Malgré un effectif plutôt intéressant, Évreux n’a pas réalisé un exercice 2018-19 de haute volée, finissant 12e. Fabrice Lefrançois, son entraîneur, relève les multiples blessures qui ont touché ses joueurs majeurs comme explication principale à cette saison mitigée. Et se projette sur la compétition à venir avec des ambitions en terme de jeu.
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Quel bilan tirez-vous de la saison passée ?
Elle a été difficile, marquée par les blessures. Nous n’avons jamais pu compter sur l’effectif imaginé à la base. Quand le cinq majeur n’est pas blessé, on arrive à enchaîner neuf victoires en quinze matchs. Seulement, ça ne représente que quinze matchs sur 34… Et le problème a été le même pour les joueurs de rotation. C’est dommage de ne pas avoir pu nous confronter ànos adversaires avec toutes nos armes.
De grands noms ont rejoint la Pro B, comme Amara Sy, Nobel Boungou-Colo, Shawn King ou Roko Ukic, que pensez-vous de cette évolution ?
Le niveau de la Pro B augmente chaque année. Il y a des gros CV qui arrivent encore cette saison, mais la Pro B est un championnat très spécifique. Je pense qu’il faut bien le connaître pour être efficace: ce n’est pas facile d’arriver en Pro B et de dominer directement. De grandsjoueurs facilitent forcément les choses, mais la cohésion du groupe reste très importante. Il s’est déjà vu des équipes avec des «stars» ne pas s’imposer. En tout cas, cela garantit le fait que chaque match sera une lutte, qu’il sera intéressant. Mais il faudra voir quelle est la vérité du terrain.
Vous avez profondément remanié votre effectif, quelles ont été les priorités ?
J’avais la volonté de changer de style de jeu. Je veux en arriver à un jeu un peu plus rapide, avec globalement un peu plus de QI basket. C’est là-dessus qu’on s’est basé pour travailler sur le recrutement.
Quel est votre ressenti sur votre recrutement ?
Nous avons fait avec nos moyens, c’est-à-dire de très petits moyens. En premier lieu, nous avons voulu sécuriser le poste 1 en faisant revenir Jerrold Brooks, joueur avec lequel j’avais pris beaucoup de plaisir à travailler, qui avait été très performant avec nous et qui est aussi revanchard par rapport à la saison dernière. Globalement, nous avons constitué une équipe avec des joueurs dans la force de l’âge (entre 25 et 30 ans) et qui ont des choses à prouver. Nous avons apporté une petite touche hispanique avec Jhornan Zamora sur le poste 2/3. Sa mission sera de nous apporter de la création à la façon dont Damien Bouquet le faisait l’an dernier. Sur le poste 4, nous aurons deux joueurs assez complémentaires avec Antoine Wallez et Stojan Gjuroski. Nous avons été malins en fonction de nos capacités financières.
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Quel bilan tirez-vous de la saison passée ?
Elle a été difficile, marquée par les blessures. Nous n’avons jamais pu compter sur l’effectif imaginé à la base. Quand le cinq majeur n’est pas blessé, on arrive à enchaîner neuf victoires en quinze matchs. Seulement, ça ne représente que quinze matchs sur 34… Et le problème a été le même pour les joueurs de rotation. C’est dommage de ne pas avoir pu nous confronter ànos adversaires avec toutes nos armes.[/arm_restrict_content]
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Photo : Sabine De Leest / ALM Evreux