Interview Marko Pecarski, MVP de l’Euro U18 : « Peut-être que je vais venir en université l’année prochaine… »

MVP du dernier Euro des moins de 18 ans, Marko Pecarski (2,08m, 19 ans) est retourné au travail depuis son sacre de l’été 2018. Le jeune intérieur serbe est de fait dans la deuxième année déjà de son contrat pro au sein du Partizan Belgrade, mais il y joue peu cette saison avec seulement 8 apparitions et moins de 8 minutes de jeu…

Au Hoop Summit, Pecarski a pu prendre une belle bouffée d’air frais. BasketEurope a été recueillir les impressions du jeune Serbe pour en savoir plus sur son expérience à Portland, mais aussi sur ses objectifs à venir et son avenir proche… qui pourrait passer par la NCAA.

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Marko, racontez-nous un peu votre séjour à Portland pour ce Hoop Summit 2019 ?

C’était une très belle expérience. On a pu avoir un avant-goût de ce que c’était qu’être un joueur NBA. On s’est entraîné dans un superbe centre avec des conditions idéales. C’était vraiment très bien de pouvoir découvrir tout ça avec les autres joueurs qui sont venus du monde entier. Et ça permet aussi de se jauger par rapport aux autres talents de la même génération. C’était une super expérience.

Que cela représente-t-il pour vous d’avoir ce drapeau sur le maillot, et de jouer avec votre pays sur le torse ?

Oh, c’est très important ! A chaque fois que je représente mon pays, c’est toujours une sensation très différente. Je suis fier de venir d’un pays qui a produit tant de grands joueurs de basket. Et j’espère que je le représente bien dans leur lignée. C’est en tout cas une bonne chose que je représente la Serbie à cet événement.

Comment s’est passée l’organisation de cet événement pour vous qui êtes déjà pro avec un contrat au Partizan Belgrade ?

J’ai reçu l’invitation il y a quelques mois. Je n’ai pas beaucoup joué cette saison au Partizan. Du coup, le coach ne pouvait pas non plus ne pas me laisser partir pour venir jouer ici s’il ne me fait déjà pas jouer au club… Mais il n’y a pas eu de problème, ça s’est bien goupillé !

« L’Europe n’est pas forcément un bon endroit pour les jeunes joueurs »

Avez-vous ressenti la différence entre le jeu en Serbie, avec des joueurs pros et le jeu ici au Hoop Summit, avec des jeunes pas aussi physiques ?

Oui, bien sûr. En Serbie, je joue contre des joueurs qui sont plus costauds, et qui ont de l’expérience. Ce sont des joueurs pros qui jouent depuis un certain temps déjà. Ici en revanche, on voit davantage de talent. Même s’ils sont encore très jeunes, on peut voir que ce sont des joueurs qui peuvent devenir parmi les meilleurs du monde. Pour moi, c’était une bonne manière de voir où je me situe parmi les meilleurs de ma classe d’âge.

Comment voyez-vous la suite de votre carrière justement : quelques années en Europe avant de traverser l’Atlantique pour la NBA ?

Je ne sais pas trop encore. Qui sait, peut-être que je vais venir en université l’année prochaine ? Mon objectif à terme est de venir jouer en NBA, mais je sais que c’est un objectif difficile pour moi. Il faut d’abord que je fasse mes preuves, que ce soit en Europe ou dans une université américaine. La NBA est mon but ultime, on verra…

Quel style de jeu vous correspond mieux cela dit ?

Je préfère le style de jeu en Europe. Mais dans le même temps, l’Europe n’est pas forcément un bon endroit pour les jeunes joueurs. Dans mon expérience du moins… Il n’y a pas beaucoup de temps de jeu pour les jeunes joueurs car seuls les résultats comptent ! Il n’y a pas beaucoup de patience avec les jeunes joueurs. Et il n’y a de plan mis en place pour les jeunes. Du coup, je commence à penser qu’une université américaine peut être dans beaucoup de cas une bonne option pour des jeunes.

Propos recueillis à Portland

Crédits photo : Sam Forencich/USA Basketball

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Marko, racontez-nous un peu votre séjour à Portland pour ce Hoop Summit 2019 ?

C’était une très belle expérience. On a pu avoir un avant-goût de ce que c’était qu’être un joueur NBA. On s’est entraîné dans un superbe centre avec des conditions idéales. C’était vraiment très bien de pouvoir découvrir tout ça avec les autres joueurs qui sont venus du monde entier. Et ça permet aussi de se jauger par rapport aux autres talents de la même génération. C’était une super expérience.

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