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Interview John Cox (SLUC Nancy) : « Ça serait bien de terminer en France, la où ça a commencé »

Il fait partie des plus fidèles étrangers à avoir foulé les parquets de LNB. John Cox (1,94m, 37 ans) a passé un peu plus de dix ans en Pro A en passant par Le Havre, Paris-Levallois, Cholet, Chalon, Pau et le revoilà à Nancy où il a déjà séjourné deux ans.

Il fait partie des plus fidèles étrangers à avoir foulé les parquets de LNB. John Cox (1,94m, 37 ans) a passé un peu plus de dix ans en Pro A en passant par Le Havre, Paris-Levallois, Cholet, Chalon, Pau et le revoilà à Nancy où il a déjà séjourné deux ans.

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Comment vous sentez-vous en revenant en France ?

Je suis content parce que je connais particulièrement ce club pour y avoir joué entre 2008 et 2010, je connais déjà le coach Christian Monschau pour avoir joué pour lui pendant quelques années. Je connais aussi déjà quelques joueurs avec qui j’ai déjà joué dans ma carrière comme Anthony Goods, Philippe Braud et Meridis Houmounou. Je suis très à l’aise ici donc tout va bien.

Comment s’est fait votre signature à Nancy ?

Ce n’était pas vraiment prévu… En réalité j’étais en train de préparer des choses pour le futur, je pensais à devenir scout pour la NBA. J’ai eu une opportunité avec Philadelphie mais j’ai vu que j’étais bien, que je pouvais toujours jouer, que j’étais en bonne santé donc j’ai signé. C’est aussi une décision prise pour ma famille. J’ai deux petites filles qui sont nées en France, une à Cholet et l’autre au Havre. Je pense que c’est bien pour elles de passer du temps dans le pays où elles sont nées, d’aller à l’école ici et s’imprégner de la culture.

C’est le coach qui vous a appelé ?

Oui, ce sont Christian Monschau et mon agent Nicolas Paul qui m’ont appelé et proposé cette opportunité. Mais avec Christian nous avions déjà parlé dans le passé. Lorsque j’étais à Pau l’année dernière on s’était parlé, nous avons une très bonne relation.

Qu’est-ce qui vous a convaincu ?

Simplement le fait de revenir ici, la situation ici. L’idée de venir passer au moins une nouvelle année en France, pouvoir vivre ici, retrouver cette culture. Je peux toujours jouer, j’ai eu la possibilité de revenir ici donc je suis venu. Je prends année après année maintenant (rires).

Que pensez-vous de l’environnement ici, êtes-vous content de revenir ?

Oui, très ! Nancy est une très bonne ville, une belle ville de basket avec un très bon public. C’est une organisation très professionnelle, une des meilleures de LNB. Tout le monde le sait, tout le monde connaît le SLUC. C’est une superbe ville pour jouer au basket dans tous les aspects.

« Je vais essayer de faire mon possible pour qu’il (Kobe Bryant) vienne voir un de nos matchs »

Que pensez-vous de l’équipe ?

J’aime notre équipe ! Nous avons une équipe généreuse, il y a un bon mélange entre de jeunes bons joueurs et des vétérans qui connaissent le basket français. Je pense que c’est important. Je pense que nous avons des chances de réaliser une belle saison en Pro B.

Comment vous sentez-vous dans l’équipe ?

Je suis en forme physiquement mais j’ai encore besoin d’un peu de temps pour être à 95%-100%. Je sens que je progresse au fur et à mesure des jours, je pense être à 20% de mon meilleur niveau. Je n’ai jamais joué en Pro B auparavant donc je suis encore en apprentissage, j’ai besoin de voir comment les autres équipes jouent. J’ai encore besoin d’apprendre, chaque match sera en quelque sorte un petit test pour moi. On verra à la moitié de la saison comment je serai, quand j’aurai vu tout le monde.

Avez-vous prévu de terminer votre carrière ici ?

Ça serait bien de terminer en France, là où tout a commencé (sourire) ! On dirait que ça en prend le chemin… Mais on verra, si je peux rester, si je peux rester en bonne santé. J’ai eu vraiment beaucoup de chance dans ma carrière, je n’ai jamais connu de grave blessure et je pense bien que c’est pour ça que je peux toujours jouer à 37 ans. J’espère pouvoir terminer ici, en France.

Quelle est votre relation avec la France ?

J’aime la France, elle m’a plutôt réussi. Elle a aussi fait du bien à ma famille. J’ai appris la culture, j’aime être en France.

Dans quel club vous êtes-vous senti le mieux en France ?

Oh ! C’est compliqué… J’ai joué pour de tellement bons clubs, je ne peux pas en choisir qu’un… Ma première année à Chalon était très bien. C’est un très bon club. J’ai passé de belles années à Nancy, on a joué l’Euroleague, l’Eurocup. A Levallois aussi c’était bien. Le Havre pendant cinq ans c’était aussi très bien pour moi. Je dirais donc Nancy, Paris-Levallois, Chalon et Le Havre… (rires)

Parlez-vous un peu français maintenant ?

« Oui, oui… Un petit peu. J’essaye… »

Vos filles parlent français ?

« Actuellement non, mais j’espère plus tard. Après quelques mois ». C’était un peu compliqué jusqu’à maintenant. Elles sont nées en France, elles y ont un peu vécu, elles sont parties aux Etats-Unis, l’année dernière nous étions en Allemagne. Elles sont allées à l’école en Allemagne donc elles ont commencé à apprendre à parler allemand. Ma plus grande fille parlait un petit peu français avant que nous partions, mais comme elle est partie pendant deux ans c’est pas facile. Là elles vont à l’école ici, je pense qu’après un an, ou deux si je reste, elles le parleront bien. Je pense que c’est important.

Kobe Bryant, votre cousin, va venir vous voir à Nancy ?

On va voir ! Il vient en France en décembre je crois pour le travail. Il vient tous les ans pour Nike, donc il devrait venir à un nos de matchs. On va essayer d’organiser ça, je vais essayer de faire mon possible pour qu’il vienne avant Noël. J’espère qu’il viendra, mais je pense que ça va se faire.

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Comment vous sentez-vous en revenant en France ?

Je suis content parce que je connais particulièrement ce club pour y avoir joué entre 2008 et 2010, je connais déjà le coach Christian Monschau pour avoir joué pour lui pendant quelques années. Je connais aussi déjà quelques joueurs avec qui j’ai déjà joué dans ma carrière comme Anthony Goods, Philippe Braud et Meridis Houmounou. Je suis très à l’aise ici donc tout va bien.

Comment s’est fait votre signature à Nancy ?

Ce n’était pas vraiment prévu… En réalité j’étais en train de préparer des choses pour le futur, je pensais à devenir scout pour la NBA. J’ai eu une opportunité avec Philadelphie mais j’ai vu que j’étais bien, que je pouvais toujours jouer, que j’étais en bonne santé donc j’ai signé. C’est aussi une décision prise pour ma famille. J’ai deux petites filles qui sont nées en France, une à Cholet et l’autre au Havre. Je pense que c’est bien pour elles de passer du temps dans le pays où elles sont nées, d’aller à l’école ici et s’imprégner de la culture.

C’est le coach qui vous a appelé ?[/arm_restrict_content]

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Crédit : Com1Sport / SLUC Nancy Basket

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