vLe parcours de Jonah Bolden est un sacré périple. Natif de Melbourne, l’intérieur de 22 ans a fait sa première année de lycée en Australie avant de faire son paquetage et de déménager aux Etats-Unis. D’abord ce fut le Nevada, puis le New Hampshire avant la Californie et deux saisons à UCLA.
Mais depuis 2016, Bolden évolue de l’autre côté de l’Atlantique. Il a passé une première saison encourageante à Belgrade, au FMP, avant de signer la saison passée au niveau supérieur, chez le Maccabi Tel Aviv.
BasketEurope a précisément voulu en savoir plus sur son expérience au sein du Club Nation pour sa première année en Euroleague… et le tsar français du CSKA, Nando De Colo, a fini par être mentionné au buzzer ![arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
« Le plan est que je sois avec les Sixers la saison prochaine »
Jonah, comment évaluez-vous vos premiers pas en ligue d’été avec les Sixers ? Vos premières minutes officielles depuis le titre national avec le Maccabi Tel Aviv…
Oui, c’est vraiment la première fois depuis la fin de saison dernière que je joue un match organisé. Entre temps, on s’entraîne et on fait du foncier mais on veut toujours être en forme de match. Et c’est en jouant ce genre de match qu’on y arrive. J’étais assez nerveux, j’avais un peu le trac mais je suis content que ça soit passé.
Vous n’étiez pas sûr d’y participer, qu’est-ce qui vous a décidé pour de bon ?
Je m’entraînais depuis un petit moment à Orange County et mon agent m’a dit quatre jours avant la ligue d’été que je pouvais y aller si je voulais. Je n’ai pas hésité une seconde.
Quel est le plan avec les Sixers : de jouer avec eux dès la saison prochaine ?
Oui, c’est le plan depuis le début et ça n’a pas changé. Je suis ici pour montrer ce que je peux faire.
Dans quels domaines pensez-vous avoir le plus progressé avec le Maccabi ?
Dans la maturité, dans l’envie, dans le leadership. Dans la constance. Mon tir n’était pas réglé sur ce match mais j’ai beaucoup travaillé sur mon tir cette saison, aux lancers et à trois points. Mais je sais que c’est un apprentissage pour moi. Il faut prendre les matchs les uns après les autres…
« J’ai dû m’adapter à ces défenses plus rugueuses et plus expérimentées »
Comment pensez-vous que votre expérience Euroleague vous a aidé à progresser défensivement ?
J’ai joué contre des gars qui étaient très physiques. Le Maccabi joue en Euroleague et en championnat israélien. Si ce n’est pas le cas en championnat, on jouait contre des joueurs très costauds en Euroleague. Ce sont des gars qui ont surtout beaucoup d’expérience et de QI basket. Ça m’a aidé dans mon jeu car j’ai dû m’adapter à ces défenses plus rugueuses et plus expérimentées.
Est-ce ce dont vous aviez besoin pour continuer à passer des paliers ?
Sans aucun doute. Je ne suis pas encore au niveau que j’espère atteindre mais cette expérience m’a beaucoup aidé. D’avoir joué contre ce genre de gars très expérimentés, qui jouent en Euroleague ou même en NBA depuis des années, c’est forcément une bonne chose pour ma carrière. Pendant toute la saison, j’ai énormément appris auprès de mes coéquipiers également. Pour moi, il s’agissait simplement de jouer le plus dur possible et de montrer ce dont j’étais capable, tout en apprenant le plus possible en cours de route.
Quels souvenirs gardez-vous de l’ambiance particulière au Maccabi, le Club Nation ?
C’est une atmosphère qui est vraiment différente de la NBA. Je sais que les playoffs NBA sont une autre chose et en l’occurrence, à Philly, les fans sont nombreux et bruyants. Mais à Tel Aviv, ça fait partie de la culture locale. On était toujours à guichets fermés pour nos matchs.
Quel est votre programme pour l’été ? Sur quoi voulez-vous particulièrement progresser ?
Je ne regarde pas forcément cet été en particulier, je vois les choses plus globalement. Et je dois surtout prendre les choses étape par étape. Chaque jour, je dois simplement travailler et continuer à m’améliorer des deux côtés du terrain. Offensivement, je sais que je dois parfois être un peu moins altruiste. Car si je garde le ballon ou je prends un tir, ça peut aussi aider l’équipe à mieux fonctionner.
« De Colo, un des joueurs qui sort du lot en Europe »
Le basket australien se porte plutôt bien… Avez-vous suivi la course au Rookie de l’Année la saison passée, entre Ben Simmons et Donovan Mitchell ?
Je n’ai jamais douté que Ben allait gagner le trophée. Je connais aussi très bien Donovan Mitchell car on était dans la même académie de Brewster [dans le New Hampshire]. L’un comme l’autre ont réussi de très belles saisons. Connaissant Ben, je sais pour sûr qu’il n’a jamais douté de lui-même, malgré sa saison blanche.
Et plus généralement, comment voyez-vous cette expansion du basket dans votre pays ?
Le basket australien est en pleine croissance. De voir ce qu’il était il y a cinq ans et maintenant, c’est une sacrée évolution. Il y a le centre à Canberra et il y a des gars comme Ben, Dante et moi-même qui essayons de motiver les générations futures.
Quelle leçon principale gardez-vous de votre expérience Euroleague ?
La maturité. C’était ma première saison en Euroleague. Avant ça, j’avais déjà joué dans la ligue serbe et en Ligue ABA avec le FMP. Mais là, avec l’Euroleague, on avait un calendrier de 72 matchs je crois. Il y avait pas mal de voyages à gérer. Ce n’est pas encore le calendrier NBA mais ça m’a clairement aidé à murir. Et puis, j’ai mûri physiquement en me frottant à ces joueurs expérimentés.
Dernière question : y a-t-il un joueur qui vous a impressionné sur le Vieux Continent ?
Nando De Colo du CSKA Moscou. C’est un des rares gars dont j’entendais souvent parler. Et on a joué contre lui aussi. C’est un des joueurs qui est sorti du lot pour moi, c’est un des préférés en Euroleague et il le mérite. C’est un très gros joueur.
Propos recueillis à Las Vegas
https://www.youtube.com/watch?v=P8MYBE7eFOM
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« Le plan est que je sois avec les Sixers la saison prochaine »
Jonah, comment évaluez-vous vos premiers pas en ligue d’été avec les Sixers ? Vos premières minutes officielles depuis le titre national avec le Maccabi Tel Aviv…
Oui, c’est vraiment la première fois depuis la fin de saison dernière que je joue un match organisé. Entre temps, on s’entraîne et on fait du foncier mais on veut toujours être en forme de match. Et c’est en jouant ce genre de match qu’on y arrive. J’étais assez nerveux, j’avais un peu le trac mais je suis content que ça soit passé.
Vous n’étiez pas sûr d’y participer, qu’est-ce qui vous a décidé pour de bon ?
Je m’entraînais depuis un petit moment à Orange County et mon agent m’a dit quatre jours avant la ligue d’été que je pouvais y aller si je voulais. Je n’ai pas hésité une seconde.
Quel est le plan avec les Sixers : de jouer avec eux dès la saison prochaine ?
Oui, c’est le plan depuis le début et ça n’a pas changé. Je suis ici pour montrer ce que je peux faire.
Dans quels domaines pensez-vous avoir le plus progressé avec le Maccabi ?
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