales de l’Asvel. Casper Ware revient ainsi sur ses souvenirs de Pro A et nous donne son regard averti sur la réputation du championnat français dans les vestiaires américains de la Summer League.
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« La NBA viendra vous chercher quoiqu’il arrive »
Casper, vous êtes reparti à Melbourne après une deuxième expérience à l’Asvel. Diriez-vous que cette double expérience vous a bien préparé pour la ligue d’été en NBA ?
C’est un bon niveau de compétition. On peut facilement s’adapter ici en jouant en France, comme le montre le bon nombre de joueurs qui évoluent en France pendant la saison. La ligue française est très compétitive. Ce n’est pas facile de gagner le titre car il y a énormément de bons joueurs.
Comment décririez-vous le niveau de jeu proposé en France ?
Il y a beaucoup de qualités athlétiques. Un peu comme en NBA, des joueurs longs, rapides et explosifs. Il faut s’adapter à quelques petites spécificités mais c’est une ligue très intéressante. La tactique est importante en France, il faut connaître ses classiques. Et puis, le spacing est similaire, on essaie d’écarter le jeu aussi. Avec le spacing et la défense du pick & roll qui se ressemblent, on peut facilement s’adapter entre la ligue française et la NBA.
Quelles étaient vos attentes avant d’arriver en France pour la première fois ?
Pas grand-chose à vrai dire. Je suis arrivé après avoir joué en Chine et je n’avais pas d’attente particulière. Mon agent m’a dit que je pouvais venir jouer en France, j’ai dit oui tout de suite. Et ça s’est bien passé pour moi.
Vous avez connu plusieurs championnats dont l’Italie, la Chine, l’Allemagne, la France et l’Australie, quel pays tient votre préférence ?
Je ne saurais pas dire quel championnat est le meilleur. Tous sont différents et ça dépend forcément de ce qu’on cherche. Le climat sera meilleur ici ou là mais en général, on se sent bien en France. Par exemple, en France, on prend le train pour se déplacer alors qu’en Australie, on se déplaçait toujours en avion. Chaque ligue a ses avantages et ses inconvénients.
Y a-t-il une ligue où il vaut mieux se trouver pour finir sur les radars NBA ?
Franchement, la NBA viendra vous chercher quoiqu’il arrive si vous êtes bon. Si tu es bon et que tu joues en Italie, ils viendront en Italie. Peu importe où tu joues, si tu es bon, la NBA viendra te chercher.
« On sait qu’on aura notre argent en temps et en heure »
Pendant ces ligues d’été où la plupart des joueurs sait qu’ils seront reversés en Europe, discute-t-on justement de ces futures destinations entre joueurs ?
On a ce genre de conversations avec d’autres joueurs qui ont aussi joué en Europe. On leur demande leur avis. Ils racontent leur expérience : j’ai joué ici, c’était pas mal, j’ai joué là-bas, ce n’était pas vraiment génial… C’est clair que ça peut aider.
Et quelle est la réputation de la France dans votre expérience ?
La France a plutôt bonne réputation parmi les joueurs. Le niveau de compétition est bon, on sait qu’on aura notre argent en temps et en heure, ce qui peut être un problème ailleurs. Et c’est souvent le plus gros problème pour les joueurs américains en fait. En France, c’est le top à ce niveau-là et comme le basket et les fans sont bons, c’est un pays qui est assez haut dans la liste.
Est-ce que le style de jeu pratiqué est particulièrement attrayant pour les joueurs ?
C’est plus ou moins la même chose. Il y a des équipes qui aiment jouer vite et d’autres qui aiment poser le jeu. Mais ça dépend au final plus du coach que de la ligue où on joue. En Italie, j’ai connu deux coachings très différents d’une année sur l’autre. Donc ça dépend vraiment de chaque équipe.
Une autre opportunité en France vous intéresserait donc éventuellement…
Bien sûr. Je ne refuserai pas de revenir jouer en France. J’ai apprécié mon temps là-bas. J’ai remporté le titre, j’ai été MVP, pourquoi pas revenir ?
Racontez-nous tout de même un peu votre expérience avec les Blazers, qu’attendent-ils de vous ?
Je suis là pour contrôler un peu le jeu et faire ce que je sais faire. Je dois simplement jouer mon jeu. Je peux distribuer la gonfle ou prendre des tirs. J’essaie de faire les meilleurs choix.
Et vous jouez un rôle de vétéran auprès du jeune rookie Anfernee Simons également…
Oui, c’est ça. Je lui ai parlé un peu. Je l’ai conseillé sur ce qu’il peut faire mieux. Il s’en sort déjà bien.
Propos recueillis à Las Vegas
[armelse]
« La NBA viendra vous chercher quoiqu’il arrive »
Casper, vous êtes reparti à Melbourne après une deuxième expérience à l’Asvel. Diriez-vous que cette double expérience vous a bien préparé pour la ligue d’été en NBA ?
C’est un bon niveau de compétition. On peut facilement s’adapter ici en jouant en France, comme le montre le bon nombre de joueurs qui évoluent en France pendant la saison. La ligue française est très compétitive. Ce n’est pas facile de gagner le titre car il y a énormément de bons joueurs.
Comment décririez-vous le niveau de jeu proposé en France ?
Il y a beaucoup de qualités athlétiques. Un peu comme en NBA, des joueurs longs, rapides et explosifs. Il faut s’adapter à quelques petites spécificités mais c’est une ligue très intéressante. La tactique est importante en France, il faut connaître ses classiques. Et puis, le spacing est similaire, on essaie d’écarter le jeu aussi. Avec le spacing et la défense du pick & roll qui se ressemblent, on peut facilement s’adapter entre la ligue française et la NBA.
Quelles étaient vos attentes avant d’arriver en France pour la première fois ?
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