MVP des dernières finales de Bundesliga, Fabien Causeur a fait le choix de faire son retour en Espagne cet été, mais cette fois-ci dans la capitale au Real Madrid. Suite au match face à Andorre samedi, nous sommes allés à la rencontre de l’ancien joueur de Vitoria.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Qu’y-a-t-il manqué au Real pour battre Andorre ?
Il aurait fallu qu’on se concentre moins sur les arbitres. On avait le rythme du match pendant 32 ou 33 minutes. Mêmes quand ils sont revenus dans le troisième quart temps, on a su revenir rapidement et reprendre huit points d’avance. On prend deux fautes technique qui les remettent dans le match. Ils en ont profité pour reprendre confiance et ils nous prennent le match. Je pense que c’est surtout qu’on a perdu beaucoup trop d’énergie à parler avec les arbitres en deuxième mi-temps. Ca nous a couté très cher à la fin.
Comment vous sentez-vous à Madrid ?
Très bien ! On fait une bonne saison. On a eu un mois de novembre très compliqué avec quatre ou cinq défaites en Euroleague et ça a été dur de trouver les solutions avec toutes les différentes blessures qu’on a eu surtout à l’intérieur. Ca fait deux ou trois semaines qu’on a un coup de moins bien donc il faut retrouver de l’énergie avant la Copa del Rey.
Êtes-vous à l’aise avec le rôle que vous avez ?
C’est le rôle que l’on me donne. Je suis content parce que j’ai des minutes. C’est toujours important de jouer. Quand on signe dans une équipe comme ça, ce n’est jamais facile de faire son trou parce qu’il y a beaucoup de concurrence, mais je suis épanoui et content ici.
Luka Doncic vous impressionne-t-il autant qu’il impressionne tout le monde ?
Bien sûr. C’est impressionnant de voir ce qu’il est capable de faire à 18 ans. C’est un gamin très, très spécial, mais justement ça reste un gamin. Il le sait. Il ne doit pas rester sur ses acquis parce qu’il va surement passer un nouveau cap l’année prochaine s’il va en NBA. Il faudra qu’il soit vraiment à 100% tout le temps, il le sait et c’est pour ça qu’il travaille autant tous les jours.
Comment est Pablo Laso, de l’extérieur il peut sembler assez strict ?
C’est vraiment une très bonne personne. C’est un ancien joueur et c’est le premier entraîneur que je vois se mettre dans la peau des joueurs. Il sait ce que vit chacun de ses joueurs et je trouve que la relation qu’il a avec tout le monde est spécial. C’est la relation d’un joueur avec un coach mais il sait et comprend vraiment les réactions des joueurs. Il sait que les temps de repos sont importants, que c’est important de nous laisser souffler. C’est quelqu’un qui nous aide vraiment dans la vie de tous les jours.
Une petite comparaison avec Andrea Trinchieri ?
C’est totalement différent ! Rien à voir. Andrea est vraiment quelqu’un qui pousse énormément aux entraînements. Pablo le fait aussi, mais on a un groupe fait de tellement de bons joueurs que de nous-mêmes on monte le niveau sans qu’il ait besoin de nous pousser pour qu’on soit à 100% parce qu’on l’est tout le temps. Avec Andrea c’était différent. Il est plus sanguin, un vrai italien.
Vous avez aussi connu Vitoria, quelle ville vous préférez ?
Madrid bien sûr. C’est la capitale, il y a toujours quelque chose à faire quand on a un peu de temps libre. En plus ma future femme est Madrilène donc elle a tous ses amis et sa famille ici. Pour nous c’est vraiment génial. Ce n’est pas comparable. Mais ça n’enlève en rien le fait que j’ai passé quatre superbes années à Vitoria, je me suis fait de très bons contacts avec les fans. Je suis toujours très heureux de retourner là-bas.
Vous êtes arrivé dans un club connu mondialement, quel changement vous a le plus marqué par rapport aux autres clubs où vous êtes passé ?
Médiatiquement c’est complètement différent. On voit énormément de journalistes, on est très sollicités, même pendant les entraînements entre les caméras et les gens qui veulent nous voir. Pendant les matchs c’est pareil. Quand on joue à l’extérieur toutes les salles sont pleines. C’est quelque chose de génial pour un joueur d’avoir la chance vivre ça. C’est vraiment là où je voulais arriver dans ma carrière. Maintenant j’ai envie d’y rester.
Vous êtes dans l’une des toutes meilleures équipes d’Europe, quel sont les prochains objectifs ?
L’objectif c’est de pouvoir rester dans un club comme ça. Rester au Real Madrid c’est un rêve pour moi. Mais ça passera par gagner des titres. Des équipes comme ça pour y rester ce n’est pas simplement la performance individuelle qui compte, il faut que l’équipe gagne.
Vous êtes en contact avec le Real du foot ?
On vit dans la même résidence qu’eux. On s’entraîne dans la même résidence, on se voit presque tous les jours. C’est quelque chose d’assez spécial au début de voir Zidane, Benzema ou Ronaldo. C’est assez exceptionnel, c’est toujours quelque chose de parler avec eux, mais au fur et à mesure ça devient normal. On se voit souvent.
Voici les stats en carrière en championnat de Fabien Causeur :
[table id=93 /]
[armelse]
Qu’y-a-t-il manqué au Real pour battre Andorre ?
Il aurait fallu qu’on se concentre moins sur les arbitres. On avait le rythme du match pendant 32 ou 33 minutes. Mêmes quand ils sont revenus dans le troisième quart temps, on a su revenir rapidement et reprendre huit points d’avance. On prend deux fautes technique qui les remettent dans le match. Ils en ont profité pour reprendre confiance et ils nous prennent le match. Je pense que c’est surtout qu’on a perdu beaucoup trop d’énergie à parler avec les arbitres en deuxième mi-temps. Ca nous a couté très cher à la fin.
Comment vous sentez-vous à Madrid ?
Très bien ! On fait une bonne saison. On a eu un mois de novembre très compliqué avec quatre ou cinq défaites en Euroleague et ça a été dur de trouver les solutions avec toutes les différentes blessures qu’on a eu surtout à l’intérieur. Ca fait deux ou trois semaines qu’on a un coup de moins bien donc il faut retrouver de l’énergie avant la Copa del Rey.
Êtes-vous à l’aise avec le rôle que vous avez ?
C’est le rôle que l’on me donne. Je suis content parce que j’ai des minutes. C’est toujours important de jouer. Quand on signe dans une équipe comme ça, ce n’est jamais facile de faire son trou parce qu’il y a beaucoup de concurrence, mais je suis épanoui et content ici.
Luka Doncic vous impressionne-t-il autant qu’il impressionne tout le monde ?
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo : Real Madrid