Depuis le début de saison à Reggio Emilia, en Italie, Landing Sane (2,07m, 27 ans) est en train de se rendre indispensable au sein de l’effectif du Morabanc Andorra qu’il a rejoint il a un mois tout juste. Avant le match face au Real Madrid, lors duquel il a compilé 24 points (8/13 aux tirs dont 6/10 à 3-pts) et 6 rebonds pour une évaluation de 30, nous avons été à la rencontre de l’ancien joueur du Paris-Levallois.
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Landing, Ada, comment faut-il vous appeler ?
C’est selon tes préférences (rires). Mon vrai prénom c’est Landing et Ada c’est mon deuxième prénom tout simplement. Officiellement c’est Landing, mais tout le monde m’appelle Ada.
C’est votre première saison à l’étranger, comment vous sentez-vous ?
Plutôt bien ! Je trouve que jusqu’ici je ne m’en sors pas trop mal sachant que rien de tout ça n’était prévu. Je suis arrivé en début de saison, je n’avais pas de club. J’ai eu la chance de pouvoir faire la présaison avec l’équipe de Reggio Emilia. Leur poste 4 s’est blessé et donc étant donné que j’étais là et que j’étais bon à ce moment-là, ils m’ont proposé de signer trois mois. J’ai découvert un autre championnat, un nouvel environnement. Au début c’était assez difficile parce que c’était ma première vraie expérience loin de tout, tout seul. Dans l’ensemble je suis assez satisfait dans le sens où mes dernières sorties se sont très bien passées, l’équipe tournait vraiment bien et j’ai réussi à trouver ma place. C’est clair que j’aurais pu faire plus parce qu’on peut toujours plus, mais je suis satisfait de l’expérience que j’ai pu acquérir en Italie. Derrière Reggio, je me retrouve ici à Andorre. J’ai la chance d’être avec Andrew que je connais depuis que j’ai 16 ans. Avoir quelqu’un qu’on connaît aussi bien dans l’équipe ça facilite l’intégration. J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation parce que je connaissais personne et ils ne me connaissaient pas non plus. Au fur et à mesure des semaines ça se passe de mieux en mieux donc rien à dire.
Ce n’est pas trop compliqué de passer la saison en signant des contrats de courtes durées ?
C’est vrai, mais en quelque sorte j’ai fait un pari. Pendant l’été j’ai eu la possibilité de signer dans différents clubs – il n’y en a pas eu mille non plus – et j’ai préféré attendre. Ce qui a fait que les clubs ont avancé de leur côté et je me suis retrouvé sans rien. De base, j’avais plus l’idée de partir à l’étranger. Finalement, le club de Reggio s’est manifesté pour la préparation. De mon point de vue, ça ne changeait pas grand-chose, mais c’était bien parce que ça me permettait de faire la préparation avec une équipe. Le travail est fait différemment et j’ai eu l’occasion de jouer des matchs amicaux pour potentiellement me faire voir et intéresser d’autres personnes. C’est comme ça que j’ai réfléchi et que je me suis décidé à y aller. Les choses ont fait qu’ils m’ont proposé ce contrat-là. Je n’ai pas hésité et je suis arrivé seulement un jour après tout le monde donc c’est comme si j’étais dans l’équipe depuis le début. J’ai eu un contrat de trois mois et ça n’a pas été plus loin parce qu’ils voulaient me prolonger pour seulement un mois supplémentaire alors que moi je voulais signer jusqu’à la fin de la saison. C’est ce qui m’a poussé à partir.
Quel bilan tirez-vous de votre expérience à Reggio Emilia ?
J’ai appris sur moi, parce que j’ai dû me faire à la solitude (sourire). Ce n’est pas facile. J’ai dû trouver d’autres choses à faire parce que jusqu’ici j’étais à Paris et j’étais toujours entouré de ma famille et de mes amis. J’ai dû me recentrer sur moi. Ce n’est pas venu tout de suite, mais je pense que j’ai fait ce qu’il fallait pour être vraiment performant sur le temps de jeu que j’avais. Si ça devait arriver à nouveau, ça ne se passerait pas de la même façon.
Comment on se fait à la solitude ?
(Il pointe Andrew Albicy du doigt à sa droite) Ici j’ai mon gars sûr et certain avec moi ! Mais à Reggio Emilia, je passais beaucoup de temps avec mes coéquipiers, surtout avec les Américains. Les Italiens sont chez eux donc ils restaient un peu plus entre eux, ce qui est normal. Par contre, avec les Américains on faisait beaucoup d’activités ensemble.
Comment vous sentez-vous à Andorre ?
Bien, la vie est tranquille et je suis avec Andrew. Quand on était à Paris déjà on traînait ensemble tout le temps donc ici c’est la même chose.
Justement depuis l’époque où vous étiez ensemble à Levallois, quel regard avez-vous sur Andrew aujourd’hui ?
Dans le fond, pour moi, ce n’est pas comme si c’était devenu un autre joueur. Il fait ce qu’il a toujours su faire. Je pense que c’est surtout l’opposition qui a changé, mais, lui, il n’a pas changé son jeu.
Quel est l’objectif pour la saison prochaine, continuer de chercher un club européen ou revenir en France ?
J’évite de trop me projeter comme je ne sais pas trop ce qui va se passer. Pour l’instant j’ai signé deux mois ici en sachant que ça fait déjà un mois pile aujourd’hui. Je vais essayer de continuer à être performant, régulier et apporter ce que je peux à l’équipe. On verra où cela me mènera ensuite.
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Landing, Ada, comment faut-il vous appeler ?
C’est selon tes préférences (rires). Mon vrai prénom c’est Landing et Ada c’est mon deuxième prénom tout simplement. Officiellement c’est Landing, mais tout le monde m’appelle Ada.
C’est votre première saison à l’étranger, comment vous sentez-vous ?
Plutôt bien ! Je trouve que jusqu’ici je ne m’en sors pas trop mal sachant que rien de tout ça n’était prévu. Je suis arrivé en début de saison, je n’avais pas de club. J’ai eu la chance de pouvoir faire la présaison avec l’équipe de Reggio Emilia. Leur poste 4 s’est blessé et donc étant donné que j’étais là et que j’étais bon à ce moment-là, ils m’ont proposé de signer trois mois. J’ai découvert un autre championnat, un nouvel environnement. Au début c’était assez difficile parce que c’était ma première vraie expérience loin de tout, tout seul. Dans l’ensemble je suis assez satisfait dans le sens où mes dernières sorties se sont très bien passées, l’équipe tournait vraiment bien et j’ai réussi à trouver ma place.[/arm_restrict_content]
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Photo : Morabanc Andorra